Deuil du conjoint : les 3 paradoxes à résoudre lorsque nous perdons notre moitié

Le deuil du conjoint n’épargne aucun aspect de l’existence, absolument tout est bouleversé après la mort de son compagnon : de son identité, à son projet de vie, en passant par les finances, ou encore la sexualité.

Marie Noel Damas deuil
Marie-Noël Damas.

Pour parler de l’immense tâche que constitue la reconstruction après un tel tsunami, je suis allé à la rencontre de Marie-Noël Damas auteur de l’ouvrage Phares dans la tempête du deuil.

C’est sous la forme un peu spéciale d’un article en hommage à son amie Jocelyne qu’elle aborde les questions qui jalonnent le chemin de deuil de chaque conjoint survivant. (Les textes en italiques viennent du journal de deuil de Jocelyne. Le temps après le décès de son mari est indiqué après les extraits)

Deuil du conjoint, la réalité du quotidien

Lorsque Yacine m’a proposé d’écrire un article sur le deuil du conjoint, je me suis précipitée sur Internet pour chercher des statistiques sur le nombre de veuves et de veufs, sur la survie du conjoint, sur les maladies déclenchées suite à un décès, etc.

Par ce type de recherche je tentais de me rassurer sur le futur contenu de mon article.

En effet, les statistiques en appellent à la raison pour tenter d’apaiser les émotions. C’est exactement ce que les endeuillés tentent de faire dans les premiers temps du deuil : se rassurer sur leur normalité face à l’intensité des émotions ressenties. Mais bien que tous les deuils aient des caractéristiques communes, le deuil reste avant tout un processus individuel. Les statistiques ne représentent pas ces histoires si particulières et uniques que les patients viennent me raconter dans mon cabinet.

Nous entrons dès lors dans la première caractéristique de tout deuil : le paradoxe.

  • Nous voudrions nous sentir normal par rapport à ce que nous vivons mais nous revendiquons l’unicité de notre souffrance, son caractère exceptionnel.

  • Nous voudrions aller mieux car la souffrance quotidienne est insupportable mais nous ne voulons pas quitter notre chagrin. Nous avons l’impression de trahir l’autre en allant mieux.

  • Nous voudrions que les gens arrêtent de nous solliciter à sortir de chez nous mais nous souffrons de solitude. Une fois dehors nous voudrions être dedans et vice versa.

L’annonce du décès (ou de la maladie) nous divise en deux.

Une partie de nous sait exactement ce qui est en train de se passer. L’autre partie refuse d’admettre que l’autre est mort (ou se meurt). Bien que ce déni soit le tout début du deuil, nous refuserons encore longtemps que ce soit arrivé. Nous restons coincés entre souhaits et réalité.

Le combat entre ces deux parties de nous prend son origine dans les deux hémisphères de notre cerveau : l’hémisphère gauche, rationnel, logique, attaché aux détails et l’hémisphère droit, émotionnel, symbolique, avec une vue globale.

Nous avons appris depuis tout petit à donner la priorité à notre logique, notre rationalité au détriment de nos émotions. Nous croyons que les émotions doivent se gérer, se contrôler, voire n’avoir pas le droit d’exister.

« En fait, je me sens pleine de contradictions. Il y a comme deux personnes en moi : l’une qui pense qu’il m’est désormais impossible de faire autrement ou de revenir en arrière et qu’il faut aller de l’avant, coûte que coûte, ne serait-ce pour vivre et profiter de ces années qui lui ont été volées, et une autre, si seule et de plus en plus désespérée, qui craint l’oubli et la trahison, qui trouve que tout cela commence à ressembler à l’ébauche d’une nouvelle vie dont elle ne veut pas entendre parler. » 14ème mois du journal de deuil – Jocelyne

Le deuil ouvre en grand la forteresse dans laquelle elles étaient enfermées. Nous sommes submergés, envahis, débordés par des vagues de chagrin, de colère, de culpabilité, de peur.

« La vie sans toi commence. Dans la souffrance, les larmes, la douleur, le désespoir, le manque, le vide, l’absence. Dans la rage aussi, la révolte, la colère, le doute. Les questionnements. Je me retrouve dans la confusion la plus totale, face à une route que je vais devoir continuer sans toi. » 1er mois.

Nous sommes donc déchirés en deux. C’est d’ailleurs cette sensation de déchirement, d’arrachement qui brûle le corps et l’esprit dans les premiers moments après le décès. Nous avons perdu notre moitié. C’est souvent ainsi qu’on qualifie le conjoint : notre moitié.

deuil conjoint veuve 2

Chaque deuil est unique

Chaque deuil est unique car il dépend de trois facteurs : la personnalité de l’endeuillé, les circonstances du décès et le lien que nous avons avec le défunt. De plus, l’âge auquel le deuil intervient change une partie des données. Quel que soit le type de deuil vécu, il y aura toujours des gens pour nous donner des conseils et c’est souvent difficile de garder son calme devant ces personnes qui manifestement ne comprennent rien à ce que nous vivons.

« Je suis dans une phase agressive. Cela ne me ressemble pas et pourtant, certaines personnes m’énervent. Peut-être essaient-elles de m’aider mais elles s’y prennent mal. Je voudrais qu’on me laisse tranquille. « Enlève tes photos, c’est malsain » – « Cesse d’aller au cimetière, tu ne t’en sortiras jamais » – Inscris-toi dans des clubs (!), rencontre quelqu’un, ne reste pas seule » – C’est la meilleure celle-là. Comme si on reprenait un homme, un compagnon comme on reprend un chien. Comme si j’avais la tête et le reste à ça. C’est n’importe quoi. Depuis que je n’écoute que moi, que je laisse parler mon cœur, je fais de bons choix. Je sais mieux que quiconque ce qui me fait du bien ou du mal. » 3ème mois

« Je pensais que ce veuf ressentirait les mêmes choses que moi, qu’il traverserait les mêmes épreuves que moi et je m’attendais à le retrouver aussi désespéré que moi. Mais il a une autre façon de voir les choses et donc, de réagir. J’ai déjà commis la même erreur avec d’autres personnes. Quand l’une d’elle me disait qu’elle était passée par là, je me croyais en pays de connaissance. Or, ce n’est pas nécessairement le cas. Votre chagrin étonne, vos idées noires étonnent, votre apathie surprend. D’où cette impression tellement tenace que je n’arrive pas à m’en débarrasser : je ne suis plus normale car je suis la seule à ressentir ce que je ressens. » 8ème mois

Bien que chaque deuil soit unique, nous pouvons retrouver des caractéristiques communes aux deuils de conjoints.

La perte de notre identité

Qui sommes-nous sans l’autre ? Depuis le début de notre relation, nous avons appris à nous identifier dans les yeux de l’autre. « Que tu es beau, belle ! » – « Qu’est-ce que je ferais sans toi ? ». Nous avons existé dans le regard de notre conjoint et soudain personne ne nous désire plus, ne nous fait plus de compliment, ne nous manifeste plus de tendresse complice.

« Ce n’est pas ainsi que ça devait se passer. Nous étions si sereins à la pensée de vieillir ensemble. Voir les cheveux blanchir, le visage se rider, la peau se parcheminer et lire encore et toujours dans les yeux de l’autre l’expression de l’amour et de la tendresse. » 11ème mois

Au niveau social, c’est un changement important. Nous étions un couple officiellement, légalement ou non. Nous devenons une veuve, un veuf. Avec les peurs générées dans l’entourage par la réputation d’une femme seule, menace pour les couples. Des hommes, même mariés ne se gênent pas pour faire des propositions. Les démarches administratives enfoncent le clou : il faut modifier le nom des abonnements des fournisseurs d’énergie ou d’eau. Répéter que le conjoint est décédé. Et même si nous demandons à un proche d’effectuer les démarches, lorsque le courrier arrivera, il représentera ce changement de statut social avec la mention « veuf, veuve » ou la suppression du nom de notre aimée(e).

Lorsque nous serons invités par nos amis, nous serons seul(e ), parmi les couples, avec cette impression d’être la cinquième roue de la charrette. Sans savoir où se mettre à table.

Nous perdons nos projets communs

Nous sommes nostalgiques de l’avenir que nous n’aurons pas ensemble. Autant pour l’autre qui n’aura pas la chance de vivre ce que celui qui reste vivra que pour nous-mêmes, condamnés à un avenir sans l’autre. Un avenir que nous ne voulons pas vivre.

« L’autre jour, j’ai parlé à Élise. Je lui disais à quel point j’étais désespérée à l’idée qu’il ne pouvait plus profiter de rien, de le savoir privé de tout ce qu’il aimait. Plus respirer, plus rire, plus manger, plus voyager, plus aimé. » 4ème mois

Les voyages prévus qui ne seront jamais réalisés. Ou qui seront faits avec tant de chagrin en mémoire de celui qui est parti.

« Lorsque je voyais ce que Pedro avait laissé d’inachevé dans son atelier, j’avais les larmes aux yeux. Son tracteur, son bateau, sa locomotive, les outils qu’il aimait tellement avaient l’air d’attendre son retour ». 13ème mois

Toute notre existence à réorganiser

Quand notre conjoint décède, la vie quotidienne semble devenir une montagne : les femmes se retrouvent avec les problèmes techniques de l’entretien de la maison, les hommes avec l’organisation ménagère. Aucun des deux n’a l’habitude de gérer cette part du quotidien, surtout si ils avaient l’habitude de se répartir le travail. C’est peut-être moins difficile lorsque les conjoints partageaient les tâches communes.

Par exemple, il faut décider rapidement (pensent les autres) de se débarrasser des affaires du conjoint décédé. Le peignoir et les produits de toilette à la salle de bain, le manteau et les chaussures dans l’entrée, les vêtements dans la garde-robe. Que faire avec ces objets qui sont à la fois une ultime trace de celui qui est parti et le rappel douloureux de son départ ?

« C’est à croire que les objets sont animés d’une vie propre. Ils doivent sentir l’absence du maître et ils me jouent des tours pendables. Pourquoi le tambour de la machine à laver ne tourne-t-il plus ? Pourquoi le spot qui vient de rendre l’âme a-t-il fait sauter les fusibles ? Et si j’avais le feu ? Et cette eau qui est apparue du jour au lendemain sur le sol de la salle de bain, d’où vient-elle ? Qui va désormais faire l’entretien de la chaudière et nettoyer les gouttières ? Le voisin m’a gentiment demandé d’élaguer les branches de l’énorme cerisier. Comment vais-je grimer là-haut. Pedro faisait tout, tout et je ne sais pas à qui m’adresser maintenant. » 4ème mois

Pour certains, réintégrer le lit conjugal est une épreuve de force.

Le grand lit est vide et il faut parfois du temps pour retourner dormir dans le lit conjugal. Paradoxalement, nous nous emmitouflons dans le peignoir ou le pyjama de l’autre. Et plus tard lorsque l’énergie de la vie reprendra nous ne saurons que faire de notre désir sexuel.

« J’ai réintégré notre chambre. Il m’en a fallu du courage. Les deux premières nuits, je n’ai pas fermé l’œil mais je me suis obstinée et maintenant, je dors dans ce grand lit que je n’aurais jamais dû quitter. Mais je reste bien sagement dans mon coin. Je me garde bien d’empiéter sur SON côté. Comme s’il allait monter à son tour et s’installer près de moi. » 8ème mois

Alors que d’autres y passent la majorité de leur temps de solitude.

Les finances peuvent devenir un véritable problème et mettre la sécurité de la famille en péril : peut-être va-t-il falloir vendre la maison, déménager. Comment s’en sortir avec un seul salaire ? De ce fait, on va devoir faire le deuil d’endroits où l’autre a vécu, où on a été heureux.

Lorsque le deuil intervient dans un jeune couple (en dessous de 55 ans) avec des enfants à la maison, le parent restant est préoccupé par la gestion des émotions des enfants en plus des siens. Souvent, les enfants vont devenir la seule raison pour l’endeuillé de se lever et de continuer à vivre. Il va peut-être manquer de relation avec des adultes, coincé dans l’organisation quotidienne et la fatigue de son deuil.

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Se réengager émotionnellement

Le temps va passer et la question de se réinvestir dans une nouvelle relation va se poser. Il est souvent compliqué de se réengager émotionnellement après le décès du conjoint. Les statistiques (revenons-y) montrent que les femmes restent plus longtemps seules que les hommes. Sans doute pour s’occuper des enfants alors que les hommes sont plus démunis face au quotidien et ont besoin d’une « maman » pour tenir le foyer. Certains hommes ont besoin de leur sexualité pour se reconnecter au flux de la vie et souffrent de cette abstinence forcée alors que c’est moins important pour les femmes dans un premier temps. Les femmes, elles, sont plus en manque de tendresse et de réconfort.

Le sentiment de trahir le conjoint décédé en se réengageant est très vif. Continuer à vivre alors que l’autre est mort génère souvent de la culpabilité, d’autant plus s’il s’agit de vivre heureux et de revivre des moments de plaisir. D’autres questions beaucoup plus pragmatiques apparaissent aussi : comment les proches vont-ils réagir, notamment la belle-famille ? Comment présenter ce nouveau conjoint aux enfants ? Comment ne pas comparer avec celui ou celle qui est parti ?

Parfois, le nouveau compagnon, la nouvelle compagne, s’ils sont rencontrés dans l’année suivant le décès servent à soulager voire à remplacer le travail de deuil. Le deuil pourtant se fait doucement en arrière-plan de la conscience et lorsqu’on ira mieux, on se rendra compte que l’attachement n’est pas aussi important que ce qu’on croyait au départ. Le nouveau conjoint, lui, a peut-être été satisfait par son rôle de soignant et lorsque l’autre va mieux, le sens de la relation est parfois remis en question et doit être revu. Ou bien, compréhensif dans un premier temps, le nouveau conjoint peut commencer à se lasser de ce deuil qui s’éternise et met fin à la relation, replongeant l’endeuillé dans la mémoire douloureuse de la perte, à l’endroit même où il avait cru enterrer sa souffrance.

« Une de mes connaissances a trouvé la solution à tous mes maux : reprendre quelqu’un. Cela devient une obsession, ma parole. Mais vous ne comprenez rien ! J’ai vécu 37 ans sous un soleil généreux, le seul soleil qui ne brûle pas, n’aveugle pas, ne file pas le cancer mais qui me galvanisait, faisait de moi un être on ne peut plus vivant. Aux côtés de mon homme, j‘ai connu la plus belle chose qui soit au monde : aimer et être aimée, en investissant tout ce que l’on a, tout ce que l’on est, dans une relation tellement intense que l’on se rend compte au fil du temps qu’elle restera unique. Et on voudrait que je me contente maintenant d’une lampe à bronzer ? C’est quoi ce délire ? » 11ème mois

« Aimer comme je l’aime ne vous est offert qu’une fois. La semaine dernière, quelqu’un m’a demandé que l’on se voie. Il a perdu sa compagne il y a six mois et se verrait bien continuer la route en ma compagnie. Pas moi. Mes visions ne sont pas de cet ordre-là. Comme d’habitude, la réponse a été sans équivoque, j’aime les choses claires, cela évite bien des malentendus. Pourquoi irais-je m’encombrer d’un bonhomme alors que le souvenir de Pedro commence à me tenir le cœur plus au chaud ? Au moment où j’arrive peu à peu à l’accueillir en moi, à le retrouver d’une autre façon que par les larmes ou la détresse ? » 19ème mois

Le deuil du conjoint est à la fois semblable et différent des autres types de deuils. Néanmoins, ce sont des humains qui le vivent et activent le fond commun de notre humanité. Les émotions sont semblables bien que les circonstances qui les provoquent soient différentes. Elles embarquent notre raison dans des montagnes russes terrifiantes auxquelles nous pensons ne pas pouvoir survivre.

Pourtant, il existe des solutions pour les rééquilibrer même momentanément, histoire de prendre un peu de repos avant de reprendre notre souffle.

Phares dans la tempête du deuil : sa reconstruire après la perte de son conjoint

Voici pour apaiser votre cerveau gauche, une image globale du parcours du deuil, quel qu’il soit.

Le jour où vous apprenez la mort de celui ou celle que vous aimez, c’est comme si vous étiez précipité d’une falaise dans la mer. Une haute falaise, avec une petite plage inaccessible à ses pieds. La mer est violente même par beau temps. La mer de vos émotions.

Votre premier réflexe, un geste de survie, est de nager tant que vous pouvez vers le rivage, à contre-courant, malgré la force des vagues, jour et nuit… pour ne pas sombrer, ne pas être emporté au large.

