Tous les livres sur le deuil

Ouvrages sur la mort et la fin de vie


Le grand livre de la mort à l’usage des vivants
Michel Hanus, Jean Paul Guetny, Joseph Berchoud, Pierre Satet : – Albin Michel 2007
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La mort a toujours été ressentie par l’homme comme un mystère douloureux, un événement tragique, voire un scandale. Notre société moderne en a presque fait un tabou : on ne parle pas de la mort, on évite de la montrer, on tente de l’oublier. Alors, lorsqu’elle nous touche concrètement, elle nous laisse d’autant plus désemparés face à de nombreuses questions : Qu’est-ce que la mort ? Qu’en disent la médecine, les philosophies, les religions ? Faut-il la taire ou en parler ? Comment accompagner la fin de vie ? Que faire du corps : dons d’organes, inhumation, crémation ? Comment célébrer des funérailles ? Que dire, que faire, lorsqu’on n’est pas ou peu croyant ? Qu’est-ce que le temps du deuil ? Les rites du souvenir ? Que disent les traditions religieuses sur un  » au-delà  » de la mort ? Plus concrètement : quelles sont les démarches pratiques et juridiques à entreprendre en préparation de son décès ou après celui d’un proche ?

Toutes ces questions sont ici traitées par une centaine de spécialistes de tous horizons : médecins, psychanalystes, religieux et historiens des religions, philosophes, juristes, acteurs du domaine funéraire (Pompes Funèbres Générales). Parmi eux, André Comte-Sponville, Marie de Hennezel, Christophe Fauré, Odon Vallet, Jean Leonetti, David Khayat, Xavier Pommereau, Emmanuel Hirsch, Damien Le Guay, Nadine Beauthéac, Didier Dumas… Des extraits d’œuvres littéraires et deux anthologies – textes à lire lors des funérailles, textes à méditer -, complètent cet ouvrage tout à fait unique, qui apportera au lecteur, quelles que soient ses croyances, une aide pratique, psychologique et spirituelle inestimable.

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Le livre tibétain de la vie et de la mort
Sogyal Rinpoché : Table ronde
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Dans cet ouvrage, Sogyal Rinpoché concilie l’ancienne sagesse du Tibet et la recherche contemporaine sur la mort et les mourants, sur la nature de l’esprit et de l’univers. Il présente de façon claire la vision de la vie et de la mort telle que nous la propose la tradition tibétaine. Il explique notamment ce que sont les  » bardos « , ces états de conscience après la mort qui ont tant fasciné les artistes, médecins et philosophes occidentaux, depuis la publication, en 1927, du Bardo Thödol (le Livre des morts tibétain). Sogyal Rinpoché montre que dans la mort, comme dans la vie, l’espoir existe et qu’il est possible à chacun de transcender sa peur pour découvrir ce qui, en nous, survit et ne change pas. Il propose des  » pratiques  » simples mais puissantes que chacun, quelle que soit sa religion ou sa culture, peut accomplir afin de transformer sa vie, de se préparer à la mort et d’aider les mourants. Ce livre est aussi une introduction à la pratique de la méditation, ainsi qu’aux notions de renaissance et de karma. Le Livre tibétain de la vie et de la mort n’est pas seulement un chef-d’œuvre spirituel, c’est un manuel, un guide, un ouvrage de référence et une source d’inspiration sacrée.

La mort, dernière étape de la croissance
Elizabeth Kübler Ross : – Editions du Rocher 1994
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Des sociétés archaïques aux religions de tous ordres en passant par la civilisation amérindienne, les rituels de mort sont associés aux rituels de naissance. La mort y est envisagée comme compagne invisible dans le voyage de la vie. Aujourd’hui, le regard que les Occidentaux portent sur la mort évolue peu à peu. La peur laisse place à la compréhension, le silence au dialogue et au partage. Dans cet ouvrage lumineux, où différentes visions historiques et philosophiques côtoient les témoignages d’hommes et de femmes qui tentent d’apprivoiser la mort au quotidien, Elisabeth Kübler-Ross nous offre un merveilleux message d’espoir et de vie.

La mort intime – ceux qui vont mourir nous apprennent à vivre
Marie de Hennezel : Robert Laffont 1995
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« Comment mourir ?
Nous vivons dans un monde que la question effraie et qui s’en détourne. Des civilisations, avant nous, regardaient la mort en face. Elles dessinaient pour la communauté et pour chacun le chemin du passage. Elles donnaient à l’achèvement de la destinée sa richesse et son sens. Jamais peut-être le rapport à la mort n’a été si pauvre qu’en ces temps de sécheresse spirituelle où les hommes, pressés d’exister, paraissent éluder le mystère (…)
Ce livre est une leçon de vie. La lumière qu’il dispense est plus intense que bien des traités de sagesse. »

Nous ne nous sommes pas dit au revoir
Marie de Hennezel – Pocket
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Nous ne voulons pas qu’on nous vole notre mort. Nous ne voulons pas que d’autres décident à notre place du moment et de la manière dont nous allons mourir. Quoi de plus légitime dans un monde où l’on meurt le plus souvent à l’hôpital, dans l’anonymat et la froideur technique, entouré d’un personnel pas toujours bien préparé à ces situations ? Nous voulons  » vivre  » notre mort et non pas la subir passivement. Comme l’a si bien dit le poète Rilke, nous voulons porter notre mort comme le fruit de notre vie. C’est à cette condition seulement que nous pouvons rester libre et digne jusqu’aux derniers moments. Qu’on ne vienne pas alors nous déranger sans cesse sous prétexte de prendre notre température, nous forcer à manger ou encore nous imposer des soins inutiles.

Qu’on respecte l’intimité de nos derniers instants !C’est cette mort-là, sans douleur physique, entourée de la tendresse de ceux qui nous sont chers que nous souhaitons. S’agit-il d’un vœu pieux ? Cette mort-là, nous savons bien que nous avons peu de chance de l’avoir. Nous avons nos doutes. Trop d’exemples autour de nous nous ont montré l’ampleur de la désappropriation au moment de la mort. Le pouvoir médical qui contrôle tout, le poids du silence qui empêche de dire à ses proches : « voilà ce que je désire ». Et c’est cette peur que les choses ne se déroulent pas comme nous le souhaiterions, ce manque de confiance dans le monde médical et dans la capacité de nos proches à nous accompagner comme nous le voudrions, qui conduit certains d’entre nous à imaginer que la seule liberté qui leur reste est de décider du moment et du comment de leur mort. D’anticiper leur propre mort.

L’amour ultime
Johanne de Montigny et Marie de Hennezel : Poche 1996
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Notre rapport à la mort est en train de changer, notamment face au sida qui affecte principalement des hommes et des femmes jeunes. Dans le cadre des unités de soins palliatifs et dans quelques hôpitaux, des psychologues, comme Marie de Hennezel et Johanne de Montigny, ont entrepris d’aider ceux qui vont mourir à rester jusqu’au bout des êtres vivants. Mourir dans la dignité, n’est-ce pas le désir profond de chacun, tant pour soi-même que pour ses proches ? Ce livre, qui rend compte d’expériences parfois difficiles, nous fait entrevoir ce qu’il y a d’amour et de respect de l’autre dans l’accompagnement des mourants. Un ouvrage fort, qui nous concerne tous.

L’art de mourir
Marie de Hennezel et Jean Yves Leloup : Robert Laffont 1999
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L’art de mourir est né d’un besoin de connaître les grandes conceptions philosophiques, religieuses, mythiques de l’homme face à la mort afin de mieux sentir en soi ce qu’elles représentaient, et d’y confronter son propre questionnement. Car comment aider l’autre, comment l’accompagner, comment comprendre la souffrance spirituelle d’un mourant si l’on n’a pas commencé par écouter la sienne ?Dans une société fortement laïque comme la nôtre, la spiritualité est presque un tabou, et pourtant, que l’on soit ou non proche d’une religion, dans les profondeurs de tout être humain, la question spirituelle est là, prête à surgir aux moments les plus difficiles de notre vie. C’est pourquoi il est essentiel de permettre à cette dimension d’être présente dans les soins et l’accompagnement ; les soignants, les familles, les malades ont besoin de cette ouverture sur eux-mêmes.

