Le deuil nous emporte dans une tornade d’émotions parfois contradictoires et successives.
Et avec elle, avec le temps qui passe et cette douleur qui ne passe pas, viennent de nombreuses questions. Le vide de l’absence laisse ainsi place dans l’esprit à la remise en question et l’une d’elle se pose : « Suis-je en train de vivre un deuil traumatique ? ».
Deuil traumatique, Hélène Romano nous en parle
C’est si douloureux, si long, que cette interrogation légitime se manifeste nécessairement quand la souffrance est insoutenable. Hélène ROMANO, dans la vidéo que je vous propose aujourd’hui de visionner, nous donne sa réponse.
En effet, le deuil traumatique est le produit de l’inattendu voire de la présence lors du décès.
Les images ainsi figées dans la mémoire, le temps qui se suspend, rendent la perte d’autant plus douloureuse que l’esprit n’y fut pas préparé. Elle nous explique également le sentiment de culpabilité qui peut résulter de l’inertie face au décès imminent et les forces à mobiliser pour apprendre à se pardonner, à pardonner à l’absent pour lui laisser un espace en soi : de l’intérieur.
Deuil pathologique, compliqué, différé
Le deuil traumatique est souvent confondu avec d’autres types de deuils qui peuvent également engendrer des complications diverses. Si vous avez un doute sur votre vécu et souhaitez mieux comprendre les différentes dimensions de ces types de deuils dits pathologiques, différés ou encore compliqués, vous pouvez consulter la seconde vidéo sur le thème du deuil traumatique : à voir également deuils pathologique et compliqué, comment les reconnaître.
Vous retrouverez aussi sur le site un dossier complet sur les étapes du deuil.
Bonjour, oui j’ai assisté au décès de mon époux, pendant trois jours. Pour moi c’était difficile le premier jour ils lui ont administré une petite seringue le le deuxième jour une seringue plus grande le troisième jour une seringue encore plus grande que les précédents je ne supportait plus de le voir dans cet état je l’ai accompagné jusqu’à la fin c’était dure mais je ne regrette pas, avec le recul j’aurais voulu faire tellement plus pour lui mais malheureusement je culpabilise encore aujourd’hui.
Bonjour je vous comprends mon mari est decede en janvier il a eu un cancer du pancreas opreation en juillet 2019 et la ce fut dur il est decedee devant hopital etat de choc son coeur na pas tenu . je suis comme vous je culpabilise jaurais voulu lui dire encore tellement de choses et pouvoir arriver a etre plus presente mais jai fuis devant sa maladie pour moi ce fut ingerable il avait un caractere trempe et ce fut pas simple pour lui et lagressivite due a la maladie et moi cumul de fatigue etc par moment je me dis on est humain et chacun vit et gere comme il peut courage