Voici plusieurs mois maintenant que vous nagez, espérant toujours pouvoir rejoindre la plage, la falaise de votre passé. Une petite voix en vous commence à perdre l’espoir. Vous êtes fatigué de lutter contre ces courants violents. Vous êtes seul au milieu de la tempête. Et le rivage s’éloigne petit-à-petit. Vous êtes impuissant devant la force de la vie. Malgré vous, elle vous emporte. Vous devez quitter des yeux l’image de votre bonheur passé, de votre vie « d’avant ».

Il n’y a rien à faire, vous êtes emporté, épuisé par cette lutte.

Vous lâchez prise contraint et forcé. Obligé malgré vous de laisser s’éloigner le territoire du passé. Pour aller où ? Vers quelle nouvelle terre invisible et peut-être inexistante ? Les jours semblent des semaines, les semaines des mois et les mois des années. Pourtant, c’était hier. Le jour où vous êtes tombé dans la mer. Votre continent vous manque tant. Il a disparu à l’horizon. Vous en rêvez parfois encore.

Un jour, un rocher émerge devant vous. Un tout petit rocher. Vous y grimpez. Il n’y a pas encore beaucoup de vie mais vous pouvez vous y poser quelques instants. Les vagues vous obligent à quitter votre point de repos. Jusqu’au prochain rocher, un peu plus grand. La mer vous emporte chaque fois un peu plus loin de votre passé. Un matin, debout sur le dernier rocher, il vous semble apercevoir un îlot.

C’est bien un petit bout d’île, c’est le début d’un archipel, c’est la pointe d’un nouveau continent.

Un continent inconnu, qui accueille un naufragé, un inconnu. En chemin vous avez perdu des certitudes, de la confiance, des amis. Vous avez trouvé une certaine philosophie, un autre ordre du monde, fragiles.

Enfin, vous arrivez sur une plage et vous recommencez à vivre.

> Extrait de Phares dans la tempête du deuil

J’aimerais finir par un extrait du journal de Jocelyne, 20 mois après la mort de son mari.

« Je commence à me rendre compte que ce passé dans lequel je m’efforçais de vivre doit, au contraire, ouvrir la voie de mon avenir. Depuis peu, je me sens pleine de tout ce que j’ai vécu. Loin d’être une entrave ou une source de regrets, cela me donne une force incroyable et me pousse à avancer encore et encore.

D’où me vient, à certains moments, cette paix que je n’attendais plus ? Cette sensation d’être en osmose avec moi-même ; cette assurance qui m’habite face à mon quotidien solitaire et non dénué de soucis ? Cette distance bienfaisante que je suis capable de prendre vis à vis de tous les polluants de l’esprit ? Qu’est-ce qui me motive et me change à ce point, sinon cette certitude ancrée en moi que nul ne pourra jamais me reprendre ce qui fut et que je pourrai, autant et quand je le voudrai, puiser dans ce trésor pour aller plus loin encore ?

Faire étape sur mon île et repartir d’un cœur plus léger. J’ai parfois l’impression d’être intérieurement intouchable, forte que je suis de tout ce qui m’habite aujourd’hui.

Je porte désormais mon homme comme jadis j’ai porté notre enfant. Pourtant c’est de moi que la vie fait un être en devenir. Et si accouchement il y a, ce sera de ce que je suis vraiment.

J’ai cessé de faire les choses comme il les aurait faites, de me demander si ce serait son choix, s’il aurait approuvé mes décisions ou ce qu’il penserait de ceci ou de cela. C’est de ma vie qu’il s’agit et pour la première fois, je ne dois tenir compte que de moi. Tout est à construire et à entreprendre selon ce que je suis. » – 20ème mois

En mémoire de Jocelyne.

N’hésitez pas à partager vos retours et questions en commentaire pour un prochain article ou à découvrir d’autres article « Perdre un enfant : être un parent en deuil

Phares dans la tempête du deuil – Conférence de Marie-Noël Damas

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Les recherches qui ont mené à cet article : « https://deuil comemo org/deuil-conjoint-perdre-mari/, association soutien deuil cannes, comment donné encore la joie du salut à la personne qui a perdu son conjoin brisquement, comment survivre au deuil dun conjoint depuis 30 ans, depression apres le deces de mari, DEUIL DUN EPOUX, je ne parviens pas a me laisser aller au premier bisou, je veux parler a mon compagnon deceder, manque de son epouse, mon conjoint pleure encore sa defunte femme, Mon mari est décédé il me manque, pendant deux mois si une femme na pas fait lamour le jour quelle recommence de le faire elle san comment, Pourquoi le conjoint mort manque, se mettre avec le frère de son mari défunt mécanismes psy ».
View Comments (127)
  • Bonjour,
    je pourrais choquer tout le monde car c’est un soulagement que mon mari ( un érotomane, égocentrique et manipulateur, très gentil, et que tout le monde admirait…etc… )…
    mais non , ca ne se passe pas comme ça, tout ce qui m’a fait mal avec lui qui m’ignorait… je connais mon histoire et je sais pourquoi je l’ai épousé… cela a duré longtemps, j’ai 69 ans et toute ma souffrance ressort et en avec des haut et des bas… c’est tout mon passé de souffrance avec lui qui me remonte…
    je suis le plus possible avec les autres et je ne reste pas seule… mais par moment les cicatrices refont très mal…
    Il était parti vivre avec une autre femme ( après en avoir eu des centaines…) et il a eu un cancer et nous l’avons accompagné dans les derniers jours… il n’avait pas conscience…
    nous n’avons jamais pu nous rencontrer.. on ne rencontre jamais une personne comme ça…

  • merci pour ce temoignage; avoir reussi à mettre en mot ce que nous vivons et que nul ne peut comprendre…je suis veuve depuis 16 mois. mon mari est décédé dans sa 42 eme année; sans tambour ni trompette; brutalement. tout le monde pensait que j’etais le pilier mais en fait chacun de nous etait le pilier de l’autre..mon monde s’est effondré et moi en bon petit soldat j’ai fait ce qu’on attendait de moi: je me suis battue pour continuer à avancer. aujourd’hui mon corps exprime ce que je n’ai pas réussi à dire: fracture sur fracture..je me casse de partout enfin surtout les membres inférieurs…j’essaye de trouver de nouveaux objectifs; de me faire plaisir; mais en fait je me sens vide et inutile. on me dit tu es jeune tu referas ta vie; je crois en l’amour mais je ne suis pas sure d’etre capable de tut donner ..;à nouveau!
    ça fait du bien de voir que ce ressenti est normal. j’ai perdu un enfant; et je suis restée enfermée sur moi meme ensuite : je pensais que rien ne pouvait etre pire; mais la perte de l’autre…

    • Bonjour. Connaissez-vous l’association Vivre Son Deuil? Elle organise dans beaucoup de villes de France des groupes de parole pour personnes endeuillées. Je fais personnellement partie de Vivre son Deuil Nord-Pas-De-Calais. Je peux vous dire que participer à l’aventure d’un groupe durant 1 an (1 fois par mois) apaise et aide à retrouver peu à peu un nouvel élan vital, tout en intégrant la réalité de la perte de l’être cher. Tout un chemin …. avec d’autres endeuillés et l’encadrement de 2 animatrices. Cordialement

      • J ai perdu mon compagnon il y a 10 mois . J ai 82 ans et j habite Cannes et je pense , comme vous que des réunions « groupes de paroles «  doivent aider à traverser cette période si difficile après 1 deuil mais où se renseigner ? Merci de me renseigner si vous connaissez quelque chose à ce sujet . Je me sens très seule et je m isolé de plus en plus.

        • Moi aussi j’ai perdu mon mari il y a 15 mois. Je vois que nous habitons pas très loin il existe la jalmav 0609245066. Une fois par mois réunion à l’hôpital clavary a grasse

        • Bonjour jarry j’ai vu que vous habitez Cannes, je suis à Golfe-Juan, j’ai perdu mon mari en février 2022. Pour les réunions il existe la Jalmav 0609245066. Il y a une réunion chaque mois à l’hôpital Clavary à Grasse

      • Vve depuis 2 ans ayant tout laissé ou nous vivions depuiq 23 ans les habitudes, les amis le soleil je n’arrive pas à remonter le courant et à donner un but à ,ma vie, je n’ai plus envie d’entreprendre quoique ce soit, je vis…

        • Bonjour Delestrade,
          Faisant des recherches sur internet concernant le deuil, j’ai lu l’article de Marie-Noël Damas et en lu plusieurs messages faisant suites.
          Votre article a attiré mon attention.
          Sans faire un développement concernant mon vécu suite au décès de ma conjointe, un mot dans votre message « je vis » m’a fait revivre une réalité.
          Aussi si vous le souhaitez nous pourrions échanger un veçu qui pourrait apporter de la sérénité.
          Mon prénom est Pierre et vous pouvez m’écrire, voici mon mail : [email protected]

        • Oh ma chère, que je comprends votre désespoir…mon amour m’a quitté après plus de 20 belles et douces années, depuis je survis, et de temps en temps je vis et décide de me battre. Courage, surtout évitez les imposteurs.

    • Bonjour, je viens de lire votre message. Je me retrouve en vous. J’ai perdu brutalement mon grand amour le 16 août 2017. J’avais 47 ans. Je me sens brisée. Tout le monde me trouve forte mais je continue juste de m’accrocher pour mes enfants. QUand je suis seule, je suis fragile eT je me sens si seule. Nous étions si fusionnels. Je l’ai aimé plus que Tout. ET je l’aime encore autant. Toute ma vie est chamboulée , nos projets d’avenir sont anéantis. Je vis au jour le jour. J’essaye de ne pas trop montrer mon désarroi mais Moi je sais à quel point je souffre. Je sais Donc Hélas ce que vous ressentez .Bon courage ! Marie

      • Votre message résonne en moi comme s’il était mien…
        Par contre, j’ai l’impression que « j’échange » avec feu mon bien-aimé, au fur et à mesure que je me force à sur-vivre…
        J’ai vécu l’enfer? Je suis dans le purgatoire…
        J’essaie -juste- de ne pas perdre la raison.
        J’attends l’heure d’aller au Paradis avec lui…
        J’espère qu’il en sera de même pour vous.
        Je vous envoie un signe d’empathie très sincère.
        [email protected]

        • Bonjour Anne,

          Votre message à retenu toute mon attention.
          Je viens de perdre mon grand amour il y a deux mois et demi des suites d’un cancer à l’age de 53 ans.
          Nous vivions un amour si parfait, je pense très sincèrement que même dans nos plus beaux rêves, nous n’aurions pu imaginer mieux et je doute même que beaucoup d’autres couples aient pu avoir le bonheur de connaitre une telle fusion.
          Une symbiose totale, dès que l’un était heureux pour une raison ou une autre, cela amenait du bonheur directement à l’autre, nous étions en contact permanent, si nous n’étions plus ensembles physiquement, nous restions rarement plus de deux ou trois heures sans nous contacter par téléphone, par sms.
          Mon amour pour elle est toujours aussi grand.
          Pour moi le deuil en est donc bien entendu encore plus difficile.
          Chaque objet dans la maison, une voiture que je croise dans la rue, une musique à la radio, une phrase entendue dans une conversation, sans parler des photos, des affaires, enfin tout, absolument tout me fait penser à ces si bons souvenirs.

          Heureusement, j’ai de la famille et un grand nombre d’amis qui font de leurs mieux pour m’épauler et me soutenir, mais en même temps, ils ne sont jamais passés par là car même si ils ont vécus des deuils, j’ai l’impression que ce n’est pas pareil.

          Enfin bref, j’ai le sentiment que vous faite partie des rares personnes à avoir connu un peu la même histoire que moi.

          Alors si vous comme moi avons pu trouver une chose ou une autre qui a pu un tant soit peu apaiser notre douleur, alors ne serait ce pas une bonne chose que d’en faire profiter l’autre ?
          Ou simplement échanger avec quelqu’un qui ressent les mêmes émotions.

          Bon courage à vous et à tous ceux dans la même situation.

          Christophe Nanteau [email protected]

          • Bonjour Christophe, j’ai perdu mon mari le 25 octobre 2020. Votre relation ressemble tellement à la nôtre. Comment survivre à cette souffrance et ce vide abyssal que nos amours ont laissé… je ressens tout à fait la même chose que vous. Nous étions ensemble depuis 26 ans. Merci pour vos belles paroles qui me font me sentir unnpeu moins seule malgré l’entourage précieux que suit. Ils ne peuvent pas svraiment comprendre ce que nous ressentons…. courage à vous ❤❤

          • Bonjour Christophe,
            Je me reconnais dans votre témoignage. Mon mari, ma moitié, est décédé suite à un cancer foudroyant il y a exactement 21 mois, le lendemain de ses 58 ans. Nous avons vécu 27 années de bonheur et d’amour avec nos 2 enfants. C’est trop injuste qu’il m’ait été enlevé aussi tôt. Nous vivions nous aussi en symbiose en nous échangeant des textos ou appels dès que nous étions éloignés. On s’aimait comme 2 jeunes amoureux et on se marrait bien.
            Depuis, je vis au jour le jour, je ne fais pas de projets. Je sors depuis le début avec mes amis(es), vacances, randos, soirées, repas etc. et je passe de bons moments sans culpabilité car je lui ai promis que ça irait bien. Je prends soin de moi et fais du sport, ce qui m’empêche de sombrer. Les amis disent que je suis forte. C’est vrai dans un sens mais il me manque tellement. Plus de tendresse, plus de « Ma belle T… que j’aime », plus de belle musique à la guitare, plus de débat où il excellait, plus de rigolade… Il n’est plus là mon Beau M… que j’aime.avec son beau sourire et ses bouclettes ; je me sens très seule quand je rentre le soir dans ma maison vide(dernier enfant étudiant). Ces vagues de tristesse me submergent puis s’atténuent. Je ne reste pas seule dans ces moments et me rapproche de nos amis(es) très compréhensifs. Et le fait d’en parler apaise ma douleur, comme un pansement sur une blessure…
            L’amour exceptionnel que nous avons la chance d’avoir vécu et dont je me sens encore enveloppée me rend plus forte et me porte vers l’avenir.
            Voilà, je n’en ai pas encore fini avec ses vagues de tristesse. Il y en aura beaucoup d’autres. Mais je continue à vivre pour mes enfants, ma famille et mes amis de longue date.
            Courage à nous tous et que la vie continue !

          • Bonjour Christophe j ai eu la même vie que vous jamais l un sans l autre toujours ensemble. Nous nous comprenions avec les yeux nous faisions beaucoup d envieux. J adore mon mari plus que tout au monde , malheureusement nous n avons pas eu d enfant donc nous avons reporté tout notre amour sur l un et l autre. Nous pensions avoir beaucoup d amis mais je me suis rendu compte que ce n était que des profiteurs juste par intérêt car depuis les obsèques je n ai plus de nouvelles juste deux couples sur qui je peux compter mon frère mon beau frère qui est veuf aussi ainsi que mes neveux que j adore. Cela fait 23 mois que mon mari est décédé 23 mois que je vie l enfer la vie est si pénible sans lui je l aime tant je donnerai tout pour être prêt de lui comme avant il me manque tellement bon courage a vous

          • Bonjour Christophe,

            Je me reconnais aussi dans votre message.
            Je viens également de perdre mon mari il y a 2 mois d’un cancer et c est très dur.
            Il venait de fêter ses 65 ans.
            Nous étions comme vous en osmose.
            Il était mon mari, mon ami et mon confident.
            Il aimait la vie, il ne voulait pas mourir.
            Je culpabilise beaucoup d être encore de ce monde.
            J’espère pouvoir refaire surface rapidement.
            Ca fait du bien de pouvoir échanger avec quelqu’un qui me comprenne.