Apprivoiser la mort
Marie Frédérique Bacqué – Odile Jacob
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La mort fait peur. Elle suscite l’incompréhension, provoque des réactions de fuite, des attitudes de rejet. Comment accompagner ceux qui s’en vont? Comment limiter l’isolement de ceux qui restent? Comment atténuer les complications psychologiques liées au deuil ? Comment rendre à la mort sa juste place ? Marie-Frédérique Bacqué montre en quoi l’apprivoisement de la mort passe, pour chacun d’entre nous, par le rétablissement de la dimension symbolique et sociale de la perte et du deuil. La question devient alors celle-ci ; comment une société ayant atteint un certain niveau de développement peut-elle, à l’aube du XXIe siècle, se représenter la mort pour la rendre tolérable ? Faut-il inventer de nouveaux rites, de nouveaux gestes, de nouveaux symboles ? Et si oui, lesquels
Parlons de la mort et du deuil
Pierre Cornillot et Michel Hanus – Editions Frison Roche
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Parlons de la mort et du deuil
Lorsque l’enfant disparaît
Ginette Raimbault : Odile Jacob 1999
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Comment supporte-t-on le drame qu’est la mort de son enfant ? G. Raimbault entend le désarroi auquel sont confrontés de multiples parents lors des entretiens d’aide qu’elle assure en tant que psychanalyste et directeur de recherche à l’Inserm. Certes, chaque histoire de deuil est subjective, mais les comportements profonds s’exaltant de la perte éprouvée, s’ordonnent selon des paramètres sensiblement identiques: tristesse, nostalgie, confusion mentale, rejet, refus, prostration, remaniements symboliques ou imaginaires. C’est même un réapprentissage de la vie que ces parents en deuil doivent opérer.

Ne pouvant pour des raisons déontologiques se référer aux témoignages personnels de ses patients, elle a recours aux paroles d’écrivains et d’artistes célèbres (Hugo, Mallarmé… même Eric Clapton) qui ont eu à pleurer la perte d’un ou plusieurs enfants. Il en résulte un livre magnifique, par le choix des textes qui l’illustrent et la qualité d’écriture de son auteur. –Psychonet.fr — Psychonet.fr –Ce texte fait référence à l’édition Broché .

Livres généraux sur le deuil


Vivre le deuil : de la désorganisation à une réorganisation
Marie France Augagneur : Les Editions Ouvrières 1998
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Vivre le deuil – De la désorganisation à une réorganisation, 4e édition
le deuil à vivre
Marie Frédérique Bacqué : Editions Odile Jacob 1992
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Toutes les civilisations ont apporté des réponses qui aidaient au deuil. Toutes, sauf la nôtre. Les mourants et leurs proches restent le plus souvent seuls, désorientés, désarmés, dans une société qui refuse la douleur, qui valorise plaisir, jeunesse et performance. Au moment où le religieux et les rites s’effacent, où la communauté se disjoint, Marie-Frédérique Bacqué montre qu’il est de notre devoir d’inventer les moyens de faire face à l’écoulement du temps et aux drames qui accompagnent le mouvement même de la vie. Autrement dit, d’apprivoiser la mort.

Les deuils dans la vie, deuils et séparations chez l’adulte et chez l’enfant
Michel Hanus : Editions Maloine 1998
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Dès 1912, dans Totem et tabou, S. Freud place le deuil comme ouverture à la vie psychique, à la pensée. Dans le suspens momentané qu’introduit la vue du cadavre de la personne aimée en surgissent la mémoire et le regret. Et c’est bien toujours de l’absence de la mère et du sein qu’en naissent, en la psyché de l’enfant, les représentations qui permettent de la supporter. Lorsque l’absence dure et signe la perte, le travail de deuil va se déclencher. Il n’est pas toujours lié à la mort de l’objet qui lui donne cependant des caractères particuliers, il est réaction à la perte, élaboration active, travail, sur le traumatisme subi.

Ce travail psychique qui naît précocement et activement avec les premières renonciations narcissiques est un processus qui nous accompagne tout au long de la vie et se réactive après chaque perte, qu’elle soit mortelle ou non. Il est donc à la fois et toujours énigmatique, ne serait- ce que par l’intensité de la douleur qui en est partie intégrante. C’est pour cela qu’il est abordé au travers de cet ouvrage de synthèse dans une perspective pluridisciplinaire : clinique, ethnographie, primatologie, psychologie, psychopathologie, médecine, psychiatrie, pédiatrie. Mais les hypothèses psychopathologiques fondamentales sont psychanalytiques : les relations précoces, l’aptitude au deuil,  » le deuil narcissique « .

Aimer, perdre et grandir. Assumer les difficultés et les deuils de la vie
Jean Monbourquette : Editions Bayard-Centurion
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AIMER, PERDRE, GRANDIR. Assumer les difficultés et les deuils de la vie
Vivre son deuil et croître
Rosette Poletti, Barbara Dobbs : Editions Jouvence
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Comment vivre un changement, une perte, un deuil, une séparation ? Toute perte est douloureuse. Le deuil d’un être aimé est particulièrement difficile à vivre, mais la brisure du divorce, la fin d’une relation intime, l’éloignement de ceux qu’on aime, la perte de son emploi, d’aspects de soi-même lors de maladie ou d’accidents, la perte de possessions, de buts, d’idéal, toutes ces pertes nécessitent un cheminement nommé processus de deuil. Ce processus est un parcours sinueux avec des montées et des descentes. Il représente une expérience intense sur les plans physique, émotionnel, mental et spirituel. Lorsque la perte est là, que l’inattendu ou l’inacceptable arrive, chacun va devoir vivre, à sa manière, cette douleur qui étreint, qui habite l’être tout entier. La connaissance du processus de deuil peut représenter une certaine aide pour ceux qui le vivent.

Le deuil, comment y faire face ; comment le surmonter
Nadine Beauthéac : Le Seuil 2002
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On ne se prépare pas à cet instant qui arrache un être cher à la vie car il n’y a pas de mesure à la souffrance de voir mourir. Nadine Beauthéac nous propose une réflexion sur le deuil au-delà des théories et des idées préconçues. Elle a construit son livre sur des réalités que chacun rencontre avec les transformations provoquées par ce traumatisme. Comment comprendre sa propre souffrance ? Comment faire face au désespoir ? Comment parler de la mort aux enfants ? Comment vivre sans l’autre ? Comment chercher de l’aide ? Comment se reconstruire ? L’auteur analyse les différents aspects du deuil et nous guide pour faire face au choc émotionnel, affronter les obligations matérielles, prendre des décisions importantes et traverser les émotions pour vivre mieux.

Dans cet ouvrage qui s’articule en trois parties, elle fait la part belle aux témoignages forts et authentiques de personnes qui ont perdu un parent, un enfant, un conjoint… Il faut savoir qu’après la grande souffrance, le deuil devient cyclique et intermittent. Nadine Beauthéac le compare à une spirale qui ne prend jamais fin car le chagrin peut ressurgir au fil du temps, de manière forte ou atténuée ; cela n’empêche pas de continuer à vivre, de construire à nouveau, mais sans oubli du défunt comme la société veut nous le faire croire. Chacun accomplit le nombre de spirales nécessaires pour faire évoluer son deuil. Théorie qui, par sa simplicité et sa grande humanité, montre à chacun que reconquérir sa place est possible, qu’intégrer au quotidien la personne décédée, tant que cela est nécessaire, est juste ; ce qui permet à chacun de se transformer pour une vie nouvelle.

