Le deuil d’un enfant est sans nul doute l’événement le plus difficile à vivre pour un parent. En effet, la logique voudrait qu’un enfant enterre ses parents, et non le contraire. La disparition prématurée d’un enfant représente donc une peine immense pour son entourage. Cependant, il faut retrouver des forces et s’occuper des obsèques comme l’exige le plus souvent la tradition pour rendre un dernier hommage à cet enfant. Il faut en outre continuer à vivre sans le petit être chéri. Comment donc y faire face ? Comment faire le deuil d’un enfant ? Nous répondons à ces questions ici.
L’organisation des obsèques
La perte d’un enfant est un choc aussi bien émotionnel que physique pour les parents qui se retrouvent privés d’une partie d’eux-mêmes. Dans ces instants douloureux, il est indispensable qu’ils soient accompagnés par des proches, famille et amis, pour effectuer toutes les démarches d’organisation des funérailles.
En effet, ils vont devoir choisir un opérateur funéraire, s’occuper de la cérémonie de commémoration (religieuse ou civile) et choisir des textes, de la musique et des fleurs.
Par ailleurs, les parents devront choisir une urne ou un cercueil, selon qu’ils optent pour une crémation ou une inhumation. Dans le dernier cas, certains choisissent d’enterrer leur petit ange avec un ou plusieurs de ses objets préférés.
La réaction des parents en de telles circonstances est difficile à prévoir, mais ils ne doivent cependant pas être mis à l’écart de l’organisation, ni devoir s’en charger tous seuls. Si le petit disparu faisait partie d’une fratrie, il est aussi important que ses frères et sœurs participent d’une façon ou d’une autre aux obsèques. Cela permet notamment de lever une part du voile de mystère qui entoure la mort en général. C’est d’autant plus nécessaire, car eux aussi devront faire leur deuil.
La plaque funéraire à choisir pour les obsèques
Encore appelé plaque tombale, cet ornement a plusieurs rôles. Il sert notamment à identifier la sépulture du défunt, à lui rendre hommage et à faire vivre le souvenir du défunt.
Directement déposée sur la pierre tombale, sur la stèle ou encore sur un monument à la mémoire du disparu, la plaque funéraire est un bon moyen pour faire perdurer le souvenir de l’enfant décédé.
Si beaucoup de personnes optent pour du marbre, du plexiglas ou de l’altuglas, il est désormais possible de choisir une plaque funéraire en Chromaflym. Peu onéreux, ce matériau innovant est d’une grande qualité. Grâce à sa résistance au temps, il vous offre une garantie de 25 ans. C’est d’ailleurs le seul type de plaque funéraire qui allie autant de points positifs. En optant pour du Chromaflym, vous serez certain de conserver longtemps le souvenir de votre être cher disparu.
La plaque tombale peut adopter plusieurs formes, notamment un cœur, un livre ouvert, un nuage ou un rectangle. Elle est généralement entièrement personnalisable. Il est alors possible d’y inscrire un message, une citation ou un poème. Certaines comportent des thèmes de fond (fleurs, paysages, animaux, etc.) qui peuvent notamment rappeler les passions du disparu. La personnalisation peut également comporter une photo de votre petit ange. Pour les parents qui vivent la peur de l’oubli, ceci est très important.
Il faut noter que le prix d’une plaque funéraire avec photo varie en fonction du matériau de fabrication utilisé pour concevoir cet élément très plébiscité lors des obsèques. Il est préférable de choisir un modèle qui résistera aux intempéries et qui conservera ainsi éternellement le souvenir de votre enfant.
Le processus de deuil : des émotions inévitables
Les spécialistes ont démontré que tout processus de deuil comportait plusieurs étapes quasiment incontournables :
- le choc et le déni : rejeter la réalité de la situation permet de se protéger de toutes les émotions qu’elle engendre
- la culpabilité et la colère
- la négociation : se chercher des excuses à son comportement, se dire que tout ira bien désormais parce qu’on est plus attentifs
- la dépression : à ce stade, la vie ne vaut plus la peine d’être vécue
- l’acceptation : admettre enfin que rien de plus n’aurait pu être fait, que rien ne peut changer ce qui s’est passé et qu’il faut apprendre à vivre avec le manque
Durant tout ce processus, la douleur reste omniprésente. Si le déni et le fait d’occulter la situation peuvent durer, c’est toutefois la colère et la culpabilité qui sont à leur paroxysme après la perte d’un enfant. Cette perte est perçue comme la pire des injustices, et la question qui revient souvent est « pourquoi cela nous arrive-t-il à nous ? ».
Par ailleurs, les parents éplorés peuvent tout à fait ressentir de la colère à l’endroit des autres parents, des médecins, de Dieu, mais aussi à l’endroit de tous ceux qui continuent leur vie de façon insouciante. La colère peut aussi être dirigée vers eux-mêmes et se transformer en culpabilité, du fait de n’avoir pas su protéger son enfant. Peu importe le degré d’amour que l’on éprouvait pour le défunt et en dépit de tous les soins apportés à cet enfant, il est difficile d’ôter de l’esprit d’un parent qu’il n’est pas responsable de la mort de son enfant.
La peur de l’oubli constitue un véritable cauchemar pour les parents qui ont perdu un enfant. Ils ont peur que les autres l’oublient, mais ils ont surtout peur de l’oublier eux-mêmes. À leurs yeux, ce serait comme le perdre une deuxième fois. Cette peur explique pourquoi certains parents peuvent chercher par tous les moyens à faire durer son souvenir.