      • Je suis dans votre cituation actuellement cela fait un peut plus de 1 mois que j ai perdu l amour de ma vie 29 merveilleuse année passée a ses côtés et je sais toujours pas comment je vais avancer malgré le soutien de nos 5 enfants et 4 petits enfants tellement dur a vivre et malgré mes 45 ans je ne sais toujours pas comment surmonter ça si vous avez des conseils je suis preneuse c était mon amour de jeunesse j avait 16, ans a notre premier rendez-vous et ont ne sais jamais quitté merci a tous

        • Bonjour Angélique, je me retrouve en vous, mon mari est décédé le 5 mars 2022 d’un cancer
          Nous avons 5 enfants et 4 petits enfants
          Nous étions toujours ensemble, inséparables depuis 20 ans
          Nous avons tous les deux 48 ans
          Aujourd’hui tout ce que je fais, est en rapport avec lui,
          C est beaucoup de photos dans toutes les pièces de la maison, mes enfants me disent que ma maison est devenue un sanctuaire , je n’arrive pas a imaginer ma vie sans lui et la seule chose qui me fait tenir un peu c’est qu’il se soit endormi dans mes bras, qu’il est parti sans souffrance , et que nous nous sommes dit tout ce que nous avions à nous dire
          Aujourd’hui je passe mon temps au cimetière et je parle de lui presque tout le temps, tout me fais penser à lui,
          J’aimerais avoir un signe de sa part mais pour l’instant je ne reçois rien du tout, j’envisage d’aller voir un médium
          Je vous souhaite beaucoup de courage dans cette terrible épreuve et je ne sais pas si le temps qui passe atténuera un jour notre chagrin

          • Ma compagne est partie dans son sommeil le 15 mai après 18 ans passé d’un bonheur total et de tous les instants, un respect et une entraide de tous les instants on se regardait toujours avec les yeux de l’amour. Son décès c’était comme si une épée m’avait transpercé et avait éteint la lumière qui était en moi. Je me sens coupable de n’avoir rien pu faire, j’en veux à Dieu aussi de s’être acharné sur elle qui n’avait jamais fait de mal à personne. J’ai tellement pleuré jusqu’à n’avoir plus de larmes. Ma peine est infinie

          • Bonjour Corinne. Mon mari est décédé l 1er mars 2022 des suites d’un cancer foudroyant. Ma vie est dévastée depuis, le monde s’est écroulé autour de moi, je n’ai plus de projets de vie…. On me dit que le temps sera mon seul allié et saura panser les plaies. Lundi prochain nous irons disperser ses cendres à l’endroit de son souhait. Il veille sur nous…
            Courage 🧡💛❤

    • Tata christ ou , je peux juste m’imaginer ce qu’est votre souffrance émotive face à la perte de votre amour et je vous offre mes sincères condoléances. Par vos propos , on dénote que Votre état physique semble aussi tres affecté . Des fractures des membres inférieures ce n’est pas rien !! Une çà passe mais deux dans un temps rapproché nécessite une consultation médicale pour obtenir une bonne évaluation de votre condition . Un deuil c’est pas facile , la bonne forme peut en prendre un coup . Prendre soin de soi doit maintenant devenir une priorité pour la nouvelle vie qui a commencé pour vous . Bonne route

    • Juste un lien du ?pour une épreuve commune
      Il y a toujours un peu de soleil après la traversée de l obscurité du chemin
      Nathalie,44 ans veuve depuis 4 mois ,3 enfants

      • Bonjpur Nathalie, mon conjoint s’est donné la mort il y à 1 an, je me fais plaisir un maximum pour lui survivre, on s’aimait si fort tous les 2, il était tout pour moi. Je suis avec vous de tout coeur, le temps est notre meilleur allié, jour aprés jour pour se relever et continuer. J’ai un amoureux depuis quelques mois et cela m’aide beaucoup, il ne faut avoir honte de rien surtout quand on à des enfants et qu’ils faut les aider à vivre (bien). Amicalement, Anne.

      • Bonsoir. Je vous souhaite pleins de courage. Je me retrouve dans votre témoignage car j’ai également perdue mon conjoint il y a bientôt 7 mois, je vais avoir dans un mois 44 ans et j’ai une petite fille qui va également avoir bientôt 3 ans. Si vous le souhaitez on pourrait discuter ensemble. Cdt, Virginie

  • les extraits m’on parlé. Je me reconnais totalement. Mon mari est décédé le mois dernier d’un cancer. Je me trouve dans la phase de sidération, les soirées en particulier sont insupportables. Je me sens vidée de toute énergie, j’ai tout juste la force de me rendre au village voisin de 2 kms pour faire quelques courses. On me conseille de sortir, de voir du monde je n’en ai aucune envie. D’autre part je suis isolée, je n’ai pas d’amis proches, mes enfants sont pris par leurs activités. j’ai 71 ans, mon mari avait un an de plus que moi, nous étions fusionnels et ne faisions rien l’un sans l’autre. une partie de moi même a été arrachée. J’ai des crises d’angoisses, des sanglots qui m’étouffent. Mes enfants même s’ils sont adultes sont devenus ma seule raison d’exister…de plus j’angoisse pur eux, j’ai peur pur eux, dès que je ne parviens pas à les joindre j’élabore un scenario catastrophe…j’ai l’impression d’être dans un tunnel sombre et la lueur est si loin….

    • je suis a peu pres dans la meme situatuion.J ai perdu mon mari il y a un an d un cancer foudroyant. Je n arrive pas encore a croire qu il est parti pour toujours. Nous etions tous les deux benevoles dans une association humanitaire. Je viens seulement de reprendre mes activites, malghre tout les jours sont tres longues. Mes enfants et petits enfants habitent tres loin de chez moi,meme si je les ai regulierement au telephone je ne les vois pas souvent. Avec mon mari on prenait la voiture et on partait les voir, pour moi faire tous ces kms c est impossible. Je me fais egalement du souci pour eux. . J ai ete obligee de consulter ces derniers jours pour un traitement anti depresseur. Cela me donne beaucoup d effets secondaires peut etre vaut il mieux craquer plus souvent et eviter les medicaments. Parfois je me revolte , je me culpabilise de n avoir vu rien venir alors que les medecins ont ete eux meme surpris de l evolution de la maladie. J espere que nos blessures vont s attenuer au fil des annes mais ne s effaceront jamais

      • Même chose pour moi…Maux de dos depuis plus de 2 ans…Vomissements soudains…Cancer du pancréas…Parti en 5 semaines…Inattendu.
        Culpabilité Colère s’ajoute au deuil…
        J’essaie de me pardonner de ne pas avoir su…ni vu…Les médecins n’ont rien vu non plus…
        Nous ne sommes que des humains…donc imparfaits..il faut l’accepter pour passer ce moment si difficile…Moi…J’essaie….

        • Bonjour, oui vous avez raison… On cherche des coupables pour soulager notre douleur. Mais ainsi est la vie. Cela peut arriver à n’importe qui de voir sa vie prendre un grand virage du jour au lendemain.

    • Bonjour, je me sent vide, tu me manques énormément, comment faire pour avancer, je t’aime, ma vie à complètement changé, je suis seule, abandonné, je sais que j’ai mais enfants, mais sa fait pas tout, le manque et l’absence es là, et je souffre, je t’aime

      • bonjour,
        tout comme vous Mimi je me sens vide et seule et inutile – les enfants sont loin –
        Les mots me manquent mais que c’est difficile de remonter la pente et vivre ou plutôt revivre –

    • Bonjour , je ressens la même chose que vous, mon mari est décédé le 1er décembre 2o21, et depuis je survis ,nous étions un couple fusionnel,, je suis angoissée et vide ,j ai pris rendez-vous chez le médecin pour me faire aider , j ai des idées noires ,j ai envie de voir personnes et déambule dans mon appartement, j essaie de lire mais ne peux me concentrer, je n ai q une envie s est de dormir pour oublier

      • Bonjour Marie
        Mon mari est mort le 8 octobre 2021 . On se fait notre bisou qd je pars travailler à 12h … il fait beau on prépare le jardin pour l hiver …. on rigole on a pleins de projets le 1 mai 2022 je serais pensionnée …. on va être tellement bien ….. je rentre le soir et ma vie s ecroule je le trouve mort dans notre chambre …. depuis je survis …. je suis très entourée mais le vide est là. … je vous souhaite du courage et espère que votre medecin pourra alléger votre peine . Nous avions 42 ans de mariage …. je ne sais pas comment on peut se réparer après autant d année vécues dans les ue3ux de son amour . Amicalement.
        Brigitte

        • Bonjour Marie et Brigitte
          Je suis dans la même situation que vous
          J’ai perdu mon Amour depuis un mois après 40 ans de vis commune
          Complètement dévastée, la vie n’est insurmontable
          Comment vivez-vous aujourd’hui
          Votre peine s’est atténuée??
          Comment vivez-vous votre solitude ???
          J’nvide prendre une colocataire
          Eg vous

      • Moi aussi je dors parfois 24 heures pour ne plus exister , nous etions également fusionnels
        De tout coeur avec vous je ne sais pas ce que nous allons devenir

        • Bonjour Serge
          J’ai perdu mon époux il n’a pas tout à fait un an et je ne peux définir ma peine tellement elle est douloureuse. Je suis comme vous je dors 24h/24 et je ne m’en remets pas. Je ne sais pas ce que je vais devenir

      • 1 an bientôt ,le 10 mai, la douleur de l’absence est toujours là !!
        41 ans de vie commune qui s’achèvent alors que nous n’avons profité que de 2 ans de retraite ensemble!
        Jamais séparés ….alors comment faire pour apprendre à vivre ?
        « heureusement tu as tes enfants « me dit on !! mais mes enfants ou petits enfants ont leur vie et ne mentionnent jamais leur papa ou papi devant moi comme s’il n’avait jamais existé , peut-être par crainte de me chagriner alors que pour moi il est toujours là…
        Je me reconnais bien dans tous vos commentaires et j’espère que nous arriverons toutes et tous à voir une étincelle qui nous donne envie de continuer sans notre moitié

      • Bonsoir Marie j’ai perdu mon mari le 13 décembre 2021 cela fera bientôt 1 an je ne réalise toujours pas j ai cette impression qu il va revenir de l hôpital, on étais tellement fusionnel on.partager tout ensemble, je n ai envie de rien de ne plus voir personne je n ai plus de but quand je me lève le matin ,je suis heureuse lorsque je vais me coucher je ne voudrais plus me réveiller, quand la lumière apparaît j angoisse déjà,j avais déjà perdu ma fille elle avais 27 ans ,cancer des os ,pauvre chérie perdre un enfant c est la pire des choses aussi elle avais une petite fille de 5 ans ,mon mari et moi nous n’en sommes jamais remis ,voici marie mon adresse mail. [email protected] je serai très contente de faire amies avec vous et mes numéros de tél : 03 22 51 32 19 et 06 23 35 15 81 à bientôt j espère

  • Article très intéressant qui me donne des éléments pour accompagner une amie qui a perdu son mari.
    Avez-vous abordé sur votre site la problématique du deuil d’un conjoint qui se passe (apparemment) très bien au départ et dont les effets (angoisses, malaises, petite déprime, …) se situent un après le décès. Toute cause physique a été éliminée. Merci de votre réponse.
    Bien cordialement,
    Colibri

    • Regardez sur YouTube les vidéos du psychiatre Christophe Fauré. Selon lui la phase la plus dure du deuil intervient seulement un à deux ans après le décès d’un proche et c’est normal selon lui. Le processus de deuil est extrêmement long. Ce n’est pas pathologique c’est juste que les amis et la famille ne peuvent pas comprendre qu’au bout d’un an ou deux on souffre encore. Courage

  • Comme beaucoup de témoignages…ce que je vis est bien précisé et dit dans cet article et l’auteure y met ses « tripes ». J’ai perdu mon compagnon âgé de 42 ans il y a maintenant 4 ans…il m’accompagne tous les jours à chacun de mes pas, malgré le fait que j’ai essayé et essaie de « refaire » ma vie. Je m’engage dans des relations qui ne m’apportent que réconfort et dans lesquelles j’apprends à revivre mais surtout à me débattre avec sa perte si violente…je crois en l’amour mais la réalité et que non je ne suis pas amoureuse…et pour le coup je fais su mal malgré moi puisque je ne cherche qu’à voiler mon deuil et me « sauver ». La chute est rude…jusqu’à quelle profondeur vais-je descendre ? Je ne vois pas encore de bout d’île et suis épuisée de nager pour ne rien atteindre, pour moi, pour mes filles.

    • Quand on a construit une relation de plusieurs années voir dizaine d années pour certains avec quelqu un quand on a eu des enfants ensemble on ne refait pas le chemin en qqes jours semaines ou mois avec quelqu un d autre .donnez vous du temps ,le temps de pleurer la perte de sa tendresse de sa complicité bâtie petit à petit le temps d apprendre ce qui vous fait encore sourire ce qui vous apaise …l amour n est pas une course ce n est pas un sentiment que l on dompte c est des habitudes des regards des attentions qui finissent par nous apprivoiser

    • J’ai perdu mon ami le 20 août 2019 je l’ai vu mourir à l’hôpital j’étais seul je n’arrive pas a oublier cette image de la mort qui me hante et me rend triste je me sens très seul malgré mes collègues de travail qui me soutienne pour des raisons financières je suis obligé de déménager je suis obligé de quitter mes souvenirs merci de me lire

      • Suite à la lecture de tous ces messages je voulais aussi y mettre un petit message d’espoir moi aussi j’ai perdu ma moitié le 16 juillet 2019 on a l’impression que tout s’écroule sous vos pieds moi aussi je l’ai vu mourir dans mes bras c’est des moments tellement affreux comment se comporter pour apaiser ces derniers moments des pleurs des crie le médecin les infirmières autour de moi comme vous dites ces moments-làreste gravé être là ne rien pouvoir faire et de le laisser partir en paix cela fait presque5 mois ma moitié mon amour j’ai toujours autant de mal à l’accepter mais j’avance tous les jours un petit peu oui les amis la famille sont là essaie de comprendre mais des moments comme ça de douleur tellement intense qui peux le comprendre on vous soutient on essaie du moins mais le seul moyen c’est de s’accrocher comme elle dit cette dame un rocher et avancer avancer et se dire un jour on arrivera peut-être à trouverun peu de bonheur 40 ans de mariage ce n’est pas rien je souhaite à toutes ces personnes d’essayer d’avancer d’avoir du courage car il en faut et de se dire et de souhaiter l’apaisement arrive sans jamais oublier son amour sa moitié avec qui on attend partager

  • Quand on a rien à dire à une personne qui a perdu sa moitié, on se tait. Surtout quand on a pas encore vécu un tel chagrin. Nul ne brave un concours pour perdre son compagnon, auquel cas on s’arranger ait à l’échouer. Certains mauvais consolateurs ne comprennent pas l’existence, d’un puissant amour sans argent, dénué de tout intérêt. Et que c’est ce type d’amour quand il se brise, laisse un chagrin éternel. J’ai même été brutalisée par des personnes très proches qui la même semaine de l’enterrement de mon compagnon, me posaient des ultimatum sur des choix à venir, dommage, mais un proverbe ne dit t’il pas  » qu’il pleut sur tous les toits » . je reste constante, je l’ai aimé, je l’aime, et je l’aimerai éternellement. Rien ne passera, on efface pas une trentaine de vie de paix, de douceur et de sérénité.

  • Boinsoir à touts et à tous,
    Le journal de deuil de Jocelyne m’a motivé à écrire ces mots. Avec les extraits suivis de dates, je me rappelle maintenant clairement de mon propre itinéraire que j’ai suivi dans mon chemin de deuil. Une date m’est particulièrement chère. Quoique la personne que j’ai perdu ne soit pas mon conjoint (comme tous les intervenants) mais une personne qui comptait beaucoup pour moi, j’aimerais tout de même apporter mon témoignage du moment que je porte moi aussi le titre « endeuillée ». Dans mon cas, quelques mois plus tard j’ai eu l’expérience la plus merveilleuse du deuil. J’ai vécu l’expérience de L’OUVERTURE DU CŒUR. Une expérience singulière dans la vie de tout endeuillé. Je la souhaite sincèrement pour tout endeuillé qui aspire à sortir de son tunnel. Comment décrire cette expérience ? Les petits détails de ce vécu sont vraiment uniques en leur genre. Je me sentais gracieusement cheminé vers la perception de plans plus hauts de l’existence : la communication avec les plantes, les arbres, les fleurs, les animaux.. . J’éprouvais de la gratitude pour tout et rien. Le deuil est une force massive qui détruit la structure mentale de l’homme, c’est connu. Mais cette même force qui m’a un jour détruit en prenant la personne qui comptait le plus pour moi m’a réveillé un jour avec plus d’ intensité. Je remercie cette force d’ailleurs d’avoir eu ce pouvoir de me détruire et de me reconstruire de nouveau. Ce n’est pas commun : Je sentais le muscle de mon cœur s’élargir devant mes yeux. Un nouveau cœur se reconstituait. On n’assiste d’habitude pas à sa propre constitution quand on est dans le ventre de sa mère. Mais là, si. On se sent important d’avoir ce privilège. De la joie et du bienêtre découlaient.
    Dans les profondeurs de mon âme il n’y a aujourd’hui que de l’amour pour moi-même et pour l’autre (sans même le connaitre). Quelle magnifique expérience !Après avoir été frappée par un grand malheur et fragilisé par la dureté de la vie et des gens face à l’épreuve du deuil, il me semble que « l’ouverture du cœur » est le plus cadeau du deuil qui nous soit offert.
    Tendres pensées;

  • Bonjour, mon conjoint est décédé en juin 2015, et c’est encore difficile. Ce texte reflète exactement ce que j’ai ressenti, et ressent encore. Je demeure au Québec, Canada. Je tente de trouver sans succès le livre de Mme Damas « Phare dans la tempête du deuil ». Où puis-je le trouver ? Comment le faire venir ici au Canada ?