Hommes et femmes face au deuil – regards croisés sur le chagrin
Nadine Beauthéac :– Albin Michel
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Lorsque la mort survient dans la famille, hommes et femmes ont souvent du mal à se comprendre. Couples, pères et filles, mères et fils, frères et sœurs, ami/es partagent la douleur de la perte mais s’éloignent. Contenir ses émotions ou laisser couler ses larmes, exprimer sa peine ou rester silencieux, penser ou ressentir, se projeter dans le futur ou être en lien avec le passé…, sont des différences d’attitude qui peuvent ajouter de la souffrance à la souffrance. Nadine Beauthéac, psychothérapeute, spécialisée dans l’accompagnement du deuil, aborde la manière masculine et féminine d’y faire face. En s’appuyant sur la parole des endeuillés, forte, juste, courageuse et lucide, l’auteur montre que si la perte d’un être cher peut séparer les couples et les familles, elle permet également de resserrer les liens. Car apprivoiser lentement l’absence conduit à la redécouverte de la valeur de l’amour.

Surmonter l’épreuve du deuil
Roger Reigner et Line Saint Pierre : Editions Quebecor
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Quand survient la perte d’un être cher, certaines personnes sont, pour diverses raisons, momentanément déstabilisées. Elles ont non seulement besoin d’être écoutées, renseignées et soutenues dans leur épreuve, mais aussi d’être guidées dans leur cheminement. En plus des informations relatives au processus évolutif du deuil, cet ouvrage offre de nombreux exemples de réactions vécues par les endeuillés. Il propose également plusieurs moyens de prévenir les complications, de recouvrer l’équilibre et de reprendre goût à la vie.

À la fin de chaque chapitre, une section intitulée « Temps de réflexion  » invite le lecteur à faire le point sur son expérience et lui permet de suivre, étape par étape, sa traversée du deuil. Bien qu’il puisse s’adresser à toute personne intéressée de près ou de loin par le deuil, ce livre est avant tout un excellent compagnon de route pour les endeuillés. –Ce texte fait référence à une édition épuisée ou non disponible de ce titre.

Livres sur la mort d’un enfant


Apprivoiser l’absence
Annick Ernoult – Delcourt : Les enfants du fleuve, editions Fayard 1992
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Apprivoiser l’absence : Adieu mon enfant
La mort et l’enfant
Elizabeth Kübler Ross : Editions du Rocher 1994
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 » On m’a bien souvent sollicitée d’écrire ce que je pensais des enfants devant la mort, puisque la plus grande partie de ce que j’ai publié concernait les adultes. J’aborde donc ici les questions suivantes : à la dernière phase de la maladie, les enfants diffèrent©ils des adultes ? Les petits enfants se rendent©ils compte que leur mort est proche, même si personne – ni les parents ni le personnel hospitalier – ne leur a révélé la gravité de leur état ? Quelles sont, à différents âges, leurs conceptions de la mort, la nature des activités qu’ils laissent inachevées ? Pendant cette période qui précède la séparation, comment pouvons©nous apporter aux enfants, aux parents et grands©parents, aux frères et soeurs, le secours le plus efficace ? Et enfin, ce qui n’est pas le moins important, pouvons©nous, d’une façon ou d’une autre, réduire le nombre toujours croissant des suicides d’enfants ? Je voudrais vous révéler, amis lecteurs, la certitude intime qu’ont eue des enfants au moment de mourir, afin que vous puissiez, vous aussi, peu à peu, reconnaître l’importance de la voix intérieure qu’il nous faut écouter. J’en suis persuadée, ce qu’il y a en nous d’intuitif, de spirituel – notre voix intérieure -, nous donne la  » connaissance « , la paix, la direction pour passer à travers les orages de la vie sans être brisé. « 

Ce lien qui ne meurt jamais
Lytta Basset : Albin Michel 2007
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 » Aucun livre ne m’a autant coûté. Sa matrice est un journal intime que j’ai entrepris de tenir dès les premières semaines du deuil, après le suicide de notre fils Samuel, âgé de 24 ans… Au plus épais du brouillard qui avait alors avalé tous mes repères, il me semblait discerner quelques lucioles sur le sentier incertain que je suivais en funambule. Cinq ans plus tard, j’ai repris des éléments de ce document autobiographique en les rédigeant à la troisième personne, et en les accompagnant de méditations ou de réflexions formulées en « je ». Déjà, j’avais commencé à aborder publiquement ces sujets demeurés largement tabous dans nos sociétés occidentales : la mort, le suicide, l’au-delà, notre rapport aux réalités invisibles… Et, chaque fois ces interventions suscitaient des confidences de la part de personnes bouleversées qui m’encourageaient à témoigner. Le chemin de vérité qui mène à une Vie plus forte que l’irréparable n’est pas l’apanage des croyants. Le clivage est ailleurs. Il dépend de l’orientation choisie : malgré ou à travers la mort de notre proche, désirons-nous ardemment aller vers ce qui vit ou décidons-nous d’étouffer ce désir en nous ? « 

Vivre après la mort de son enfant – des parents témoignent
Josette Gril : – Albin Michel 2007
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C’est un livre sur l’une des pires expériences que la vie puisse réserver. Une épreuve qui déchire le cœur à jamais. Josette Gril a recueilli le témoignage de quinze parents, six hommes et neuf femmes de tous âges, tous milieux, ayant perdu leur enfant par accident, maladie ou suicide, depuis quelques mois pour certains, de longues années pour d’autres. Comment ont-ils vécu cette tragédie ? Comment ont-ils supporté l’absence impossible à combler, l’immense chagrin dont on pense qu’on ne sortira jamais ?

En nouant sa propre expérience de mère endeuillée à ces témoignages, Josette Gril réfléchit à la spécificité du deuil d’enfant et souligne le rôle fondamental de la douleur – qui dévaste mais aussi garantit qu’on reste vivant – avant de présenter quelques voies empruntées par les parents : groupes de parole, psychothérapie, lecture… Alors que les circonstances de la mort, l’histoire de chacun et de la famille au moment du drame, mais aussi les façons de réagir apparaissent dans toute leur diversité, des points communs se dessinent, qui tissent le lien profond que le livre cherche à établir avec les lecteurs : intégrer l’absence des êtres chers dans notre vie, les porter dans nos cœurs est une façon de ne pas se laisser anéantir, de continuer à les faire vivre.

Parents en deuil
Harriet Sarnoff-Schiff : Robert Laffont 1984
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Il n’est pas d’expérience plus déchirante, plus intolérable dans un destin humain que de perdre un enfant. Les parents en deuil ont souvent le sentiment que personne ne peut les aider parce que ceux qu’ils connaissent ne sont pas passés par cette épreuve. Harriet Sarnoff Schiff, qui a perdu un petit garçon de dix ans, connaît cette souffrance et parle de ce deuil avec des mots simples et justes ; elle sait l’horreur, l’isolement, la culpabilité et l’angoisse, les conflits au sein du couple déchiré parce que l’un ne peut apporter son soutien à l’autre au moment où il le faudrait. Elle sait le désespoir, la honte devant un moment de gaieté et de rire, le vide intérieur, l’insomnie, mais elle dit aussi que des parents en deuil doivent réapprendre à vivre pour leurs autres enfants, pour leur conjoint et pour eux-mêmes.

Elle offre des conseils pratiques, concrets, réalistes qu’elle a tirés de sa propre expérience et de celle d’autres parents éprouvés, de psychiatres et psychologues, de conseillers religieux. Son livre doit aider à affronter la mort imminente ou déjà présente d’un enfant et à reconstruire sa vie,  » après « …

Livres sur le deuil périnatal


L’attente et la perte du bébé à naître
Micheline Garel, Hélène Legrand : – Albin Michel 2005
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À l’heure où la grossesse est ardemment désirée, perdre le bébé qu’on attendait est une véritable blessure, à l’origine d’une souffrance que de nombreuses femmes assument dans le silence et la solitude – si ce n’est dans le désarroi le plus profond. Pour répondre à un réel besoin de réconfort, les auteurs donnent toutes les informations médicales sur la fausse couche et la mort fœtale in utero, sur leurs causes et leurs conséquences, et apportent le soutien psychologique que les femmes qui traversent cette expérience douloureuse sont en droit d’attendre.

S’appuyant sur des témoignages recueillis en milieu hospitalier, ce livre exhaustif et clair, qui intéressera aussi les soignants et les proches, aidera chaque femme concernée à vivre cette période difficile avant d’envisager, si elle le désire, une autre grossesse.