Le processus de deuil dans le cadre de la perte d’un enfant est très long, quel que soit l’âge de l’enfant. Pour une mère ou un père, il est bien entendu insupportable de devoir survivre sans son enfant. Quoi qu’il en soit, vivre toutes ces émotions est normal, et c’est même une étape indispensable pour se reconstruire après le décès de l’être cher.
Le deuil : un long travail personnel
Chaque membre de la famille vit son deuil de manière personnelle. Celui-ci est par ailleurs conditionné par le type de relation qui existait avec l’enfant et par l’histoire familiale. C’est un processus intérieur fragile qui nécessite beaucoup de temps. Faire le deuil d’un enfant peut durer toute la vie, car on ne s’en remet jamais totalement.
Certains parents se referment totalement sur eux-mêmes, au point de négliger leur existence et leur entourage. Certains essaient de rationaliser la situation et se lancent à corps perdu dans le travail. D’autres encore tendent à reporter sur leurs autres enfants leurs émotions, au point parfois de les étouffer par la surprotection et l’excès d’attention.
Les plus pragmatiques cherchent à faire utiliser leur douleur pour créer du positif et s’engagent dans des causes humanitaires. Les parents ayant perdu leur enfant à la suite d’un crime peuvent par exemple s’engager dans une recherche acharnée de vérité et de justice, pour éviter à de nouvelles victimes de vivre une situation similaire.
Les réactions sont différentes en fonction de chaque personne. Par ailleurs, la recherche de l’apaisement et de l’équilibre intérieur peut être perturbée à tout moment et les faire replonger dans la peine.
L’appui des proches est très important durant tout ce processus. Il est vrai qu’il est difficile pour eux de savoir quoi dire pour apaiser la douleur des parents. Mais le plus souvent, ceux-ci ont davantage besoin d’être écoutés que d’écouter. Ils ont besoin d’un exutoire pour se décharger progressivement de leur mal-être.
Vivre le deuil d’un enfant et s’en sortir n’est pas facile, mais il est possible de surmonter cette épreuve, sans pour autant oublier l’enfant disparu.
Le processus de reconstruction après le décès d’un enfant
Dans cette épreuve ô combien pénible, tout le soutien disponible est nécessaire. Parents proches, amis ou membres de la communauté religieuse sont autant de personnes vers qui vous tourner.
Faites-vous accompagner
Il est souvent conseillé aux parents qui traversent un tel moment d’intégrer un groupe de parole, un groupe de soutien ou un forum dédié. Parlez, dessinez, chantez, exprimez comme vous le pouvez votre colère, votre culpabilité et votre douleur. Il existe notamment plusieurs associations qui accompagnent les parents dans ces moments de chagrin.
En effet, il est parfois plus facile d’exprimer ce que l’on ressent devant des inconnus qui ont subi le même drame que soi que devant des proches. Ils peuvent vous comprendre facilement, mais aussi vous apporter du soutien par leurs conseils. Avoir face à soi des exemples de personnes qui essaient de s’en sortir est relativement motivant.
Si vous sentez que vous ne vous en sortez pas de cette manière, il est préférable de vous faire accompagner par un professionnel (psychologue, psychiatre, coach). Ce dernier vous offrira son oreille pour une écoute attentive, neutre (sans jugement), et bienveillante. Vous vous déchargerez petit à petit de l’excès d’émotions et serez plus enclins à affronter la situation réelle.
Intégrer la réalité du décès
C’est la partie la plus difficile à gérer dans le processus de deuil. Accepter que vous n’ayez aucune prise sur les événements et que vous deviez continuer votre vie. À force d’exprimer vos ressentis, vous finirez par user la charge émotionnelle. Cela prendra du temps, mais vous finirez par y arriver.
À ce moment-là, vous pourrez vous confronter sincèrement à toutes les émotions qui vous animent. Ce n’est qu’à partir de là qu’elles n’auront plus de prise sur vous. En acceptant de faire face à la douleur de l’absence de votre enfant, vous allez développer un lien intérieur plus intime avec lui. À terme, vous ne vous souviendrez que des moments heureux.
Vous serez aussi en mesure d’accepter les aspects positifs et négatifs de sa personnalité. Vous saurez que l’apaisement commence à prendre le dessus quand vous ne vous sentirez plus coupable de penser moins souvent à lui, par exemple.
Retrouver le chemin de la vie
Après l’étape d’acceptation, il se peut que vous ayez fait le point avec vous-même. Il peut également y avoir une prise de conscience plus grande en ce qui concerne l’intérêt à porter aux autres devant la fragilité de la vie. Une révision de vos valeurs personnelles peut intervenir, vous amenant par exemple à vous battre pour une cause spéciale.
Au fil d’ajustements progressifs, vous allez réapprendre à apprécier les petits plaisirs de la vie (rire, sortir, prendre soin de soi, etc.) sans culpabilité ou sentiment de trahison envers l’enfant disparu. Votre existence va reprendre un cours plus harmonieux, car votre enfant vivra éternellement en vous.
Le deuil d’un enfant est sans nul doute le processus le plus pénible à vivre pour un parent. Toutefois, avec un accompagnement adapté, il est possible de surmonter cette épreuve et de se reconstruire petit à petit.