    Merci encore pour ces témoignages et bon courage à tous ceux qui traverse cette tempête.

  • Bonjour à tous
    Merci beaucoup pour cet article
    Depuis le deces De ma femme et complice depuis 30 ans Elisabeth
    Je me suis tout à fait retrouvé dans ce texte Lee fait de. Nager à contre sens parfois
    Mais par la pratique de la course à pied et de séance d hypnose et les sorties
    Cela n aide le 7 avril cela fera un an. Mon ânge gardien me guide
    Courage à tous et toutes. Action réaction
    Pierre Garcia

  • Bonjour, merci pour cet article qui je pense parlera à beaucoup d’entre nous.
    J’ai 28 ans, j’ai perdu mon mari et papa de nos deux enfants il y a 5 mois alors qu’il en avait 37.
    Je suis encore au tout début de ma brasse, mais j’apprends à passer du temps à contempler ce qui se trouve autour de moi. Cette épreuve aura révélé en moi une furieuse envie de vivre et de me battre pour cela.
    Mon mari est présent dans chacune de mes décisions et je pense à lui 30 fois tous les jours. Mais j’avance aujourd’hui pour moi, loin de l’idée de refaire ma vie, mais de la continuer.
    Nos chemins se sont croisés un jour, nous nous sommes aimés (et tellement en plus!), avions des projets plein la tête dont une bonne partie à été réalisé, nous nous sommes fait grandir mutuellement… et un jour, subitement ça s’est arrêté. Son chemin s’est arrêté en même temps que notre route commune. Il aura fait dévier la mienne, elle est maintenant plus large et plus stable, mais elle ne s’arrête pas. C’est d’ailleurs hors de question.
    Aujourd’hui je suis fatiguée de gérer le quotidien seule, notre maison, nos travaux entamés et nos enfants… mais je sais pourquoi je me bats, pour que nos années de vie commune n’aient pas servi à rien. Pour que son décès n’ait pas servi à rien. Je veux pouvoir en tirer quelque chose de bon, et pour moi sans aucun doute c’est cette rage de vivre qu’il avait et qu’en un sens il m’aura transmise…

    • C est exactement ce que je ressens…Laurent est mort comme ça. ..subitement à 45 ans.. et moi j arrive a me réjouir des 23 ans qu’on a passes ensemble, du chemin qu on a parcouru. De la chance que j ai eu d l avoir rencontré et aime…De la femme que je suis devenue en partie grace à lui… j essaie de prendre les décisions qu’on aurait prises ensemble…lui un peu plus dur que moi…je découvre ma vie sans lui physiquement…mais il est en moi éternellement..notre amour est la..il me nourrit encore…j ai l intime conviction que la vie est belle malgré tout…il a ensoleillé ma vie… et le soleil est en moi mAintenant..a moi d éclairer mon chemin avec tout ce qu’il m à donne ou ce qu’on a partagé.

      • 46 ans veuve depuis 1an et demi avec mon garçon de 7ans.

        ce que vous dites fait écho en moi ……

        Notre vie bascule dans un chaos total, nos émotions nous emmènent au coeur d’un volcan en éruption où règne colère ,tristesse, révolte…
        il faut supporter le quotidien en trouvant la force de porter mon enfant.

        je suis une Wonder woman !!!ou tout au moins ,une femme courageuse par ce que tout autour de moi devient une lutte ,un combat.

        je trouve la force:
        -de sourire et de rire avec mon petit gars,
        -de répondre à ses questions aussi.
        -d’organiser notre quotidien avec tout ce que cela implique comme nouvelle logistique:ménage,lessives,courses,cuisine ,accompagner mon fils dans ses devoirs, ses activités sportives et veiller à ce qu’il soit épanoui.
        -de Travailler seule alors que je le faisais depuis 20ans en Duo avec mon mari; là aussi il a fallu tout réorganiser…accepter d’avoir tout en double, accepter de prendre des décisions,d’en évaluer l’enjeu, d’anticiper, de produire,de vendre seule.
        -de déménager un atelier avec des machines de 900kg.
        -de faire le vide sur 15 ans d’activité à deux.
        -de faire ce que je ne savais plus faire ,de réaprendre, de rompre avec les habitudes du couple.
        -d’avoir une hygiène de vie sans faille, bien se nourrir, bien dormir pour garder le maximum d’énergie.
        -d’ouvrir mon armoire chaque matin en y trouvant sa présence rassurante et à la fois cinglante .
        -de regarder les objets que nous avons choisi ensemble et qui sont présents avec une histoire attendrissante.
        -de me coucher chaque soir dans un lit vide et froid.
        -de regarder mon fils grandir et de découvrir certaines expressions de son papa dans son regard ,dans ses gestes,dans sa morphologie .
        ………………

        Toute cette réorganisation de vie se fait avec violence , le coeur saignant sans répis . il faut avoir la conscience solide et accrochée à la vie pour faire le vide sans oublier.
        Faire le vide pour pour pouvoir le remplir à nouveau avec ce que je suis aujourd’hui.
        Petit à petit l’équilibre se place et je deviens plus sereine.
        mais cet équilibre est sensible et fragile, un rien le déstabilise et je dois redoubler d’efforts.

        Je fais le constat, j’évalue:
        en comptant les 2années de maladie ,cela fait maintenant plus de 3 ans que je suis une marathonienne qui se surpasse sur tous les plans de sa vie.

        Aujourd’hui je me pose et me demande ce dont j’ai le plus besoin.
        et toujours c’est la solitude qui me pèse le plus, le vide, l’absence.
        J’ai besoin d’être entourée, soutenue, écoutée.
        j’ai besoin de douceur de vivre, de trouver une certaine plénitude dans tout ce vide qui rempli mon cœur.

    • Bonjour Laeticia, je suis en train de vivre la même situation que vous. Il y a maintenant 3 semaines, je viens de perdre mon mari. J’ai 28ans et lui 37. Je me retrouve seule avec nos 2 filles. Je suis horrifiée à l’idée de devoir affronter la vie sans lui. J’espère vraiment pouvoir trouver la force nécessaire d’avancer suite à ce cauchemar… C’est tout frais mais comme dans les lignes de cet article, j’ai l’impression que les jours paraissent des semaines et les semaines, des mois, et en même temps c’était hier… Pour l’instant je suis dans la phase du paradoxe. Et j’ai la trouille de l’avenir…
      Elodie

      • L espace temps est chamboulé…. alors qu avant vivre était naturel, ça devient un effort; vivre me demande de l energie maintenant.
        2 mois passé..c etait y a longtemps et c était hier à la fois…le quotidien est lourd à gérer…le boulot difficile de se concentrer…chaque décision a un poids qu elle n avait pas avant…l absence…les repas sans.. les phrases assassines des enfants genre on n est plus une famille… il est parti avec notre passé, notre mémoire, avec moi quelque part…personne ne me connaissait comme lui, ne m aimait comme lui… il m a anesthésié, mon coeur est sec… tout est effort! Et cette pression, les enfants n ont plus que moi…ce dire qu’on ne doit pas mourir..pas tout de suite en tout cas…lourd..très lourd…
        Il paraît que le temps est notre seul allié..soit mon ami, le temps…

        • Je ressens bcp d émotions semblables, d angoisses similaires. Mon mari est décédé d un accident de moto il n y a pas 3 semaines. 38ans, 3 enfants. Le dernier à fête ses 4 ans la semaine dernière. Une partie de moi est morte avec lui, l autre survit pour les enfants. Le temps me paraît si long sans lui. Et cette angoisse comme vous dites, tout ne repose désormais que sur moi, le poids de prendre les bonnes décisions…et arriver à accompagner au mieux leur douleur, la mienne m anesthésiant totalement. Je ne sais pas comment j arriverai à vivre désormais.courage

          • Anaïs,
            Je vous comprends,
            Plus que tout,
            Se faire aider,, le plus possible.

            Affectueusement
            Patrick

      • Bonjour,

        Jai perdu ma femme il y a un peu plus de 1an des suites d’un cancer du sein… elle avait 28 ans.
        Je pensais que gérer cela mais aujourd’hui je pleure tous les jours. Sa presence, ses rires, son regard me manque.
        Quand je regarde notre fille de 3ans, je me dis qu’elle m’a laissé une part d’elle est un tres beau cadeau.
        Cette impression d’avoir etait avec la plus extraordinaire des personnes et puis tout est fini, ce gout amer d’histoire inachevée.
        Je suis triste de tout cela.

    • Bonjour Laëtitia,

      J’ai perdu mon mari au mois d’octobre 2017. Nous étions âgés tout les deux de 28 ans! Mort subite m’a t on dit!! J’étais enceinte de tout juste 5 mois de notre premier enfant!!! C’était juste insoutenable!!! Nous le désirions plus que tout cet enfant… qu’est ce que j’allais faire de cet enfant seule! Il était mon monde et il venait de partir… mon homme avait la rage de vivre, il aimait la vie, il était aimait par tous.
      J’avais le devoir de porter son enfant a terme pour lui voilà ce que je me disais à ce moment là et cela m’a sauvé la vie! Puis peu à peu j’apprends à faire sans lui à reconnaître ma fille comme étant ma fille a moi aussi… elle est magnifique et ressemble beaucoup à son père elle a une joie et une force de vivre… elle me transporte!! Aujourd’hui je peux dire que être enceinte au moment des faits m’a sauvé la vie. Mon bébé réanime mon cœur que je pensais anesthésié. Je pensais que je ne pouvais plus jamais ressentir du chagrin, de la tristesse… quand je la vois malade je suis désarmée, mal!!! Elle est la preuve de ce continent que j’aperçois un peu encore à l’horizon.
      Ça me fend le cœur de voir mes nièces avec leurs papas ou des petites filles avec leurs pères. J’ai mal pour ma fille!!! Son père aurait été un super papa! Il me disait « je me prépare psychologiquement
      a me faire manucurer les ongles, à me déguiser en princesse car je serai son premier sujet »
      Elle a plus son papa!!! Et moi je n’ai plus ce miroir qui me dit que je suis la plus belle!!! C’est un déchirement au quotidien!

      Aujourd’hui je souhaite savoir où est ce que vous en êtes?

      Ps: je ne comprends pas pourquoi est ce qu’il n’y a rien pour les veuve de notre âges!!! J’ai contacté plusieurs associations à cette époque et aucune d’elle n’a été capable de me prendre en charge.
      La plus m’ont dit que j’étais trop jeune que ça perturberait l’homogénéité du groupe!!!!! En occitanie!!!!!
      Je réfléchis sérieusement à monter une association pour les « jeune » veufs(ve)
      Ooooh que oui les jeunes aussi perdent des personnes qu’ils aiment!!!

      • bonjour Yasmine, je me retrouve dans tes mots, mon conjoint est décédé à l’âge de 31 ans de façon brusque dans mes mains en juillet dernier, d’un AVC parait-il , moi j’ai 25 ans et nous étions ensemble depuis 8 ans ( ces mon 1er amour), nous avons une fille de 4 ans et je suis dévastée d’autant plus que comme je suis jeune et je suis ivoirienne ( Afrique), ici je ne suis pas perçu comme une veuve, tout le monde banalise mes émotions et il n’y a aucun forum ou groupe de soutien pour en parler. j’aimerais échanger avec toi si possible pour qu’on puisse se soutenir moralement et en parler

      • Merci Yasmine! MAGNIFIQUE! courage! Vous allez réussir…ensemble!
        ce qui m’a le plus aidé c’est Dieu, ma Foi, la Communauté St. Jean… des retraites…www.ndcana.com : »j’aime ma feu ma délicieuse femme de plus en plus, de mieux en mieux. » Je vis beaucoup pour notre fille! Amts. G.

      • J espère en effet que vous créerez ou donnerez envie à d autres de créer des groupes pour les jeunes veuves/veufs avec des enfants car en effet c est compliqué de se retrouver dans des groupes ou les personnes dont plus âgées et on perdu leur conjoint a un âge avancé …compliqué aussi d être mélangé à ceux et celles qui ont perdu un enfant …on est encore très en marge comme si notre société ne comprenait pas que la mort frappe à la porte indifféremment de l âge
        Un soir je suis rentrée du travail et mon mari était parti dans son canapé d un infarctus foudroyant …aujourd hui je me reconstruit petit à petit je me suis sentie abandonnée avec nos enfants …ce n était pas prévu comme ça il manque une racine à notre arbre et tenir seule l édifice debout est un challenge dingue qui laisse peu de place et de temps à écouter son cheminement de deuil
        On a besoin face à tout d être accompagnée pour traverser au mieux cette épreuve par ceux et celles qui comprennent en plus de la perte la responsabilité de mener seul(e )des enfants jusqu à leur autonomie

  • bonsoir
    je viens de relire les extraits , deja lus il y a 2 mois, et je me retrouve dans ces textes. Mon mari est décédé début janvier 2018 dun cancer du poumon (reconnu amiante) . Nous étions ensemble depuis 42 ans.
    J ai également lu les messages et je vois que certaines personnes sont dans des situations encore plus difficiles, seules avec de jeunes enfants; il est facile de dire à ces personnes « vous êtes jeunes, vous pourrez rencontrer une autre personne, etc  » mais quand il y a eu beaucoup d amour dans un couple comment faire pour « recommencer » Il est certain que vivre seul (e) est difficile, mais l’absent est toujours tellement présent
    comment ne pas le trahir
    pour ma part j’essaie d être très présente auprès de mes petits enfants, bien que je me sente « vide »
    j avance pour les miens, ils souffrent beaucoup de la perte de leur papa et papy et je ne veux pas leur donner encore plus d inquiétude
    bon courage à tous et toutes

    • Parmis tout les témoignages que je viens de lire c’est le votre qui me parle le plus.Je viens de perdre mon mari le 6 août 2018 après l’avoir soigné 4 mois a la maison, il est mort chez nous. J’ai un chagrin immense, nous avons vécu 36 ans un bonheur sans nuages. Je le vois, je l’entend dans chaque pièces. Comme vous je ne suis bien que dans notre maison.Nous sommes athées mais je voudrais tant le retrouver.

      • Comme vous toutes j’ai perdu mon conjoint,il y a 6 mois, nous étions le miroir de l’autre, à tel point que nous pensions la même chose au même moment. aujourd’hui ce n’est pas seulement l’absence qu’il faut gérer mais apprendre au cerveau à penser seul plus à deux. Nous avions tous les deux perdu notre premier amour jeunes et un jour l’esprit de Dieu nous a guidé l’un vers l’autre. Le coeur est comme un nid de guêpe, il y a une loge pour chacun. Aussi avions nous gardé chacun dans un coin de notre coeur le souvenir de notre premier amour mais nous nous sommes rendus compte que nos précédents conjoints n’étaient pas les êtres qu’il nous fallait.
        Nous avions la même conviction, que nous étions réellement l’être de la vie de l’autre et nous avons éprouvé un amour plus puissant et plus fort que les précédents
        Aujourd’hui je vis avec l’espoir de le revoir et je vis pour qu’il continue à vivre à travers moi.
        J’ai soigné mon époux jusqu’à la fin d’un cancer, il est parti chez nous avec dignité et comme il avait toujours vécu, discrètement, tranquillement d’ailleurs Le médecin du SMUR qui a assisté à ses derniers instants et constaté la mort m’a félicité en m’expliquant que d’habitude dans sa situation il faut shooter les gens à mort mais que lui était parti paisiblement tranquillement chez lui, dans son lit.
        Je suis fière d’avoir été sa femme et même si j’aurais aimé partir avec lui , je vis pour lui afin que son souvenir vivre à travers moi et pouvoir faire respecte sa volonté comme son seul souci était ce qui pourrait m’arriver après son départ mais je m’efforçais de le rassurer.
        Si je supporte les réflexions parfois déplacées des autres c’est parce que je me rends compte que je n’arrive pas à appliquer les conseils que j’ai pu donner aux autres. Les conseilleurs ne sont pas les payeurs.
        Aucun deuil n’est semblable et la réaction au deuil différente. Je pense que la souffrance est proportionnelle à l’amour. Mais vous ne devez pas oublié que vous avez eu une vie sans lui avant et que vous avez eu une vie sans lui avant de le rencontrer et maintenant vous avez à nouveau une vie sans lui mais vous gardez la chose la plus précieuse dans votre coeur et votre esprit , son amour et tout ce qu’il vous a appris et apporté Vivre seule ne doit pas vous angoisser mais vous permettre d’être enrichie de ce qu’il vous a apporté.
        Et n’oubliez pas une chose le mot grec pour cimetière signifie dortoir le lieu ou l’on se repose et d’où l’on se réveille et souvenez-vous que si Dieu a été capable de faire les premiers humains, il est tout aussi capable de rendre la vie en temps et en heure aux gens, aussi soyez juste patiente et demandez lui en attendant la paix du coeur et de l’esprit.