Surmonter la mort de l’enfant attendu – dialogue autour du deuil périnatal
Elisabeth Martineau et Bernard Martino : Chronique sociale 2008
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Lorsque son enfant attendu meurt au lieu de naître, on n’appréhende plus la vie de la même manière. Après l’annonce et l’effondrement, il y a le vide et le manque de sens. Plus rien n’a de goût ni de couleurs. Il faut du temps, beaucoup de temps pour se relever et retrouver confiance dans la vie. Cet ouvrage est d’abord le récit d’une femme qui attendait son premier enfant, mort in utero à quelques jours du terme de sa grossesse. A travers ses réflexions et questionnements de femme enceinte, ainsi que par les lettres que celle-ci écrivait à son bébé, le lecteur vit en direct mais avec beaucoup de délicatesse, la mort, la  » naissance  » et le deuil de Raphaëlle. Dix ans plus tard, Elisabeth Martineau revient sur cet événement douloureux, étape par étape. Avec l’aide de sages-femmes, médecins, psychiatres, ainsi que d’autres parents ayant perdu un enfant autour de la naissance, elle ouvre un véritable dialogue de cœur à cœur sur le deuil périnatal. Des témoignages poignants, des pistes concrètes pour mieux comprendre et avancer.

Parmi les sujets traités : les paroles ou attitudes aidantes ou blessantes ; la communication en famille ; l’impact du deuil sur l’enfant à suivre ; le deuil des pères, des frères et sœurs, des grands-parents ; la reconnaissance juridique de l’enfant mort ; le deuil particulier après une Interruption médicale de grossesse ; la fausse-couche… Quels rites ? Quels gestes ? Quelles traces et enfin, quel sens donner à tout cela ?

Le deuil périnatal : le vivre et l’accompagner
Chantal Haussaire-Niquet 2004
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Le  » deuil périnatal  » définit le deuil consécutif aux décès d’enfants en cours de gestation ou à la naissance. La mort du tout-petit se heurte encore trop souvent à des inadaptations juridiques, sociales et médicales. Comment faire son deuil de ce qui n’a pas existé ? Comment se dire  » parent  » d’un enfant sans nom ?

Comment refaire de la vie après avoir  » donné  » la mort ? Mère de quatre enfants, dont deux bébés décédés, l’auteur a écrit cet ouvrage pour qu’au sortir de la maternité parents et professionnels de l’accompagnement œuvrent ensemble à restaurer la légitimité de l’existence, de la mort et du deuil de l’enfant. A travers quatre rencontres cliniques, cet essai décrit le cheminement douloureux et les problématiques traversés par les parents dans ce  » deuil interdit « . Il présente les outils utilisés en Psychosynthèse qui permettent aux parents d’intégrer le vécu de l’événement dans toutes les dimensions de leur être. Des informations pratiques et des adresses utiles sont répertoriées en fin d’ouvrage. Un livre pour accompagner la transformation de la souffrance en élan de vie.

Le deuil de maternité
Muriel Flis Trèves et René Frydman
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Des parents attendent un enfant. Voilà que frappe la mort. Accidentelle, nécessaire ou vitale, l’interruption d’une grossesse est toujours un choc, un deuil. Mais il n’est pas dans les habitudes d’en parler. Ou plutôt, on minimise cette disparition :  » Patientez ! Vous en aurez d’autres… « … Ce livre est écrit pour permettre à ceux qui veulent être parents de dénouer la perte pour espérer à nouveau.

Livres sur le deuil du conjoint


Quand la mort sépare un jeune couple
Corinne Goldberger : – Albin Michel 2005
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 » C’est un cauchemar, je vais me réveiller « ,  » Pourquoi toi, pourquoi nous ? « ,  » Comment vivre sans toi ? « ,  » Qu’allons-nous devenir avec les enfants ? « … On était un couple, on était deux, et tout à coup, on est un(e). Seul(e).  » Nous deux « ,  » toi et moi « , c’est fini. Chaque année, 30 000 femmes et hommes de moins de 55 ans, mariés ou non, sont confrontés à la perte de l’autre. Aujourd’hui, il y a 360 000 veufs précoces en France dont 80 % ont moins de 40 ans. Et, dans l’immense majorité des cas, le veuvage produit des familles monoparentales.

Or que sait-on des jeunes veufs ? Corine Goldberger les a rencontrés. À travers eux, elle a cherché à comprendre les réactions, parfois déroutantes, que provoque cette expérience parmi les plus cruelles de l’existence. Pour la surmonter, et s’autoriser, un jour, à continuer sa vie et aimer de nouveau. Ce livre s’adresse aussi à tous les proches qui souhaitent aider la jeune veuve ou le jeune veuf et peinent à trouver les mots, les gestes, le ton justes.

La plus que vive
Christian Bobin : Gallimard 1996
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«Tu meurs à quarante-quatre ans, c’est jeune. Aurais-tu vécu mille ans, j’aurais dit la même chose : tu avais la jeunesse en toi, pour toi. Ce que j’appelle jeune, c’est vie, vie absolue, vie confondue de désespoir, d’amour et de gaieté. Désespoir, amour, gaieté. Qui a ces trois roses enfoncées dans le cœur a la jeunesse pour lui, en lui, avec lui. Je t’ai toujours perçue avec ces trois roses, cachées, oh si peu, dessous ta vraie douceur.»Christian Bobin.

Traverser le veuvage
Marie Claire Moissenet : Editions de l’atelier 2004
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Veuves … Veufs… Des mots qui font peur. Et pourtant, ils et surtout elles sont nombreux. Discrets, peu reconnus dans la société, que sait-on de leur vie ? de leur désespoir ? de leur solitude ? Veuve à l’âge de 45 ans, Marie-Claire Moissenet raconte dans ce livre la  » tempête  » que la mort de Pierre, son mari, a représentée pour elle et pour ses proches. Chemin douloureux, fait d’errance et d’accablement, de réorganisations de toutes sortes, de questions qui n’en finissent pas de surgir.

Comment réapprendre à vivre après la mort de l’être aimé ? Au cœur de son désarroi le plus fort, elle découvre peu à peu une autre vie qu’elle accueille comme un bienfait : « Alors qu’une voie semble se fermer, d’autres s’ouvrent. Tout cela façonne une nouvelle personne, une nouvelle façon de concevoir la vie mais aussi la mort, de percevoir comment continuer. Ce qui est certain, c’est que la vie ne peut continuer sans l’autre, sans les autres, sans aussi, de façon très personnelle parfois, le Tout-Autre : Dieu. « 

L’année de la pensée magique
Joan Didion : Grasset 2007
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Une soirée ordinaire, fin décembre à New York. Joan Didion s’apprête à dîner avec son mari, l’écrivain John Gregory Dunne – quand ce dernier s’écroule sur la table de la salle à manger, victime d’une crise cardiaque foudroyante. Pendant une année entière, elle essaiera de se résoudre à la mort du compagnon de toute sa vie et de s’occuper de leur fille, plongée dans le coma à la suite d’une grave pneumonie.

La souffrance, l’incompréhension, l’incrédulité, la méditation obsessionnelle autour de cet événement si commun et pourtant inconcevable : dans un récit impressionnant de sobriété et d’implacable honnêteté, Didion raconte la folie du deuil et dissèque, entre sécheresse clinique et monologue intérieur, la plus indicible expérience – et sa rédemption par la littérature. L’année de la pensée magique a été consacré  » livre de l’année 2006  » aux Etats-Unis. Best-seller encensé par la critique, déjà considéré comme un classique de la littérature sur le deuil, ce témoignage bouleversant a été couronné par le National Book Award et vient d’être adapté pour la scène à Broadway, par l’auteur elle-même, dans une mise en scène de David Hare, avec Vanessa Redgrave.

Livres sur le deuil d’un parent


la mort d’un parent – le deuil de l’enfant
Michel Hanus/ collectif : Vuibert
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Le décès des parents ouvre les portes de la mort ! Tant qu’ils étaient vivants nous nous sentions encore protégés : ils étaient entre nous et notre propre mort. Les voilà partis, c’est maintenant notre tour. Là aussi nos parents nous ont ouvert la route; c’est à nous de la continuer jusqu’au bout. Le projet de ce livre s’est voulu, dès le départ, pluridisciplinaire et francophone. Il s’agissait de donner la parole aux acteurs concernés : aux enfants endeuillés jeunes et moins jeunes dont plusieurs ont accepté d’écrire leur témoignage, aux associations qui les accompagnent et aux professionnels qui leur apportent soutien et compréhension. Cet ouvrage s’inscrit dans un mouvement de renouveau d’intérêt social pour la mort et, à un moindre degré, pour le deuil. Nous souhaitons qu’il participe à cette évolution afin d’encourager la mise en place et la diffusion de bonnes pratiques dans le soutien des personnes en deuil de leurs parents, particulièrement lorsqu’il s’agit d’enfants et d’adolescents.

La mort d’une mère – le témoignage de celles qui ont perdu leur mère trop tôt
Hope Edelman : – Robert Laffont 1996
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La mort d’une mère – le témoignage de celles qui ont perdu leur mère trop tôt.
Comment j’ai vidé la maison de mes parents
Lydia Flem : Seuil 2004
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L’héritage n’est pas un cadeau. Comment recevoir des choses que l’on ne vous pas données ? Comment vider la maison de ses parents sans liquider leur passé, le nôtre ? Les premiers jours, je me persuadai que j’allais  » ranger  » et non pas  » vider  » la maison de mes parents. Il m’arriva plusieurs fois de prononcer un verbe pour l’autre. Combien sommes-nous à vivre sans en parler à personne ce deuil qui nous ébranle ? Comment oser raconter ce désordre des sentiments, ce méli-mélo de rage, d’oppression, de peine infinie, d’irréalité, de révolte, de remords et d’étrange liberté qui nous envahit ? A qui avouer sans honte ou culpabilité ce tourbillon de passions ? A tout âge on devient orphelin.

Surmonter le deuil de ses parents
Alexandre Levy – Larry Cohen : Dunod 2004
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Adulte, perdre son ou ses parents est considéré comme naturel. Pourtant le décès de parents, même âgés, est loin d’être un phénomène neutre. Outre le choc de la disparition, cet ouvrage analyse les réactions en chaîne et les remises en question que provoque la perte de son père ou de sa mère – que ce soit sur l’instant ou bien des mois plus tard. Reconsidération de ses priorités, mariage, divorce, naissance, rapprochement ou éloignement d’avec ses propres enfants, rupture ou reprise d’amitiés, changement d’orientation professionnelle, telles sont les manifestations habituelles qui suivent le deuil des parents, même si nous pensons sur le moment  » bien vivre  » cette étape de la vie.

Les nombreux témoignages recueillis par l’auteur en témoignent elle réveille des angoisses et des interrogations remontant à l’enfance. Ce livre aide à accepter ce que le deuil d’un parent peut faire naître en soi de non rationnel, de brutal et d’incompréhensible pour la personne que l’on pensait être. Il accompagne dans la recherche d’un nouvel équilibre.

Livres sur le deuil après suicide


 
Le deuil après suicide
Michel Hanus : Maloine 2004
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Etudes sur la mort, N° 127, 2005 : Le deuil après suicide
100 réponses sur le suicide des adolescents
Valérie Samouel – Pierre Satet : Tournon 2006
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Le suicide des jeunes est-il lié à la crise d’adolescence ? La crise d’adolescence n’a pas de rapport direct avec la crise suicidaire car elle n’implique pas automatiquement des troubles mentaux. On la définit plutôt comme une phase pendant laquelle le jeune cherche à affirmer son autonomie et à instaurer son propre système de valeurs et ses repères.

Cette période est, malgré l’image qu’en reçoivent les parents, une crise active d’intégration au monde adulte. Le nonaboutissement de cette crise d’adolescence peut, en revanche, conduire indirectement à des comportements suicidaires, si la  » non-intégration  » est ressentie par l’adolescent comme une exclusion ou une incompréhension de son état. On peut donc, dans certains cas, établir un lien entre la crise d’adolescence et la tentation suicidaire. Encore faut-il signaler que la crise suicidaire apparaît alors plus comme un
 » appel à la reconnaissance  » que comme une volonté de disparaître.

Le suicide
étude de sociologie – Emile Durkheim – Puf
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En 1897, Durkheim a déjà publié sa thèse De la division du travail social et son livre sur Les règles de la méthode sociologique, quand paraît Le suicide, aboutissement d’une recherche empirique qui se veut exemplaire de la méthode sociologique. Dans une longue introduction inédite, Serge Paugam explique comment cet ouvrage, qui connut au moment de sa parution un relatif échec et resta pendant près d’un demi-siècle presque ignoré, est devenu un classique et ce pourquoi il reste une référence,  » nul spécialiste de ce sujet ne peut se passer de la lecture de ce texte. « 

Durkheim et le suicide
Christian Baudelot et Roger Establet – Puf
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 » Le suicide  » nous parle du suicide plus que de Durkheim, c’est un livre vivant. Et rares, en sciences sociales, les ouvrages qui survivent à leurs auteurs ou aux circonstances historiques qui ont motivé leur publication.  » Le suicide « , comme d’ailleurs  » L’évolution pédagogique en France « , éveille chez le lecteur un intérêt réel pour le thème abordé. Durkheim constatait dans tous les pays européens une croissance régulière et forte du taux de suicide. Cela est-il toujours vrai au Xxe siècle ? Au XIXe, divorce et suicide croissaient parallèlement. Qu’en est-il aujourd’hui dans notre pays où il se prononce 200 divorces par jour ? Aujourd’hui comme hier, les hommes se suicident beaucoup plus souvent que les femmes.

Pourquoi ? Durkheim a établi le fait, mais les explications qu’il en donne sont inacceptables. Peut-on en trouver de meilleures ? Pourquoi en cent ans l’ouest de la France est-il devenu l’une des régions où l’on se suicide le plus ? Le suicide des jeunes augmente mais demeure aujourd’hui comme hier inférieur à celui des personnes âgées. Pourquoi ? Autant de questions posées par ce livre auxquelles Durkheim n’a pas toujours apporté de réponses. Il nous oblige à réfléchir.

Livres sur l’accompagnement des personnes en deuil


Animer un groupe d’entraide pour personnes en deuil
Annick Ernoult et Dominique Davous : Editions l’Harmattan
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Animer un groupe d’entraide pour personnes en deuil.
Accompagner des personnes en deuil – l’expérience de centre François Xavier Bagnoud
Alain Bercovitz : Erès 2003
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Chaque année, en France, il meurt environ 500 000 personnes. Cet événement, à la fois exceptionnel et banal, touche régulièrement une part importante de la population. Des conjoints, des parents, des amis, des proches doivent continuer de vivre en assumant un manque, une absence, une séparation. Il leur faut accomplir ce qu’on appelle un travail de deuil : donner une place acceptable au souvenir de ce qui a été et ne se poursuivra plus. Bien des personnes n’y parviennent pas toutes seules et recherchent une aide spécialisée.

Les pratiques d’accueil et d’accompagnement de ces demandes, ainsi que les questions qu’elles posent sont présentées ici par les membres d’une équipe pluridisciplinaire qui offre une aide psychologique (entretiens de soutien, groupes d’entraide) à ceux qui s’adressent à elle pour faire face à un décès trop douloureux ou trop obsédant.