  • Je vous aie toutes lu attentivement, je parcours ce chemin comme vous toutes. Après avoir soigner mon mari pendant trois ans a peu près debout, ce furent presque trois ans alité à domicile, j’ai été le médecin, l’infirmière, tour à tour. J’ai été l’oreille mais pas n’importe laquelle, celle d’une vie partagée et je me suis battue pour rester sa femme avant tout. Dans le même temps j’ai accompagnée ma vieille Maman décédée neuf mois avant lui. Aujourd’hui c’est le vide, une fatigue que je ne savais exister en moi. J’ai toujours l’impression que je vais entendre sa cloche, ou l’entendre m’appeler, la nuit il m’arrive encore de me lever en sursaut pour voir s’il va bien, s’il respire. Je ne suis bien que chez moi, dans ma tanière, et l’écriture m’évite la solitude (pour moi). Retrouver un compagnon, refaire sa vie, des expressions qui ne peuvent prendre sens dans ma tête, j’ai eu 35 ans de Bonheur avec ses hauts et ses bas. Ma prochaine lumière sera de le retrouver, si l’Eternité existe. Il y a de très beaux chants, sur la séparation du à la mort, et l’amour du couple, je m’en nourrit pas mal!!! A vous toutes sur ce sentier juste en apparence le même, je vous souhaite de trouver votre équilibre de vie.

  • Je vous ai toutes et tous lus attentivement. Je venais consulter cet article pour tenter de mieux comprendre la douleur que supporte ma maman actuellement. Elle a admirablement accompagné notre papa jusqu’à son dernier souffle il y a moins d’un mois, alors qu’un cancer du poumon l’emportait pour toujours en moins de 8 mois. Pourtant fringuant et sportif retraité de 66 ans à l’hygiène de vie irréprochable, il avait arrêté de fumer depuis plus de 20 ans, ne buvait que très rarement et en très petites quantités, mangeait bio et local, faisait du sport quotidiennement… En juin 2017 il courait encore un triathlon et pesait 80 kg de muscle. Il est décédé moins d’un an plus tard en ne pesant plus que 53 kg, habillé… Ma maman a donc vécu l’enfer d’un combat qui ne fait que vous faire sentir de plus en plus impuissant. Combat acharné durant lequel mon papa a été d’une combativité, d’une lucidité et d’une dignité incroyable. Et maintenant le second round de ce combat presque inhumain commence, ma maman doit souffrir le vide et le manque de l’homme de sa vie. Ils ont été mariés 42 ans, ont eu 2 enfants, mon frère et moi et 3 petite enfants ensemble. Une vie sociale commune avec des amis de plus de 40 ans… Elle n’est pas seule, nous sommes à ses côtés et je sais aussi que nous sommes nombreux à faire face à ces drames de l’existence, chaque jour. Vous lire m’aide à le ressentir encore plus fort. Merci. Tout ceci aura certainement un sens, à la fin du voyage. Je l’espère.

  • Bonjour à tous, Voilà il y a 10 mois que mon mari est décédé brusquement. J’ai en permanence l’envie de mourir.Je trouve que je n’ai pas de raison de vivre. J’ai peur de la vie.J’arrive à rien faire. Nous n’avions pas eu d’enfant ensemble.Ma belle-fille m’avait demandée d’emmener le cendre de mon mari avec moi. Au début cela me touchait énormément, et plus le temps avance, plus je vis l’absence de mon mari, plus je souffre, plus j’ai mal. j’ai mit son cendre dans notre chambre, avec toutes ses affaires, et nos souvenirs à nous deux, et à chaque fois, je m’y rends, mon cœur s’emballe, et je n’arrête pas de pleurer, je n’ai qu’une envie : mourir aussi.Comme si je lui vois en permanence, et j’ai l’impression de sentir sa présence.Et voir et revoir l’urne.Je n’arrive pas à y croire, mais j’ai toutes les images dans mes yeux, dans ma pensée. Ma seule raison de ne pas passer à la suicide, c’est ma Mère, qui souffre en permanence et tombe souvent malade (elle a problème du cœur) en me voyant en souffrance, et en crise. Je ne suis pas fière pour témoigner, je voudrai demander de l’aide, quoi faire pour pouvoir me lever. Plus de nouvelle de ma belle-famille, ni mes belle-fille+beau fils.Et, aucun soutien moral du côté de ma famille (je veux dire mes soeurs), et je n’ai pas envie de voir mes quelques fidèles amies, pour ne pas leur imposer mon chagrin.Je ne suis plus moi même, je vois le mal partout.Je souffre, je ne trouve pas de raison de vivre.Je vis avec mon mari avec mes souvenirs.J’ai mal.

    • Rachel bon soir je suis daans la mème situation ke toi et je comprend ta douleur parske je la vie .le 18 janvier 2020 jai perdu mon mari ma moitié celui ki etais un don de Dieu pour moi franchement dit se jour là ma vie a basculé je n’tais pas sur ke cest à moi ke cela arrive, perdre son mari je ne suis à personne meme pas mon pire ennémi sans mon mari je voulais mourrire nous n’avons pas u ďenfant et je le regret parske aujourďhui ma vie sens lui est vide , mais ettand croyante j’ai foi en la resurrection des mort donc cette promesse me donne beaucoup de force et ľèpoir de revoir un jour mon mari dans un paradis très proche sur la Terre maispour supporté ma douleur et la prière est mon medicament contre la solitude et apaise mon chagrin Dieu a été ďune grande aide pour moi et je lui suis reconnaissant si je ne le connaissai ps j’aurai sombré dans la depression. Mais petit à petit je me remain et je le souillaite à tous ceux ou celle ki son dans ma situation ke dieu vous bénnisse .

  • Bonjour. J’ai perdu mon mari il y a 14 mois sur 3 jours de temps. Nous allions avoir 53 ans de mariage avec des hauts et des bas. 5 enfants, 11 petits enfants et 2 arriere petites filles dont une qu’il n »a pas connue. Je suis déménagée pour me rapprocher de mes enfants. J’ai choisi cette solution car nous faisions tout ensemble et ne fréquentions personne. Mais je me demande si j’ai bien fait. J’ai l’impression qu’il me manque de plus en plus. Je vais avoir 72 ans. Merci de m »avoir lue. Bon courage à toutes et à tous.

  • J ai perdu ma moitie il y a un mois et jusqu a present on peux dire que cela allait, mais pkys ca viens et moins j y arrive, c est de plus en plus dure et on me dit que cela ne fait que commencer. Maries depuis 47 ans le vide est enorme et les choses ne sont pas faciles a dire meme dans la famille ou les amis proches, donc avec des anonymes peut-être c est plus facile merci de prendre en compte un désarroi profond

  • Bonjour, j’ai perdu ma fille en fin d’année dernière, jusqu’à se jour, c’est très difficile et avec ma conjointe on c’est déchirer, j’ai tout perdu, je ne sais que faire… en tout cas je souhaite à personne cette épreuve c’est terrible

  • Bonjour j ai perdu mon mari le 15 juin 2016

    Je me reconnais dans touts vos témoignages

    J ai mes enfants amies qui mon beaucoup aidées

    Voici quelques mois j ai rencontré quelqu un qui comble mon vide

  • bonjour à tous .
    Je me reconnais dans cet état psychique et physique post décès de mon conjoint ,le deuil est terminé mais il reste présent dans mon esprit.
    tout de suite après le décès j’ai repris mon travail j’étais médeçin à cette periode et retraitée depuis.
    le plus dur fut d’ètre à l’écoute des plaignants. je leur en voulait d’ètre en vie alors que mon mari était mort je n’avais plus d’empathie pour soigner.Je ne pouvais supporter les couples, et forcément on s’isole bien que l’entourage essaie de nous aider. Ensuite une phase de révolte, de solitude et de reprise de son tonus il faut s’assumer , le conjoint est parti il ne reviendra pas physiquement , prendre des décisions seule alors qu’on les prenait à 2.
    garder son chagrin pour soit seule et aller de l’avant vers les autres et un jour on retrouve le plaisir de faire des projets à 2 , de tenir par la main une autre personne sans oublier l’autre, changer d’environnement , faire le tri avec le passé et on avance.
    Courage à tous pour franchir cet étape douloureuse mais passagère il y aura encore des moments de bonheur seul(e) ou accompagné’e

  • Bonjour à tous
    j’ai 46 ans et mon époux est décédé subitement depuis plus de 9 mois. Nous avons passé presque 25 ans ensemble et nous avons 2 garçons. C’est dur d’avancer seul, de prendre toutes les décisions seule, de savoir si nos enfants vont bien. Ils sont grands 17 et 19 ans mais leur papa leur manque. Ma famille, mes amis m’aident beaucoup en m’apportant du réconfort, en continuant à VIVRE. J’ai la chance de pratiquer une activité sportive qui me permet de me libérer, et ça fait du bien. Lorsque je manque un entrainement je suis pas bien. Le sport m’apaise. Mes enfants aussi, on reprit leur activité sportive qu’on a toujours partagé tous ensemble dans des clubs différents. Et je continue de les accompagnés et eux aussi viennent voir mes matchs. Mon travail aussi m’aide. J’ai repris un mois après la perte de mon époux et ça me fait du bien car cela m’oblige à penser à autre chose, à sortir de chez moi. Les personnes qui me connaissent dise que je suis forte mais derrière tous ça et encré au plus profond de moi, il y a cette douleur….. Je passe par des moment de colère car je lui en veux d’etre parti si tot. Puis je me dis aussi mais moi je suis là et je n’ai pas le droit de lui en vouloir car il aurait certainement voulu etre encore parmi nous. J’ai peur de l’avenir, de la solitude.

    • Bonjour

      votre témoignage me touche car je suis dans la même situation aujourd’hui, ma femme s’est suicidée il y a un peu plus d’un mois. J’ai publié un post ce matin sur le site en exprimant ce que je ressens car le tout est extrêmement variable selon les jours et selon ce qu’il se passe dans ma vie.

      Beaucoup de gens me disent que je suis fort, mais ce n’est pas obligatoirement comme ça que je le ressens. Le geste de ma femme est un choix qu’elle a fait et j’aimerai tellement que mes enfants (2) vivent de manière heureuse, et j’aimerai revivre un jour aussi, je sais que ça va être long. Comment tout ça évolue?

      Comment allez-vous après cette période?

      Salutations

      • bonjour Fabofab1, mon mari s’est aussi suicidé peu de temps avant les fêtes de noel 2018! Oui c’était leur choix mais c’est quand même dur à accepter! Nous devions nous séparer et j’avais une autre personne dans mon coeur! Après le décès tout n’était pas aussi simple! Je m’occupe de mes deux filles et j’essaie de gérer le quotidien au mieux! Cette personne tiers m’aide toujours mais ce n’est pas toujours facile de continuer… Angoisses, stress intense, perte de poids et parfois je mets tout de côté et je ris et profite de la vie! Le regard des autres ne m’atteint plus! Nul ne sait ce qui se passe dans un foyer quand la porte est fermée! J’ai essayé qu’il s’en sorte pendant des années mais le mal était plus profond! La culpabilité, on en a toujours et si , si , si !!!!! J’espère avec le temps que ça va s’estomper… J’ai des soutiens heureusement et la belle famille commence à me reparler! Je sais que pour eux ,me rejeter la faute leur permet de déculpabiliser mais c’est lourd à porter. Maintenant je continue la route doucement mais sûrement! Je ne suis pas faite pour vivre seule, j’ai besoin d’une épaule solide! A voir si je l’ai trouvé!!Le temps me le dira! Seulement nul ne pourra m’enlever ces images d’horreur…..

    • Bonjour Nathalie
      Il m arrive la même chose exactement.
      Dites moi comment allez maintenant 3 ans après? J ai besoin d espoir pour aller mieux. Merci

  • Bonjour à tous,

    J’ai dévoré l’article, je l’ai lu et relu!!! Je priais pour ne pas arriver au bout de vos témoignages!!! Je me suis retrouvée dans chacune de vos témoignages!! Les mots dans l’article sont exactement ce que j’ai ressentie et continue de ressentir. Après 12mois j’ai l’impression que je suis au stade au je ne me débat plus pour rejoindre Ce fameux continent mais je n’ai pas encore atteint le premier îlot!!

    Mon identité se résume à un nous donc aujourd’hui je suis juste là! Nos amis étaient des couples aussi donc je me suis rangé gentiment pour ne pas être là 5 roues ou la femme menançeante des autres couples!! De tout façons ils ne pourront jamais comprendre!

    Je témoigne aussi pour dénoncer le fait que aucune association n’a été en mesure de me prendre en charge dans la région de l’occitanie je dis bien aucune pour eux le veuvage précoce commence à 55 ans et du fait que j’avais 28 ans j’aurais perturbé l’homogénéité de leurs groupes voilà ce qu’on m’a dit quand enceinte de 8 mois je cherche de l’aide dans les groupes de parole!! Je cherchais du recule… je tenais Absolument à être avec des personnes qui traversaient la même chose que moi!!!

    Y’a t’il des asso pour les (jeunes) veufs (ve)?? Pourquoi ne pas monter notre association??!! ReCherche d’autre endeuillé

  • Bonjour
    J’ai perdu ma femme il y a un peu plus d’un mois, elle s’est suicidée. Nous vivions ensemble depuis 19 ans, une vie de partages, d’échanges, une vie de symbiose car nous partagions énormément de notre temps l’un pour l’autre. C’est une « dépression » qui l’a emmenée, un geste pour moi incompréhensible, même si mon psy me dit que je réfléchis de manière rationnelle alors que son geste vient d’angoisses (qui a été au moment de son choix envahissante et qui l’a amené à ce geste désespéré) et est donc irrationnelle. Ses crises d’angoisses ont toujours existé et étaient violentes car lorsqu’elle s’exprimait elle s’en prenait principalement à moi, je le vivais mal mais je l’ai toujours aimé de toutes mes forces et donc acceptées.
    Aujourd’hui le fait d’avancer est dur, heureusement que j’ai la chance d’avoir deux garçons car ils me donnent de la force tous les jours juste par leurs présences, je ne leurs en demande pas plus et les laisse vivre ce qu’ils ont à vivre afin qu’ils puissent eux aussi avancer.

    La couleur et la variété de mes sentiments sont au quotidien tantôt très durs à vivre et tantôt apaisés. Je n’arrive pas à les comprendre tous et surtout à des moments pas à les gérer.

    Dans tout ce drame, dans mes amis proches, il y a eu un autre suicide, car leur fille s’est également donné la mort et cela dans les mêmes conditions et pour les mêmes raisons, c’est absolument horrible car j’avais déjà de la culpabilité mais là ça en a rajouté une sacrée couche. Je discute beaucoup avec le père car j’ai l’impression qu’il n’y a qu’avec lui que je peux échanger et ne sais pas si c’est bien.
    Je ne sais pas à qui m’adresser même si j’ai la chance d’être très bien entouré par mes amis, je ne sais pas ce qui me fait du bien mais j’ai l’impression que de communiquer avec des personnes qui ont vécu la même chose que moi m’aide à avancer.