Ces professionnels décrivent leur expérience et tentent d’en dégager les principes sous-jacents, les repères qu’ils se sont donnés au cours du temps, les doutes et les interrogations qui subsistent. Ils exposent aussi les conceptions théoriques qui donnent du sens à leur action. Ni exposé dogmatique, ni guide des bonnes conduites d’accompagnement, cet ouvrage montre qu’il s’agit plutôt de cheminer aux côtés de celui qui cherche son orientation tout en lui indiquant des ressources ou des voies qu’il n’a pas perçues mais qui appartiennent au parcours qu’il est en train d’accomplir

Témoignages


Tom est mort
Marie Darrieussecq : POL 2007
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Un simple récit, phrase après phrase sur un cahier, pour raconter la mort de Tom, quatre ans et demi, à Sydney, en Australie. Tom a un grand frère et une petite sœur, il a un père et une mère. C’est elle qui raconte, dix ans plus tard…
Son frère
Philippe Besson : Julliard 2003
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Ils s’appellent Thomas et Lucas et ils sont frères. L’un va mourir, l’autre va l’accompagner. Ils iront se réfugier dans la maison d’enfance, la maison blanche de l’île de Ré. Non pour attendre la mort, mais pour vivre intensément chacune des heures qui leur est donnée. Une histoire d’amour entre deux êtres que la vie avait séparés

Au delà, grandir après la perte
Sophie Davant – Christophe Fauré – Michel Lafon
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L’un des plus beaux sourires de la télévision cache une blessure restée longtemps à vif : le décès de sa mère, d’un cancer généralisé, quand Sophie avait vingt ans. Aujourd’hui, Sophie Davant se penche sur cette douleur récurrente et sur les conséquences qu’elle a eues dans sa propre existence. Elle nous renvoie par là même à nos propres questions face à l’irrémédiable. Doit-on révéler au patient la gravité de son état, et comment le faire ? Pourquoi cette terreur silencieuse autour de celui ou celle qui va mourir et qui a besoin de paroles, de gestes, de tendresse ? Comment peut-on à la fois souffrir de la disparition d’un être cher et sentir en soi l’émergence d’une liberté intérieure qui vous incite à aller au-delà de vous-même ?

Eclairée par sa propre expérience et par le Dr Christophe Fauré, psychiatre et spécialiste en soins palliatifs, Sophie Davant propose des alternatives à nos regrets, remords et autres culpabilisations. Un livre utile à tous ceux qui sont ou seront confrontés à la perte d’un être cher, et à la peur de leur propre finitude. Et, de façon surprenante, un livre au bout du compte formidablement apaisant.

L’enfant interrompu
Chantal Haussaire Niquet : Flammarion 1998
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L’enfant interrompu.
Le voile noir
Anny Duperey : Seuil 1995
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J’avais pensé, logiquement, dédier ces pages à la mémoire de mes parents – de mon père, surtout, l’auteur de la plupart des photos, qui sont la base et la raison d’être de ce livre. Curieusement, je n’en ai pas envie. Leur dédier ce livre me semble une coquetterie inutile et fausse. Je n’ai jamais déposé une fleur sur leur tombe, ni même remis les pieds dans le cimetière où ils sont enterrés. Sans doute parce que obscurément je leur en veux d’avoir disparu si jeunes, si beaux, sans l’excuse de la maladie, sans même l’avoir voulu, quasiment par inadvertance.

C’est impardonnable. Mon père fit ces photos. Je les trouve belles. Il avait, je crois, beaucoup de talent. J’avais depuis des années l’envie de les montrer. Parallèlement, montait en moi la sourde envie d’écrire, sans avoir recours au masque de la fiction, sur mon enfance coupée en deux. Ces deux envies se sont tout naturellement rejointes et justifiées l’une l’autre. Ces photos sont beaucoup plus pour moi que de belles images, elles me tiennent lieu de mémoire. J’ai le sentiment que ma vie a commencé le jour de leur mort – il ne me reste rien d’avant, d’eux, que ces images en noir et blanc.

Elle n’était pas d’ici
Patrick Poivre d’Arvor – Albin Michel
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 » Puisque Solenn a choisi de mettre fin au combat qu’elle menait depuis trois ans contre les démons de sa maladie, je voudrais, comme Patrick, que sa disparition soit un signal d’alarme. J’aimerais que ce livre, écrit dans l’urgence de la douleur, soit un cri vers tous ceux et celles, adolescents ou préadolescents, qui seraient tentés par la terrible impasse du suicide. La souffrance qui se lit dans ces pages, à travers les lettres reçues, est celle, indicible, de Solenn et de milliers d’autres. C’est celle aussi des parents qui assistent, impuissants, à la destruction de leur enfant. Si cette souffrance qui a été la nôtre peut aider tous ceux qui ont été ou vont être confrontés à l’anorexie ou à la boulimie, alors Solenn ne sera pas morte pour rien.  » Véronique Poivre d’Arvor

A Solenn
Véronique Poivre d’Arvor – Albin Michel 2005
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 » Remontées d’innocence, d’espoirs, de souffrance… Véronique a eu, à son tour, besoin de l’écriture pour se souvenir d’une enfant, puis d’une jeune fille que nous avons tant aimée et qui nous manque tellement.  » Patrick. Il y a dix ans, Solenn Poivre d’Arvor mettait fin à ses jours, à l’âge de 19 ans. Sa mère, Véronique, a voulu lui rendre hommage, exprimer la douleur de toute une famille, mais également dire sa solidarité avec tous les parents et adolescents concernés par le drame de l’anorexie.

A l’aube du huitième jour… Capucine
Dominique Davous : L’Harmattan 1997
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La mort a toujours été ressentie par l’homme comme un mystère douloureux, un événement tragique, voire un scandale. Notre société moderne en a presque fait un tabou : on ne parle pas de la mort, on évite de la montrer, on tente de l’oublier. Alors, lorsqu’elle nous touche concrètement, elle nous laisse d’autant plus désemparés face à de nombreuses questions : Qu’est-ce que la mort ? Qu’en disent la médecine, les philosophies, les religions ? Faut-il la taire ou en parler ? Comment accompagner la fin de vie ? Que faire du corps : dons d’organes, inhumation, crémation ? Comment célébrer des funérailles ? Que dire, que faire, lorsqu’on n’est pas ou peu croyant ? Qu’est-ce que le temps du deuil ? Les rites du souvenir ? Que disent les traditions religieuses sur un  » au-delà  » de la mort ? Plus concrètement : quelles sont les démarches pratiques et juridiques à entreprendre en préparation de son décès ou après celui d’un proche ?

A ce soir
Laure Adler : Folio
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Difficile de survivre à la mort de son enfant. Survivre, c’est bien le terme. Et le propos de ce dernier récit de Laure Adler, contant la mort de son fils Rémi, il y a dix-sept ans. Ce sont d’abord des images qui reviennent, remontent des parois de la mémoire, celles d’une grossesse inattendue (et victorieuse), qui voit la narratrice « aspirée dans ce tourbillon centrifuge qu’est la promesse de ce commencement ». Puis des instantanés, fragiles phalènes sur les rives du Styx, que sont l’accouchement, les bains, la couverture bleue du lit de la grande chambre dans lequel vient se caler Rémi, les baisers dans le cou, les échanges de petits babillages secrets entre mère et fils. Enfin des images de la mort à l’œuvre, où l’œuvre fait précisément son lit, passant douloureusement d’une « détresse respiratoire intense » à l’hôpital et de l’hôpital à la « première nuit sans lui » et la fin d’un « à ce soir ».

La mort du fils, le difficile travail du deuil quand le temps ne veut rien effacer… Pour « tenter d’approcher avec les mots cette forme vide en moi, la circonscrire », Laure Adler a choisi d’écrire une expérience intime, dans la sobriété de la phrase. Si le thème est battu et rebattu, le récit n’en reste pas moins juste, sans forcer l’émotion, autour du lien sacré entre mère et fils. –Céline Darner –Ce texte fait référence à l’édition Broché .

L’enfant éternel
Philippe Forest : Gallimard 1997
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«J’ai fait de ma fille un être de papier. J’ai tous les soirs transformé mon bureau en théâtre d’encre où se jouaient encore ses aventures inventées. Le point final est posé. J’ai rangé le livre avec les autres. Les mots ne sont plus d’aucun secours. Je fais ce rêve. Au matin, elle m’appelle de sa voix gaie au réveil. Je monte jusqu’à sa chambre. Elle est faible et souriante.