    Nous avions pas mal de projets et aujourd’hui ces projets sont détruits par son absence. Pour mes enfants, pour moi, je souhaite revivre car je sais que son geste n’était pas dirigé contre nous mais était juste un soulagement pour elle, pourtant si dur à accepter…

    • Bonjour Fabofab1, je vous écris car je viens de perdre mon « phare », mon « tout »de la même façon que vous…
      je ne sais quoi faire, avec qui en parler, j’ai deux fils aussi, nous formions une bulle tous les quatre et cette bulle a éclatée…
      Je vous laisse mon mail à tout hasard, une bouteille à la mer…

  • Bonjour a tous,

    je suis Marinette juliana ,ivoirienne (Afrique) .

    merci a vous pour vos conseils,je suis veuve depuis le 30 mai 2018. j’ai 28 et mon mari avais 33 ans,
    nous avons des jumeaux: une fille et un garçon qui ont maintenant 14 mois. je me suis retrouvé dans chacun de vos témoignage, cette mort brusque de mon mari ma emmené a ma crochet plus a DIEU , car nous ne savons quand est-ce que nous aussi nous quitterons la terre un jour.ce n’est pas du tout facile ce que nous traversons , mais seule DIEU est notre réconfort et soutien. sinon perdre celui que tu aime ,c’est difficile de passer a autre chose .
    moi DIEU ma permis de rester forte et je continue de lutter pour mes adorable enfants …

    • Salut à tous, je suis ivoirien âgée de 32 ans. J’ai perdu ma femme, il y a maintenant 7 mois. Je laisse ces quelques mots espérant qu’ils puissent aider les personnes qui me liront comme cela a été mon cas à la lecture de vos propos à tous. Âgée de 28ans à la suite d’une maladie qui dura 4 mois, au cours desquels elle a donné tout ce qu’elle avait: sa force, sa persévérance et aussi sa foi en Dieu, la maladie eu finalement raison de son corps qui s’était considérablement affaibli. Avec nos deux enfants dont le plus grand est âgé de 4ans et la dernière de 2 ans , j’ai l’impression d’être dans un gouffre malgré le soutien des parents et amis. J’ai bien souvent envie, de tout abandonner et si vivre était un contrat, de résilier le mien. J’avance de manière hasardeuse chaque jour qui passe par devoir envers nos enfants. Il y a ces moments ou l’on se sent fort et ceux-là où on se sent vulnérable.

  • Bonjour
    Je me suis également retrouvee dans ces mots. J ai perdu mn mari,le père de mes deux enfants, ma moitié,l amour de ma vie.,il y a presque 3 semaines,dans un accident de moto. Nous avions décidé de tout quitter en métropole pour enfin croquer la vie et profiter de chaque instant à la réunion, dont il était originaire. Nous venions d avoir notre maison la veille, et notre container nous avait été livré le matin même. Il est mort à 350 m de la maison. J ai su aux premières sirènes des pompiers que C était lui. C est comme si o m avait arraché le coeur,comme si on m avait enlevé mes entrailles. Une partie de moi est morte avec lui. L autre partie survie pour mes enfants. Le temps me paraît si long sans lui. Plus rien n a d importance. Plus rien n a de saveur. Le temps ne fait qu accentuer l absence, ce vide immense, cette douleur infinie . Je le vois dans chacun de mes rêves, mais c est une angoisse incommensurable qui m envahit lorsque je me réveille et qu il n est pas là. Tous ces beaux projets que nous avions ensemble, que nous ne vivrons jamais. L avenir ne me faisait plus peur car c était avec lui que je l l’imaginais, et j aurais aimé chacune de ses rides… personne ne peut nous conseiller qui n ait vécu une telle douleur, une telle épreuve. Notre amour est tellement fort, il ne peut s éteindre avec la mort.

    • Bonjour, je me retrouve dans vos mots Anais. Pourtant nous c’est la maladie qui nous a arrachés l’un de l’autre. Mon amour nous a quittés il y a 38 jours, je reste seule avec 2 enfants et comme vous je survis pour elles. Tous nos projets sont anéantis, tout ce que nous avons construit ensemble.
      Le manque est immense et cruel, je n’arrive toujours pas à réaliser que je ne le reverrai plus. J’ai l’impression qu’il va rentrer, et que ce sera la fin de ce cauchemar.
      Je continue à lui parler, embrasser sa photo et dormir avec. Je ne peux pas m’en detacher.

      • Bonjour Sandrine
        Votre message m’a émue…
        Moi aussi j’ai perdue l’amour de ma vie le 17 février 2019 à l’âge de 55 ans.
        J’en ai 53.
        Moi aussi je lui parle. J’embrasse sa photo. Je dors avec sa photo.
        C’est vraiment trop trop dure.
        Malheureusement nous n’avons pas eu d’enfants.
        Je m’accroche à mes parents qui sont âgés.
        Et à ma famille des 2 côtés qui sont formidables.
        Bon courage
        Anna Bella

        • J ai perdu le grand Amour de ma vie il y a 3 mois il est decede brutalement à 3 h du matin je suis brisee je refuse d accepter son depart plus les jours passent et plus cela devient difficile pour moi,52 ans de vie commune en étant toujours ensembles nous ne faisions pas un pas l un sans l autre nous étions si fusionnels nous n avions besoin de personne d autre et ne frequentions personne ,Je me sens perdue désemparée je l ai tant aime je l aime tant et l aimerai toujours mais que c est dur je suis seule je n ai personne .je reste enfermée chez moi son urne est sur la commode dans notre chambre j embrasse aussi sa photo je lui parle je dort avec sa photo dormir est un grand mot toutes les nuits je me reveille à l heure où il est parti. Et je ne supporte plus d éteindre la lumière la nuit .je lui demande de me faire des signes je voudrais tant revoir son visage entendre sa voix ses je t aime.ma vie n a plus de sens je n ai goût à rien je n ai qu’ un seul but le rejoindre j ai 73 ans et songe de plus en plus au suicide.je n ai plus d avenir.jamais je ne pensais souffrir autant avoir aussi mal.les jours les nuits se suivent et se ressemblent oh mon coeur tu me manque tant.
          Pardonnez moi de m etre épanche aussi longuement je ne sais pas si vous publierez mon ressenti si non et bien je considererai ‘qu’il n’en valait pas la peine
          Jocelyne

          Jocelyne

          • oui votre message en vaut la peine. La perte de son compagnon de route est insupportable. Je sais le mien est décédé d’un arrêt cardiaque à la maison il y 7 mois après 48 ans de vie commune. Je me bas tous les jours our survivre. La solitude me pèse énormément . La vie sans lui est plus que difficile mais j’essaie de continuer la route malgré tout pour mes enfants même si ils sont loin (je les vois une fois par mois). Je reste confiance en des jours meilleurs. Gardez confiance JOCELYNE même si c’est difficile et le mot est faible je sais. Le suicide n’est fait que pour pas souffrir ; votre époux aurait il aimer que vous en arriviez là … posez vous la question.opu au contraire ne serait il pas fier d’avoir une épouse pleine de courage ? En tout cas, j’espère que vous trouverez en vous cette force de vivre quoi qu’il en coûte. Bien à vous.

  • Bonsoir à toutes et tous,
    J’ai 32 ans, mon compagnon âgé de 34 ans est décédé le 27 novembre dernier, mort cérébrale… Cela faisait 5 ans et demi que nous étions ensemble. Vous allez me dire 5 ans et demi C est dérisoire par rapport à ce que J ai pu lire dans vos histoires, mais 5 ans et demi éprouvantes avec des hauts et des bas. Quand je l’ai rencontré il avait un problème avec l’alcool que je n’ai découvert que lorsque J ai emmenage avec lui 5 mois après notre début. J ai combattu son alcoolisme pendant 1 an. Il sortait des nuits entières jusqu au lendemain sans que je sache ce qu il faisait, il rentrait bourré, il rentre amoché car avec l’alcool il ne contrôlait plus son trop plein d amour pour les gens, il m’a trompe dans notre propre lit sans se protéger… Plusieurs fois je l’ai suivi dans ses sorties et mis ma vie en danger en plein Paris car des gens voulaient s en prendre à lui car il était vraiment lourd en étant bourre. Une fois je me suis interposée entre lui et un couteau… Puis en octobre 2014 il a décidé de partir en cure sous mon insistance. J ai cru le combat gagné car jusqu en juin dernier il a été clean… Mais non…
    Il est tombé dans la drogue au mois de juin dernier. Je n’ai rien vu venir… En juillet boys sommes partis en voyage et C était parfait. A notre retour je suis partie seule en vacances chez ma famille, lui reprenait le boulot. Le lendemain matin de sa reprise je reçoit un coup de fil de son chef qui me dit qu’il n’est pas au boulot et qu il a envoyé des messages bizarres aux rh. Paniquée je l’appelle et la J eclate en sanglots car J entends à sa voix qu il n’est pas lui même et J ai l’impression d être revenu 4 ans en arrière… Puis toit s est empiré, il consommait de plus en plus, faisait des mélanges explosifs drogues medocs alcool… Entre août et la Toussaint notre quotidien était rempli de cris d engueulades d incompréhension car moi je voulais qu il se soigne car il n’était plus lui même et lui me disait que si C est ça le vrai lui … Il changeait d’avis vis à vis de notre couple chaque jour un coup on reste ensemble un coup on se sépare…. Il était perdu mais drogué a fond et toujours plus… Je ne le voyais quasi plus car il sortait tout le temps parfois 24h ! Il rentrait bourré, drogue… Il prenait en plus plein de médicaments qu il se procurait je ne sais comment… Ajoute à cela des depenses sans compter et etait à découvert des le 10 du mois…
    Le 8.octobre je rentre vers minuit et J ai du appeler la police car il y avait un type chez nous et ils étaient tous les 2 bourrés et ils sniffaient des rails d amphétamines. J ai eu peur pour moi car dans cet état là on ne sait pas de quoi ils étaient capables envers moi. L’interpellation s’est mal passé car mon compagnon a menace les flics avec un couteau à pain et refusait de coopérer. Le lendemain la brigade des stup est venu avec un chien et lui menotté ils ont passé l’appart au crible et ils avaient aussi des soupçons envers moi !! Il est passé en jugement le lendemain et a eu obligation de soin ce que J avais demandé aux flics quand ils m’ont auditionné car je leur ai dit que je ne voulais pas qu il fasse de la prison ni des amendes… mon compagnon m’en a voulu à mort. Puis il est parti en cure le 7 novembre, ils l’ont mis sous méthadone car il l’a demandé. Tout se passait bien en cure, il était content et disait qu il allait s en sortir grâce à cette fameuse méthadone. Le 20 novembre il s’est fait virer car il en a consommé en trop ( il s’en aie procuré auprès d’un ancien patient). Le 21 au soir il a fait un arrêt cardiaque à la maison devant moi , appel aux pompiers… Il a été transporté à l’hopital quasi mort, l’eeg quasi plat et il ne respirait pas par lui même, aucune réponse aux stimuli… Il est resté dans le coma 5 jours avec chaque jour une mauvaise nouvelle de la part des docs. Jusqu au 27 novembre où on m’annonce mort cérébrale…
    Mon monde a est écroulé car malgré tout ça je l’aime plus que tout, et je culpabilise de cette mort car J aurais pu le sauver. J’ai fait de mon mieux lorsque J ai réalisé qu’il ne respirait plus mais en me repassant le film J aurais pu réagir plus rapidement et dans ces moments là chaque minutes est vitale… Le samu et les pompiers ont mis 45 min pour refaire partir son cœur… Beaucoup trop…
    Les docs ont conclu qu’il a fait une overdose de méthadone et en effet à la maison J ai trouvé 21 gélules de méthadone, qu il n’est pas censé avoir ! Car depuis qu il était viré de cure il devait aller tous les matins chercher sa dose liquide de methadone… J aurais dû continuer à le fliquer comme je faisais depuis des mois, J aurais dû appeler les pompiers plus tôt, J aurais dû être plus cool avec lui ces servies mois et moins gueuler il m’aurait peut être dit qu’il avait pris trop de méthadone… En 2016 J ai fait une fausse couche et je me dit que si je n’avais pas perdu le bébé il ne serait jamais tombé dans la drogue car il aurait eu une raison de vivre….
    Depuis sa mort je ne peux plus remettre les pieds dans notre appartement seule car pour moi il y est mort… Des que je me retrouve seule n’importe où je pleure… Tous les soirs au fond de mon lit pareil… Je suis en arrêt de travail jusqu en janvier et plus e’vie d aller bosser… J’ai l’impression que ma vie est foutue, que Jamais je ne pourrais me relever… Les gens me disent que je suis jeune et que je vais refaire ma vie, que J ai toit fait pour lui… Je ne suis pas d accord ! Je sais que lui aimerait que je refasse ma vie et que J aie ce bébé que je désire tant mais pour moi me mettre avec quelqu’un signifie le tromper… Bref je suis perdue, abattue et pire les fêtes de fin d année me déprime encore plus…
    Désolé du pavé

    • bonjour

      pourquoi pave ?

      ma moitie vient de me quitter une overdose de morphine un accident pour calmer une crise d arthrite elle tait limite sur la défonce en general je n etait pas la et moi aussi je culpabilise terriblement mais en sachant que rien n aurait pu y faire reculer pour mieux sauter ? c est une spirale qui a commencer et que rien ne peut stopper c est juste une question de temps le compte a rebours de l autodestruction a commencer et malgré tous nos effort la fin est inéluctable cordialement eric

  • Voilà 8 ans et un mois même un peu plus que j’ai perdu mon mari il avait 51 ans.
    Je me suis perdue dans la solitude dans l’amputation d’une partie de moi-même et aussi découvrir que ceux que l’on pensait amis ne l’étaient pas.
    Depuis 1 an demi je me reconstruis peu à peu, je n’ai pas de vie pas de rencontre. Mon travail m’a sauvé sans parler de nos enfants ( famille recomposée).
    Mes angoisses de la vie sont là en permanence sur le temps qui passe qui effraie. Plus de projets plus de vie à deux la route est longue, mais je fais le maximum pour continuer à progresser.
    A ce jour je me pose des questions de la famille de mon mari. Certains sont restés très proches d’autres non.
    Faut-il poursuivre avec la famille comme si tout continuait ou commencer à s’effacer? Parfois j’ai plus l’impression que je tiens à eux plus qu’eux à moi je pense en mémoire de leur fils frère.
    Je suis consciente de beaucoup de chose et cette relation en dent de scie n’est-elle pas malsaine? Que ce soir pour leur équilibre et également pour le mien.

  • Le 25 décembre 2018
    Le papa de mon fils de 6 ans est décédé D un cancer .
    Il se battait depuis un an et demi et il est décédé le
    Jour de noel ou tout le monde est censé être heureux et en famille à ouvrir les cadeaux .
    Nous étions séparés depuis 3 ans mais toujours en bon terme , c’était mon premier amour J avais 14 ans , celui avec quî J ai vécu 13 ans et je me sens tellement seule de me retrouver avec mon fils sans son papa .
    Je l’ai accompagné jusqu’au bout … Mais je suis anéantie et je trouve que la vie tellement injuste

  • Bonjour, maintenant cela fait un ans et demi qu’il es partie, il es mort d’un cancers , il me manque ,tout les jour, le matin je me lève je pleure, il était tout mon conjoint, un confident, c’est toujours aussi dure, je sens se vide, je me retrouve seule avec mes enfants ados, et c’est dure ,j’ai rencontré un compagnons mais c’est pas pareille, il ne connaît pas tout sur moi, mais Jaime bien il me comble mon vide, il es d’une gentillesse, ont se voir de temps en temps, ont fait des sortir, sa me fait du bien , alors j’avance au jour le jours, mais quand je me retrouve seule mon conjoint me manque,j’en souffre, de se manque ,

  • J ai 86 ans et suis seule apres le deces de mon mari il y a 3 ans Nous avons vecu 62 ans de joies et de peines aussi une belle vie de famille avec nos 4 garçons qui nous ont comblé puis les petits et arrières petits enfants nous formons une tribu je suis donc bien entourée. Mais malgré les années il me manque, je pense autant qu aux jeunes femmes qui s expriment sur le forum car avec la vieillesse le cercle d amis et de relations qui s amenuise et aucune force masculine pour m epauler je souffre et le pleure enormement je tiens le coup par le present avec mes jeunes et par le passé par les bons souvenirs La douleur est la meme que l on soit jeune ou vieille

    • 62 ans de vie commune n’est pas rien. Comme je vous comprends le vide est énorme même si nous sommes entourée rien ne le remplacera, les habitudes de vie, l’attention, l’amour où deux personnes se complètent. Notre mode de vie complètement désorganisé. Une moitié de moi est partie avec lui. Nous avions 44 ans de vie commune. Il allait avoir 63 ans 18 jours plus tard. Je compte les jours qui me rapprocheront de lui. Je ne parviens pas à accepter son départ depuis ce 1er février 2019, malade du coeur mais parti pour des bactéries contractées 11 jours après l’hospitalisation. Comment accepter?