Nous disons quelques mots ordinaires. Elle ne peut plus descendre seule l’escalier. Je la prends dans mes bras. Je soulève son corps infiniment léger. Sa main gauche s’accroche à mon épaule, elle glisse autour de moi son bras droit et dans le creux de mon cou je sens la présence tendre de sa tête nue. Me tenant à la rampe, la portant, je l’emmène avec moi. Et une fois encore, vers la vie, nous descendons les marches raides de l’escalier de bois rouge.»

L’enfant face à la mort et au deuil


Le petit livre de la mort et de la vie
Delphine Saulière et Rémi Saillard Bayard jeunesse
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Les enfants, comme tous les êtres humains, s’interrogent sur les grandes étapes de la vie, de la naissance à la mort, qu’ils soient ou non confrontés à un deuil. Or, pour dénouer des sentiments d’angoisse ou de tristesse, rien ne remplace la parole et le dialogue. Avec des mots justes et sans se dérober devant des questions difficiles, ce petit guide veut apporter de l’espoir et expliquer que la mort fait partie de la vie et lui donne son sens. Les illustrations pleines de tact et d’humour aident autant que les mots à réfléchir et à comprendre.

Si on parlait de la mort
Dr Catherine Dolto – Gallimard jeunesse
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Après la mort d’un être cher on est malheureux, on a du chagrin. On dit qu’on est en deuil…La mort, on doit pouvoir en parler, même aux tout-petits, leur donner les mots pour comprendre ce qui se passe lorsqu’une personne chère disparaît. Dire la vérité à un enfant lui permet de faire le deuil, d’exprimer son chagrin et de sentir peu à peu que la vie continue et qu’il a le droit d’être content de vivre.

Au revoir Blaireau
Susan Varley – Folio Benjamin
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Un matin, les amis de Blaireau se rassemblent devant sa porte. Ils s’inquiètent parce que leur vieil ami n’est pas venu pour leur dire bonjour comme d’habitude… Un livre plein d’émotion et d’espoir, à lire ensemble.

L’enfant face à la mort d’un proche
Dr Patrick Bensoussan et Isabelle Gravillon – Albin Michel
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Notre époque refuse l’idée de la mort et admet de moins en moins la notion de perte et de séparation.
Et quand un enfant est concerné par la disparition d’un proche, la volonté de le protéger de ce séisme est telle qu’on rend son deuil plus difficile encore. Pourtant, c’est le rôle des adultes de l’accompagner dans cette épreuve. Ce livre répond aux questions les plus fréquentes de l’entourage :

Faut-il lui dire la vérité lorsqu’on sait la personne condamnée ? Que faire s’il refuse d’aller à l’hôpital ou même de parler du malade ? Comment organiser la vie durant cette période troublée ? Comment l’aider à dire adieu ? Comment lui annoncer la mort ? Comment lui permettre de faire face à une mort brutale ? Doit-il aller à l’enterrement ? Le psy est-il un passage obligé ?…

C’est quoi mort ?
Olivier de Solminihac – l’école des loisirs
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Les adultes racontent beaucoup d’histoires, surtout quand les gens disparaissent. D’abord, il y a eu Emile qui est parti avec Jésus faire un grand voyage dans le froid. Et puis le Père Noël qui a emporté grand-mère en échange des cadeaux. Et encore le poisson de Marilyn qui a préféré le paradis des poissons. Franchement, les enfants ne peuvent pas croire n’importe quoi. Parfois même, ils comprennent bien mieux que les grands. Un livre pour les enfants qui aiment déjà lire tout seuls

Grand père est mort
Dominique de Saint Mars et Serge Bloch – Alligram
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Grand-père est mort.
Raconte moi la mort
Claire de Hennezel / Editions du Rocher – 2003
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Taire la mort ne fait pas taire la souffrance : nous ne voulons pas en parler ou nous ne pouvons pas ; elle nous laisse sans voix, sans mots, enfermés dans notre solitude. Face aux enfants, nous tournons autour du mot, comme pour y échapper. Pourtant, il n’est jamais trop tôt pour parler de la mort et la politique silencieuse des adultes fait violence à l’enfant. Dans ce livre-image, nous avons recueilli des textes oubliés, des poésies, des contes de notre planète qui nous ont touchés en tant que psychothérapeute et en tant que mère. Chacun pourra y puiser à son gré, un soutien, une nourriture pour penser ou panser la mort d’un être cher, et se relier à la grande chaîne de l’humanité

Dis maîtresse, c’est quoi la mort
Jeannine Deunff (ouvrage collectif coordonné par) / L’Harmattan – collection Au-delà du témoignage – 2000
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Dis maîtresse c’est quoi la mort ?
La mamie de Rosalie est partie
Sylvie Poillevé & Charlotte Roederer / Flammarion Jeunesse – collection Histoires de grandir – 2004
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Avec Mémé Fleur, les dimanches sont cousus de bonheur. Mais un jour, Rosalie a du chagrin, un gros chagrin : Mémé Fleur est partie pour toute la vie… Pourtant, lorsqu’elle retourne dans le jardin de sa mamie, Rosalie retrouve tant de souvenirs, qu’ils rendent possibles tous les lendemains…

comment parler de la cremation
La Société de Thanatologie, avec le soutien de la Fondation des Services Funéraires de la Ville de Paris, a réalisé un livret Comment parler de la crémation avec mon enfant ?, petit guide illustré à l’attention des parents et des enfants.
Auteurs : Marie-Frédérique Bacqué, Isabelle Hanus, Cynthia Mauro et Hélène Romano. Pour toute commande gracieusement (participation au frais d’envoi) des livrets et informations complémentaires, prière de contacter la Société de Thanatologie.

Le deuil dans la famille


Deuil, histoires de famille
Patrick Bézier, Patrice Cavelier, Sarah Nicaise : – Jacob Duvernet – Audiens 2007
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Patrick Bézier est directeur général de Audiens, groupe de protection sociale pour la retraite, la prévoyance et la santé des secteurs de l’audiovisuel, de la communication, de la presse et du spectacle. Patrice Cavelier est secrétaire général de Radio France. Il était précédemment directeur général adjoint chargé des ressources humaines de RFI. Sarah Nicaise est responsable du service social inter-entreprises du groupe Audiens. Elle est à l’initiative de la série de colloques sur le deuil, co-organisés par Audiens et Radio France depuis 2005. Cette nouvelle édition correspond au colloque de novembre 2007.

Rencontre entre un thérapeute et une famille en deuil : la mort d’Yves
Marie Dell’aniello et Gilles Deslauriers : L’Harmattan 2001
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Rencontre entre un therapeute et une famille en deuil
Vivre le deuil en famille
Rosette Poletti et Barbara Dobbs : Editions Saint Augustin 2001
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Perdre un être proche, un parent, un conjoint, un frère, une sueur, un enfant, c’est traverser un moment sombre et difficile de la vie. Chaque personne affronte cette épreuve en fonction de son âge. de sa maturité émotionnelle, de ses ressources psychologiques et spirituelles. Le deuil est donc un chemin personnel. Mais c’est aussi un événement qui se vit en famille, car nous sommes tous le parent de quelqu’un.

Alors que la société tend à nous individualiser et nous pousse à maîtriser seul les situations de crise. le deuil nous renvoie, parfois brutalement, à la question des liens de famille en même temps qu’il modifie considérablement la famille endeuillée. Ce petit livre envisage les différents « cas de figure » du deuil en famille. selon les différents degrés de filiation et en tenant compte des situations de deuil préparé comme de deuil brutal.

Rosette Poletti est infirmière, pédagogue et psychothérapeute spécialisée dans l’accompagnement des personnes en fin de vie et en deuil. Elle dirige l’Institut de Recherche et de Formation à l’Accompagnement des Personnes en tin de vie, en deuil et en crise (IRFAP) et préside l’Association « Vivre son Deuil » (Suisse). Barbara Dobbs est infirmière, pédagogue et docteur en naturopathie. Elle co-anime depuis de longues années des sessions de deuil et de séparation avec Rosette Poletti.