    • J’ai quatre vingts ans et mon mari est mort il y a un an et demi. Quatre mois à l’hôpital et deux mois à la maison en hospitalisation à domicile. Je me disais que j’aurais tellement soin de lui qu’il ne mourrait pas alors que je le savais condamné. Je ne me,remets,pas, je ne me remettrai jamais. Si je n’avais pas mes enfants et ma belle fille qui vient chez moi tous les jours, je me serais suicidée. Nous nous connaissions depuis que nous avions quatorze ans et nous avions cinquante neuf ans de mariage. Je suis révoltée, désespérée, je déteste les gens qui me disent des idioties, je suis jalouse des couples de notre âge qui sont toujours ensemble, c’est honteux, mais je n’y peux rien. La douleur, la,révolte, le manque de goût de vivre sont toujours là et je porte comme un masque devant les gens et même mes enfants, mais la solitude est atroce. Je l’aimais á la folie, comme au premier jour. C’était mon Dieu, mon soutien, l’amour de ma,vie.

      • Bonjour Monique
        Je crois me reconnaître dans votre message
        J’ai 70 ans et ma femme est partie il y a deux ans
        Tous les jours je pleure et qq fois toute la journée
        Comme vous -je crois que je n’en remettrai pas
        Nous avons passé 46 ans de bonheur ensemble sans un nuage
        Mais moi je suis seul ,sans enfants et sans famille
        C’est insoutenable
        Comme vous je suis jaloux des couples qui sont encore ensemble et ça me révolte quand je les vois se disputer
        Je n’ai plus aucune raison ni aucun goût de vivre et tous les jours je pense au suicide

        • courage daniel j’ai perdu ma moitié il y a 4 mois d’un cancer 43 ans de bonheur il me manque terriblement on faisait beaucoup de choses ensemble je pleure aussi tous les jours et je vais souvent le voir au cimetière je suis aussi assez seule dans un petit village de savoie les morts sont des invisibles qui ne sont pas absents on se retrouvera un jour c’est sûre! si vous voulez échanger c’est avec plaisir courage

        • bonjour DANIEL
          Je peux comprendre votre desarroi ayant perdu mon mari il y a 7 mois après 48 ans de vie commune brutalement d’un arrêt cardiaque à la maison. Ceux qui ne vivent pas cette situation ne peuvent pas comprendre. Les amis s’éloigent peu à peu, la famille oublie de vous appeler ; la tristesse fait peur comme si c’était contagieux.
          J’ai 72 ans, 2 enfants qui sont loin et les moments de solitude je connais. C’est très dur ; mais il faut avancer quand même. peut être avez vous un jardin,, un animal de compagnie regardez les fleurs, les arbres et ..Courage Daniel ; je vous envoie de plus belles pensées. Soutenons nous dans ces moments douloureux. Mireille

        • Bonsoir
          Il est 5H du matin et je viens de vous lire , je suis tout à fait dans la même situation que vous , c’est terrible , ma femme vient de décédée du cancer ce 31 décembre 2021 à l’âge de 65 ans après 31 ans de vie commune , moi j’ai 75 ans que faire maintenant ? poutant homme fort soi disant mais maintenant tout petit
          Courage ami dans le malheur
          Pierre

  • j ai 69 ans.voila 5 mois que je suis veuf.mon frere qui habite a cotè aussi va faire 6 ans.le comble nous occupons de notre mére 93 ans qui nous a pas élevè et pense qu a elle.j ai vécu 46 ans de bonheur avec mon épouse dur avec des hauts et des bas de la vie un fils 46 ans et petit fils 10 ans.je suis suivi a ma demande par une psychoterapeute qui m aide.mon épouse hemorragie cerebrale violent deces rapide dans le lit.je ne dors plus dans la chambre.j ai fait papier notaire et vai vendre pour aller ailleurs,couper les souvenirs de la maison.seule solutition pour continuer a vivre. jy pense tout le temps en plus enterrè trés loin a cotè de ses parents.la cicatrice restera jusqu a la fin.la seule chose qui a changè en moi c est que je n ai plus peur de mourir elle étais croyante.alors je me dit que je la rejoindrai un jour avec ce qu il y a ou pas aprés la mort.n a aucune importance.voila,juste pour vous dire continuez,je sai pour l avoir évoquè de notre vivant c est ce qu elle aurait voulu.courage et mes meilleures pensées vous accompagne

  • Bonjour, seigneur j’ai tellement mal au font de mon coeur, aidé moi a avancé, il me manque c’est dure,je sais que faut que j’accepte qui soit partie ,et que j’ai une autre vie seule,c’est pas évident de prendre les décision seule,le changement d’être seule,seigneur aidé moi affronter la vie, je suis devenu susceptibles ,tout m’énerve, je n’est pas demandé cela,j’aimerais avoir une vie paisible, je sais que sa fait partie de la vie, qu’il est partie sa fait partie de la vie, mais comment accepter cela, cela fait un ans et demi que mon conjoint est décédé et c’est dure, j’avais besoin dans parler

  • Je ne sais pas nager et je me pose la question si j’arriverai à franchir un jour l’autre rive. Nous n’étions pas mariés mais notre vie commune a duré 44 ans. Je ne préfère pas m’étaler sur le statut inexistant de concubine endeuillée. Nous avons 2 enfants et 6 petits enfants. 44 ans de bonheur, tendresse, d’attention. Nous nous complétions. Parti le 1er février 2019. Il allait avoir 63 ans 18 jours plus tard. Ce n’est pas son problème cardiaque qui l’a emporté mais une puis deux bactéries attrapées après 12 jours d’hospitalisation. Je comprends tous ces témoignages, je les vis au quotidien. Une vie désorganisée, le choc, l’incompréhension, le déni, l’attente du retour, l’incapacité à se nourrir et faire ses courses. Je suis très entourée. Pas un soir où j’ai dormi seule dans la maison. Amies, enfants, famille se relaient.. Malgré cela je sombre dans le chagrin, l’absence est si présente. Il m’arrive souvent de penser à le rejoindre et dans ces moments je pense aux enfants qui ne peuvent subir un second choc en si peu de temps. Je sais qu’il faut prendre un comprimé, mon aide chimique. Ce qui me permet d’avoir un semblant de normalité pendant 2 jours.

  • Bonsoir à tous . Je me retrouve un peu dans tous vos textes. J’ai perdu mon mari en Mars 2018 , a cause d’une greffe bi-pulmonaire . Il avait 25 ans et moi 22, ca va faire 16 mois samedi et je suis toujours autant perdu dans ma vie depuis qu’il n’est plus la . J’ai débuté cette nouvelle année de deuil assez bizarrement puisque j’ai l’impression de ne’plus rien ressentir a par de la colère tout le temps. .. J’ai l’impression que mon entourage ne comprend pas alors je fais semblant tous les jours semblant d’aller bien de sourire , alors que ce n’est pas du tout le cas … Je n’arrive pas a me projeter dans la vie , il est toujours dans mes pensées . J’ai tres peur de comment va se dérouler ma vie sans lui , il etait tout pour moi mon meilleur ami ,mon confident … j’ai vecu les plus belle annees de ma vie avec lui … Beaucoup d’idees noir viennent se mélanger à ma colère … Je suis sôus anxiolitique depuis presque 3 mois mais rien ne change le chagrin .
    On m’a dit que le temps fera les choses , mais le temps ne fait rien la douleur et toujours aussi grande qu’au début , et même quand je pense avoir avancé et fait quelques pas, la descente fait toujours aussi mal …

    Je vous souhaite a tous une bonne continuation …et beaucoup de courage .

    • bonjour,
      j’ai lu vos messages et je me suis rendu conte qu’il a beaucoup de monde qui SON comme moi, moi aussi j’ai perdu mon conjoint sa va faire deux ans et demi, et je suis toujours seule avec mes enfants, eux ça va ,ils vont bien ils ont la joie de vivre, et sa me fait plaisir, parce que je me dit ont à bien avancer, mais moi au plus profond de moi, ? je suis vide, il me manques, j’en souffres toujours de la solitude, de se manque ,
      j’ai mal à avoir un compagnon, de commencer une nouvelles histoires, pourtant je voudrais bien avoir quelqu’un,pour ne pas rester seule, mais c’est pas évident
      je vous souhaite un bon courage

  • Merci pour votre témoignage. voilà bientot 4 mois que mon mari est parti après un cancer foudroyant qui me laisse seule. Une année de douleur et de souffrance. Voilà il est parti et il ne souffre plus. Je me sens apaisée depuis quelques temps, bien qeu j’ai encore des hauts et des bas, mais je dois continuer comme il me la demander, je dois le faire pour lui, pour nos enfants.
    Je l’aime encore de tout mon coeur et le bruit de ses pas me manque à chaque instant.

  • Bonjour
    Merci pour le partage de vos témoignages et je me trouve dans une situation très compliqué par rapport à ce sujet
    Mon mari est décédé quand j’avais 31 ans il étais l amour de ma vie et je ne pouvais imaginer ma vie sans lui après son décès j’ai pas pu supporter ma situation le faite de me retrouver seule, après 3 mois de son décès j’ai rencontré un ami qui a essayé de me faire oublier mon conjoint on sympathisant avec moi, je l ai croyait car j ai essayé de voir mon conjoint en lui mais au fonds de moi même je ne suis pas convaincu que c est lui mon futur conjoint chaque jour passe
    ma décision se confirme et par la suite j si mis fin de mon histoire avec lui
    Après cette histoire j’ai rencontré un collègue au travail mon histoire avec lui a commencé soudainement au moment que j’etais Entrain de mettre fin de la 1 ère histoire
    Au début j étais pas vraiment concentré car j avais des problèmes avec mon ex et je n ai pas eu le courage de parler avec lui de mon histoire mais lui a découvert mon histoire a sa façon
    Au début il était compressif mais après ma réputure non il me dis souvent qu il est certain que notre histoire va finir mal car il a découvert que lui ai envoyé les mêmes messages que mon ex alors moi je disais que je ne l aime
    J ai essayé de lui ex’lyque Je voyais mon conjoint et que j ai essayé d oublié ma souffrance avec ce regufe mais avec lui non c est autre chose c est lui l homme que je voulais
    Je suis triste et je ne sais pas quoi faire
    C est facile de parler quand on vit pas la situation
    Mais l inverse est difficile

  • Bonjour, sa fait deux ans et demi qu’il es parti, et il me manque j’ai toujours cette douleur au fond moi, sa va être sont anniversaire ,il va avoir 53 ans, et c’est dur

  • Bonjour, j’ai perdu ma moitié le 30/07/20 d’un cancer du pancréas foudroyant. Elle était ma, joie de vivre la mère de mes enfants et surtout ma moitié. Comment voulez vous vivre quand on vous a découpé en deux, avec cette blessure que vous voyez et pansez tous les jours. C’est inhumain, et je vous passe toutes les personnes qui vous lâchent sans raisons . Et bien presque deux mois après son décès je suis tout seul avec les deux enfants à surmonter cette Terrible épreuve . Je vis cette situation comme une punition, car je dois être là pour mes enfants et je n’ai pas le choix. Tous les jours je pleure son absence, mes nuits sont courtes, je vois une psy mais cela ne m’apporte rien. Vous savez personne ne peut comprendre ce que je vis s’il ne l’a pas vécu lui même . Tout le monde vous dit la vie continu, oui c’est vrai mais comment continuer sur une seule jambe. Avec cette plaie ouverte, saignante qui cicatrisera avec le temps mais dans combien de temps. Néanmoins la cicatrice sera toujours là, et je devrai apprendre à vivre avec , tous les jours je me demande pourquoi elle, pourquoi nous? Et cette réponse je ne l’ai pas. J’attends qu’elle me fasse un signe, malgré nos croyances mais qui a t’il après ,la mort exactement ? Mon amour tu me manques…..je suis malheureux brise je meurs à petit feu je n’ai plus goût de rien, plus de projet, plus de projection, je tiens debout et je donne le change pour mes enfants. Putain de vie pourquoi nous laisser être heureux et fonder une famille si s’est pour tout briser subitement et faire souffrir les gens ?

    • Je me retrouve dans vos mots j’ai perdu lamour de ma vie le 14mars 2020 nous vous aimions depuis l’âge de 16ans 51 ans de mariage un amour fusionel je doit avance pour mes enfants mais ma vie c’est arrêté avec lui le midi nous étions ensemble il est partie faire une course a 15heure la Pôlice venez l’annonce sont desce crise cardiaque je PE se a lui se tu cesse je pleure tout les jours ma vie de bonheur est devenu une vie de merde plus de proget plus rien avant je pensé pas a la veillesse maintenant j’ai peur de veillir seule j’aimerais allez le rejoindre il avez 65ans il a travailler toute ça vie depuis l’âge de 14ans voilà le résultat il était motart n’ai garde ça moto je ne m’en me ressoudre a la vendre c’était ça passiont bon courage

  • Bonjour, sa va faire 3 ans que je suis seule, il me manque, j’ai toujours cette souffrance qui es là, une fois mon fils es tombé malade covid19, quand il me la dit j’ai eu peur, peur de le perdre , je ne connaissais pas cette maladie, j’ai eu peur de le perdre,c’était dur ,sa ma fait tout ressortir avec mon conjoint quand il es tombé malade, c’est dur de vivre la perte de quelqu’un

  • On peut « dire » que vous lire est réconfortant, que l’on ne se sent pas « seule », mais moi je vois toutes vos souffrances qui sont le reflets des miennes… Mon conjoint est parti dans un accident de moto, j’étais là avec les enfants (on suivait en voiture, mais dans ce virage, que s’est-il passé ? Personne n’a rien vu !). J’étais là pour qu’il m’entende, pour le réconforter, lui dire de tenir, de respirer, en attendant les secours. Je lui ai répété que l’on était là, moi et les enfants, puis je lui ai caressais la joue et lui répétant « je suis là mon coeur ». Il est finalement décédé dans l’hélicoptère ce 22 décembre 2018, à l’âge de 53 ans, ce soir si doux de pleine lune. Pour moi, il était ma moitié, et j’aimais à le présenter aux autres en ces termes. Ma moitié, mon moteur, mon battant après tant d’épreuves traversées. Moi aussi, j’ai perdu tout cela, plus de 34 ans avec lui, et encore aujourd’hui, je le pleure tous les jours, je le cherche au travers de « signes » (une chanson, une phrase, un nombre,…), j’en ai tant besoin, mais je sais, je sais… Mon entourage aussi me dit très forte, mais on l’est pour les enfants avant tout, et surtout pour lui, pour qu’il soit fier, rassuré depuis là-haut où je le sais bien, libéré de tous les soucis, les jalousies, les méchancetés d’ici-bas, même de sa propre famille qui l’a laissé « tombé », abandonné par des jalousies mal placées, des mensonges : que de mal même en provenance de sa propre mère ou ses frères ! et après son décès, ils ont continué. Ils n’ont pas compris qu’ils continuaient à lui faire du mal… Il n’y a même plus de mot dans le dictionnaire pour les qualifier. Aucun d’eux ne s’est souciait de moi et des enfants, pas un mot, pas un appel… (des coeurs de pierre !). Avec ma moitié, on avait tellement de choses encore à faire ensemble. Comme vous tous, tout s’arrête, et je ne vois pas de fin à cette souffrance, ce manque, cette absence. Je souris, car à quoi bon faire la tête devant les autres, et de toute façon ils ne comprendraient pas, et je sais combien il est difficile d’aider ou savoir comment fait pour aider quelqu’un dans le deuil, je ne les blâme pas, la plupart font ce qu’ils peuvent. Alors je reste dans le silence de mon coeur qui n’en finit pas de saigner. Comme vous, je ne peux pas enlever ses affaires de toilettes, ses vêtements dans l’armoire, son odeur qui me rassure, son dernier livre sur sa table de nuit,… Jusqu’au 08/08/2020, j’ai vécu, survécu, avec toutes ses affaires de moto récupérées après l’accident rangées dans les sacs au pied de mon lit. Le deuil n’est pas explicable, l’idée que l’on se fait de sa durée est une utopie. Mes enfants grandissent sans leur père, mon fils ne veut pas entrer au cimetière, ma fille ne croit pas en un monde meilleur, en l’au-delà. Je suis croyante et cette force m’habite heureusement : chacun sont « truc » ! Je ne sais pas où je vais, mais ce que je suis persuadée que tout est « écrit ». Mon avenir, je ne sais pas, j’ai peur, peur de cette solitude une fois que les enfants feront leur vie. Ma moitié disait toujours et toujours « il faut se faire plaisir. Il faut profiter ! », comme s’il savait… Je l’aime et je l’aimerai toujours. Je compatie à votre douleur et vous souhaite du réconfort quel qu’il puisse être.