Films sur le deuil


Ça n’arrive qu’aux autres
de Nadine Trintignant (avec Catherine Deneuve et Marcello Mastroiani) – parents après la perte d’un enfant
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Catherine et Marcello vivent enfermés dans leur maison. Ils parlent, font l’amour, existent à la lumière des bougies sans jamais sortir de la grande chambre où le désordre est roi. Ce refus du monde et des autres n’est pas naturel, ils ont un manque énorme. Avant, heureux, ils étaient trois. Camille, leur petite fille douce, rieuse, fragile, est morte un matin…

Catherine et Marcello forment un couple heureux que rien ne semble pouvoir atteindre. Ils sont pourtant frappés par la mort de leur petite fille Camille, âgée de 9 mois, décédée d’une maladie rare. Le couple, accablé, perd notion de toute réalité et s’enferme dans un profond désespoir rompant tous contacts avec l’extérieur. Ils décident pourtant de quitter les lieux du drame pour aller dans le Sud et croisent sur leur route une fête de mariage…

Des gens comme les autres
de Robert Redford 1982 – famille après la perte d’un enfant
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Famille, je vous hais…me ! Pour son premier film en tant que réalisateur, Robert Redford opte pour un sujet grave et audacieux. Pari gagné ! Plutôt qu’aborder le film d’action qui a établi sa réputation, l’interprète de Butch Cassidy et le Kid se tourne vers le drame psychologique pour décrire la lente désagrégation d’une famille américaine de la banlieue de Chicago. Et c’est bouleversant…À la fois radioscopie d’une famille et drame de l’incommunicabilité, Des gens comme les autres est avant tout un film malaise : malaise d’une mère qui n’assume pas la mort de son fils aîné, d’un fils qui cherche refuge dans la psychanalyse, d’un père qui doute de son amour pour son épouse…

Autant d’éléments qui évoquent le futur La Chambre du fils de Nanni Moretti ou certains Bergman. Des gens comme les autres s’impose également par la subtilité de son scénario, la qualité de sa photographie, aux tonalités automnales, et la justesse de son interprétation. Dans le rôle ingrat de la mère de famille, Mary Tyler Moore, star comique du petit écran US, fait un virage à 180 °. À ses côtés, Donald Sutherland – MASH, Casanova de Fellini, 1900 – redonne là un coup de fouet à sa carrière, tandis que Timoty Hutton – Le Jeu du faucon – s’impose comme la révélation de ce film intimiste et secret, qui évite avec succès tous les pièges du sentimentalisme. Une délicatesse récompensée de quatre oscars en 1980, dont ceux du meilleur film et du meilleur réalisateur. –Sylvain Lefort

In America
de Jim Sheridan – parents après la perte d’un enfant
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Après la perte tragique de leur fils, Johnny et Sarah décident de quitter l’Irlande accompagnés de leurs deux fillettes. En quête d’une vie nouvelle, ils s’installent à New York où leur rencontre avec un artiste tourmenté changera leur existence à jamais…

Ponette
de Jacques Doillon – 1996 – Jeune enfant après la perte d’un parent
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Ponette a 4 ans lorsque sa mère meurt dans un accident. Cette absence lui est insupportable. Elle lui parle, elle l’attend, elle la cherche, avec une certitude, un entêtement de plus en plus grands. Personne ne pourra la convaincre de ne pas la retrouver.

Ponette a 4 ans lorsque sa mère meurt dans un accident. Cette absence lui est insupportable. Elle lui parle, elle l’attend, elle la cherche, avec une certitude, un entêtement de plus en plus grands. Personne ne pourra la convaincre de ne pas la retrouver.

La chambre du fils
de Nanni Moretti 2001 – parents après la perte d’un fils
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Pudique, sensible, émouvant… Les qualificatifs manquent pour exprimer les différentes facettes du film de Nanni Moretti. D’un sujet éminemment douloureux – la perte d’un enfant –, le réalisateur de Journal intime et Aprile a tiré une œuvre bouleversante mais ne sombrant à aucun moment dans le pathos. Après une première demi-heure d’exposition – une famille unie, dont le bonheur est symbolisé par cette scène où tous reprennent en chœur le refrain entonné dans la voiture par le père –, Moretti observe tout en douceur la lente désagrégation de cette cohésion après la mort d’Andréa. Tout entier tourné vers lui-même et son irrépressible sentiment de culpabilité, le père sombre peu à peu, délaissant sa femme, sa fille et ses patients.

Quant aux autres membres de la famille, la mère (Laura Morante, extraordinaire) survit comme elle peut, accrochée à l’espoir de rencontrer un jour celle qui fut l’éphémère petite amie d’Andréa, et Irène choisit de se renfermer sur elle-même. Interprété avec retenue, filmé tout en délicatesse, le long chemin de croix de cette famille a valu à Nani Moretti une très justifiée Palme d’or à Cannes en 2001. Le DVD – impeccable techniquement – offre des bonus intéressants : la conférence de presse cannoise, une interview un peu convenue de Moretti pour la télévision italienne, un court métrage ; mais sans commune mesure avec ce film qui laisse pantelant, bouleversé et rempli d’espoir à la fois. –Michaël Cuq

Giovanni et Paola vivent en harmonie avec leurs deux enfants. Giovanni est psychanaliste. Un dimanche au lieu d’aller courir avec son fils Andréa, il doit se rendre d’urgence chez l’un de ses patients. Andréa part en plongée. Il ne reviendra pas…

Sous le sable
de François Ozon 2001 – après la perte du conjoint
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Chaque été, Jean et Marie partent en vacances dans les Landes. Mais cette année, alors que Marie dort sur la plage, Jean disparaît. S’est-il noyé ? S’est-il enfui ? Marie se retrouve seule face à l’énigme de la disparition de l’homme de sa vie…

Marie et Jean sont un couple aisé avec derrière eux vingt-cinq ans de vie commune. Chaque été, ils partent en vacances dans les Landes et rejoignent leur maison de campagne. Pourtant, cette année, il semble se passer quelque chose de particulier…

PS : I love you
de Richard Lagravenese 2007 – après le décès d’un conjoint
> Lire le résumé <
Holly et Jerry sont un couple amoureux menant une vie parfaite. À la suite de la mort soudaine de Jerry, Holly sombre dans une dépression. C’est alors qu’elle reçoit une lettre, la première d’une série de dix, rédigées par Jerry avant sa mort. Ces lettres, agencées tel un jeu de piste, lui donnent des instructions de choses à faire pour, à terme, tourner la page et enfin réapprendre à vivre…

Holly et Jerry sont un couple amoureux menant une vie parfaite. À la suite de la mort soudaine de Jerry, Holly sombre dans une dépression. C’est alors qu’elle reçoit une lettre, la première d’une série de dix, rédigées par Jerry avant sa mort. Ces lettres, agencées tel un jeu de piste, lui donnent des instructions de choses à faire pour, à terme, tourner la page et enfin réapprendre à vivre… Audio : Français:DD5.1, Français:DD2.0, Anglais:DD5.1, Anglais:DD2.0 Sous-Titres : Français

Le Roi lion
de Walt Disney – Pour les enfants, après le décès du père
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Dans la savane africaine, le lion Mafusa, roi des animaux, et Sarabi donnent naissance à Simba. L’héritier pourrait grandir en paix s’il n’y avait Scar, le frère de Mafusa, dont la soif de pouvoir va le pousser à commettre l’irréparable… Pour le grand plaisir des fans de dessins animés, Le Roi Lion, le plus grand succès des studios Disney (sur le fil, semble-t-il, avec l’aquatique Nemo) sort enfin dans une édition exclusive double DVD. Pour l’occasion, Disney a fait les choses en grand et il y a largement de quoi contenter le chaland : pas moins de deux versions du film, un karaoké, des jeux, des scènes coupées et une suite de documentaires savoureux, appelés « safaris », sur les différents stades de fabrication du film. Un DVD plein de surprises et de magie. Un vrai bonheur au niveau de l’animation. Un cadeau idéal ! –George Maubeuge

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