  • Bonjour,j’ai perdu ma moitié le 16 septembre 2020 suite à une maladie foudroyante qui l’a emporté en moins de vingt jours,depuis je n’arrive plus à me remettre du décès de ma douce femme que j’aimai tant et que j’aime toujours. Je me retrouve à travers les témoignages des personnes ayant vécu cette douloureuse situation.J’ai pas d’enfants,mes parents sont décédés et je me sens seul.Chez moi chaque coin de la maison,chaque objet me rappellent les souvenirs de mon épouse. Elle avait 45 ans et était d’une douceur et d’une gentillesse incroyable.Durant les neuf années de vie commune,jamais elle ne m’a vexé ou contrarié, c’était une femme exceptionnelle. Que le Bon Dieu l’Accueille en Son Vaste Paradis.

  • Mon mari est décédé le 27 mars 2019 d un arrêt cardiaque à la maison. En 1h30 notre vie a basculé dans l horreur.

    mon corps ainsi que mon âme se détériorent car je n arrive pas à faire mon deuil.

    Jusqu’à faire des crises d épilepsie avec des convulsions et la dernière chute m a valu un traumatisme crânien.

    Les médecins m ont informés que si cela continue que je risque de tomber dans le coma et de mourir.

    C est vrai je voulais rejoindre mon mari mais je n ai pas le droit de lâcher ceux qui m aime et mon mari ne voudrait pas que cela se produise.

    Mais je suis aussi à bout d une succession ou j ai tout géré seule. Je me suis battue pour garder mon domicile car par malheur il y a un premier lit que nous n avons jamais revu depuis plus de 22 ans du côté de mon mari.

    J ai besoin d aide et je ne sais pas vers qui me tourner.

    Ne me parler pas de psy ou autres car au lieu de vous aider ils vous abandonnent car ils ne font pas le poids fasse à la détresse. Pour la raison qu ils n ont pas forcément vécu cela.

    Merci beaucoup pour vos commentaires

    Une femme désespérée sans son mari.

  • Bonsoir après avoir lu quelques messages j’aimerais vous raconter mon désarroi voilà mon papa est décédé le 8 octobre 2018 un décès non attendu bref pendant son hospitalisation et après son décès j’ai beaucoup soutenu ma maman et du faire et refaire tout les papiers ect ma maman étant incapable de gérer tout ça après ducoup moi j’ai le sentiment de ne pas avoir fait mon deuil car je veux rester forte pour ma maman alors que moi même au fond de moi je souffre énormément mais je le montre pas et la depuis quelques moi nous avons remarqué que ma maman est très agressifs dans ses paroles avec tout le monde mais quand on veut lui en parler elle ce braque directement et depuis quelque semaines elle a des sauts d’humeurs et la comme aujourd’hui je l’ai retrouvé en pleure elle me dit j’ai plus de goût à rien et repasse ma vie j’en ai marre ect et quand je lui demande de m’en dire plus et de savoir ce qu’il ce passe vraiment elle me répond je sais pas alors du coup moi qui au fond de moi n’est déjà pas très bien forcément quand je vois ma maman comme ça cela me rassure pas elle me dit qu’elle est fatiguée ect j’ai donc décidé d’aller avec elle voir le médecin après je sais qu’elle a déjà un certain âge mais du coup moi es ce la peur de la perdre presque 3 ans après mon papa es ce que je me voile la face en me disant que ma mama vieilli et que je n’accepte pas es ce et je pense surtout qu’il y a le retour de tout ça et que ma maman vieilli et vois qu’elle n’arrive plus à faire ce qu’elle voudrait et que forcément son moral en prend un coup ma maman est quelqu’un de très actif et la on s’aperçoit qu’elle fait de moins en moins de choses bref j’espère que vous allez me comprendre car pas facile à expliquer mais je suis vraiment perdue et je me sent impuissante et ne sais pas quoi faire
    Merci pour ceux qui me liront
    Courage à tous

  • Mon conjoint à la maladie d’Alzheimer depuis plus de 15 ans. Ensemble depuis 35 ans. Ayant déjà été marié tous les 2. Ma belle-famille ne nous a jamais visité quand nous étions ensemble à la maison. Ils ont eu la prétention d’organiser une visite su CHSLD en Juin 2019. Le 24 juin 2019. Ça faisait 24 ans que ces 2 filles avait vu leur père. Sans m’informer , Elles ont réuni les frères et soeurs de mon conjoint qui se sont fait un grand plaisir de d’intimider ainsi. Jamais de nouvelles d’eux. Mon conjoint est en phase 6-7 de la maladie. Ce n’est pas parce que je n’ai pas essayer mais ils sont intraitable envers mou qui ait pris soin de mon conjoint depuis 2011, sans visite, aide de cette famille infâme et intraitable. Supérieur dans leur intimidation envers moi. Ça fait 2 ans qu’il est en CHSLD.. Ensemble depuis 1988. J’ai essayé de me faire aimer par cette odieuse famille qui ne voulait nous inclure dans leur famille. Lors du décès de mon Bien-aimé, je suis tellement humiliée de n’avoir jamais eu d’empathie de ces gens. Criyez-vous que je suis intéressée d’informer cette famille quand mon conjoint décédera : non, non, non. Seule moi m’évitera leur jugements et intimidation et gros chagrin d’être ignorée et isolée, mal traitée par ces gens sans coeur.

  • Bonjour,

    Moi j’ai perdu ma moitie, Ferroudja le 25avril dernier, c’est horrible et terrible, elle a été emportée par la pandémie. Peu de personnes peuvent comprendre l’état d’esprit de
    l’endeuillé. Je vous épargne même certaines réflexions tellement elles sont déplacées et incongrues de certaines personnes
    qui font des calculs.
    Je souffre énormément , la douleur est intense. Ma famille et ma belle famille m’aident énormément. J’ai fait le sermon a Ferroudja de rester
    veuf car elle aurait fait cela sans hésiter si c’était moi qui suis parti. Que j’aurai aimé d’ailleurs. Survivre a sa moitie est un supplice, un chemin de croix sans issu. Tout est chamboulé même les mots n’ont plus le même sens. La maison en premier est devenus terne, fade sans âme
    et sans rien, il y’avait avant une sorte d’esprit qui les animaient, j’ai l’impression qu’ils me tournent le dos. Je continue a charger son téléphone et lui envoyer des messages quotidiens, j’attends aussi qu’elle m’envoie des signes.

    A tous ceux qui souffrent comme moi.

  • Mon mari est mort, il y a presque 3 ans , j’avais 46 ans, lui 54. Ma douleur est tellement grande. Il me manque tellement. Sa douceur, sa gentillesse, sa patience d’ange, son amour, sa manière de me rassurer, moi, la grande angoissée. Notre complicité me manque. Nos fous rires me manquent.
    Je me bats tous les jours pour être debout, pour assurer. Mais je n’ai plus goût à rien. J’ai même l’impression que ma douleur est plus forte qu’avant. J’ai l’impression d’être déconnectée des gens. Je suis en colère…contre tout et tout le monde. Je me sens seule, incomprise. Ma famille n’a pas entendu ma douleur.
    C’est tellement violent la perte de son conjoint.

  • Je viens de perdre mon épouse Danielle subitement, elle avait 58 ans, en pleine forme, très (trop?) active à la maison, à l’église, au travail, dans la vie de la commune, toujours prête à aider l’autre, à donner, à soutenir… elle m’a sauvé la vie quand je l’ai rencontrée il y a 29 ans, je sortais de prison et je filais un très mauvais coton.
    Je me retrouve maintenant avec cet immense vide, ce manque cruel… incommensurable… et 3 enfants à élever. Je suis artisan dans le BTP, je m’occupais de ma boite, elle gérait les affaires de la maison. Tout était à son nom, pour éviter qu’en cas de faillite ils saisissent tout.
    La journée je fais face, pour les enfants, pour les autres, ne pas montrer ma souffrance, ma faiblesse. Je dois faire le tri à la maison, réorganiser la vie de ce qu’il reste de la famille et tout refaire au niveau administratif. Cela m’évite de (trop) penser, même si je ne peux quelque fois empêcher les larmes de couler à l’improviste (une tare pour un ancien para).
    Quand vient le soir, là tout me retombe dessus d’un coup, je ne peux pas craquer devant les enfants, il me faut attendre de me retrouver seul dans ce grand lit vide et froid pour enfin me relâcher un peu.

    je me suis entièrement retrouvé dans cet article, toutes les émotions décrites sont miennes, et cela me « réconforte » quelque peu de savoir que je ne suis pas seul à être passé par là et à ressentir cette dualité à chaque moment de la journée.
    Ce ne sont que des mots, mais je ressent énormément d’empathie pour toute celles et ceux qui passent pas ces terribles moments douloureux et qui ont témoigné ici.

  • J’ai perdu l’homme que j’aimais le 10 juillet 2021 d’une crise cardiaque, il avait 50 ans. Nous ne vivions pas ensemble mais c’était un projet futur. Nous devions officialiser auprès de nos familles dès le mois de Septembre, ayant vécu tous les deux des séparations nous voulions être sûrs avant de nous « engager » auprès de nos familles même si certains n’étaient pas dupes. Je vis donc mon deuil seule, parce que je n’ai pas eu le temps d’avoir une place de conjointe auprès des autres même si pour nous nous étions un couple et que nous faisions beaucoup de choses ensemble. Il avait un handicap physique et j’ avais été déçue de voir que pour certaines personnes de ma famille c’était gênant alors que jamais elles ne m’ont demandé si j’étais tout simplement heureuse. Alors oui je l’étais, non je ne le suis plus, oui je survis mais je n’arrive pas à m’accrocher à ce rocher. Cette douleur est Indescriptible…

  • Bonjour je me reconnais tellement dans votre récit si bien écrit. C est exactement cà. Cela ne fait même pas 1 moi que j ai perdu mon compagnon de 57 ans parti d un cancer qui a duré 3 ans et demi. L avenir s écroule. On avait plein de projets. C etait vraiment l homme de ma vie. Une entente parfaite.
    J aimerais que le temps passe plus vite tellement c est douloureux…

  • Bonjour,
    Je me reconnais tellement dans vos récits.

    Je viens de perdre ma moitié il y a 2 mois. C’est une partie de moi qui est partie avec elle.
    Dans les premières semaines, je recherchais une raison de ne pas la suivre mais mon garçon m’empêche de faire une connerie. Ma douleur et omniprésente et je dois vivre avec. Plus rien ne sera comme avant.
    Un rien me fait penser à elle, ses vêtements, faire des courses, les fleurs dans le jardin, son vélo, etc …

    Au boulot, on me demande de déposer mes congés pour l’été. Mais comment organiser des vacances sans elle ?
    Je viens d ans e ranger ses vêtements dans des cartons avec une douleur dans la poitrine et les larmes aux yeux.
    Sentir ça brosse à cheveux me fait du bien. Mon Dieu que je l’aimais.

    Depuis quelque temps, elle est présente dans mes rêves et ça me fait un bien fou mais c’est tellement improbable que ma conscience me réveille. Je ne comprends pas le sens de ces rêves et j’avouerais que je ne cherche pas à les comprendre.

    Mon fils fait des études et ne rentre que le week-end. Je sais qu’il ne le vit pas très bien mais il n’a pas mal de copain et il ne l’a dit à personne pour ne pas avoir à en parler. C’est son choix mais je le questionne le week-end pour savoir. Je ne voudrais pas qu’il se renferme.
    Je me retrouve tout seul la semaine, elle me manque.
    Tout me manque, son sourire, son odeur, nos conversations, nos rigolades et même nos engueulades.

  • Bonjour à tous . Je lis vos nombreux messages qui expriment votre douleur de la perte d’un être cher. Je voudrais apporter une lumière au bout de ce tunnel qui fait passer par tant d’émotions si fortes. J’ai vécu moi-même un deuil brutal d’un être très proche. Je suis passée par différentes étapes jusqu’à l’acceptation. L’acceptation d’un état à un autre, pour lui et pour moi. J’ai changé et il a changé. Je ne suis plus la même à l’intérieur et lui n’est plus le même à l’extérieur. Invisible mais bien présent, tout comme je suis visible et bien présente. La vie est faite de cycles qui disparaissent et réapparaissent et se transforment. Le renouveau existe bien et se crée positivement quand on a réussi à aider cet être cher désormais invisible, à trouver le chemin de notre coeur pour s’y installer en toute sécurité pour qu’à son tour il nous aide à poursuivre notre vie en l’appréciant deux fois plus qu’avant.

  • J’ai 39 ans J’ai perdu ma conjointe ya 1 ans aujourd’hui j’ai jamais arrêter de lui parler j’entends sa voix jour et nuit la seule chose qui me maintien en vie c’est notre petit chat que je peux pas laisser seule et que je suis obliger de me lève chaque jour juste pour lui je me suis complément isolé je vois plus personne et je ne parle plus à personne les gens te disent mais c’est rien moi h’ai perdu mon mari m’a sœur mon frère…. tu dois vivre mais c’est tellement agaçant la manière au quel il s’exprime je veux même plus continuer et j’ai plus aucune force pour continué

  • Le paradoxe de ce forum est que tous ces messages qui témoignent de tant de souffrance puissent me soigner un peu.
    Sans doute le miracle d’une des plus belles qualité humaine: La compassion.
    Alors j’ajoute ma propre bouteille dans cette mer de tristesse juste parce que « ça fait du bien ».
    On sait tous qu’on doit y passer un jour où l’autre et dans les moments d’insouciance, on demande que ce soit « le plus tard possible ».
    Mais cette semaine j’ai compris que la fatalité se fout de toutes vos demande de recours en grâce.
    Fraîchement veuf depuis une semaine, j’ai vu ma femme mourir sous mes yeux à 58 ans malgré mes gestes de secours désespérés. Elle a été emportée par une maladie que je considérais plus impressionnante que grave, par la force de l’habitude de 37 ans de crises épilepsie plus ou moins aiguës, et une hyper tension sans doute trop négligée.
    Elle était mère de 3 grands enfants, un boulot qui la passionnait et qu’elle comptait continuer jusqu’à plus d’âge.
    On avait des tonnes de projets en commun et moi j’espérais ingénument finir ma vie en vieux couple avec elle.
    Aujourd’hui j’en suis à la phase « sanglots nocturnes dans le canapé » et l’envie constante « d’en parler » partout pour engager une catharsis (forcément prématurée et inefficace à cet instant).
    Comme pour tout les contributeurs/trices du forum je suis perdu, cerné par les objets familiers, les habitudes de couple, les souvenirs des jours heureux et moins heureux.
    L’inhumation n’a pas encore eu lieu. Je n’ose pas aller la voir en chambre mortuaire et moi qui ai toujours été un cartésien pur souche, j’en suis à me demander si « quelque part » elle ne pourrait pas, « de là où elle est », me reprocher cette négligence.
    Je ne sais pas comment je vais m’en sortir sentimentalement, mais même techniquement (oui, elle gérait un peu tout dans la baraque).
    Je suis sous l’eau, d’autant plus que je viens de perdre mes parents dans les mois précédents et les soucis de succession viennent s’accumuler à ceux du veuvage.
    Enfin quoiqu’il en soit … Il va falloir faire face.
    Donc à tous ces gens que je ne connais pas, qui ont vécu ou qui vont vivre ces moments redoutables, je n’irai pas par quatre chemins :
    Je vous embrasse très fort.
    Et ce n’est pas un simulacre. Je ne suis pas très communicatif d’habitude.

  • J’ai perdu mon amoureux le 22 décembre 2022 , nous avons passer les 10 dernières année un à coter de l’autre. Et puis le 22 décembre 2022 il c’est suicider .
    Je n’arrive pas à exprimer ma douleur , je refuse d’en parler car je suis tanner d’entendre tout le monde me répéter les mêmes choses .
    Je me sens tellement seul il me manque tellement , le manque me gruge a l’intérieure de moi .
    Je noie ma peine dans l’alcool , sans alcool je n’arrivent meme plus à sortir de chez moi.
    Voir d’autre amoureux heureux me fait capoter .
    Tout se que je fait me ramène à lui.

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