Lorsque l’on vit un deuil, les mots font souvent défaut pour décrire ce que l’on ressent. On peut se sentir isolé, submergé par ses émotions et surtout bien seul avec sa douleur. C’est pourquoi un fil de discussion a été ouvert sur notre forum pour partager et recueillir les textes et poèmes qui ont aidé et qui aident encore des milliers personnes en deuil.
Vous trouverez sur cette page, notre sélection illustrée de textes sur la mort et le deuil d’un être aimé. Vous pouvez également choisir de les lire lors de la cérémonie d’enterrement pour rendre un dernier hommage au défunt. En espérant, que ces mots puissent un peu adoucir votre peine.
Si vous avez peur d’écrire un message de condoléance de risque de paraitre maladroit, voici un dossier conçu spécialement pour vous aider à rédiger votre texte de condoléance après la mort d’un proche >> « Lettre de condoléances, formules et textes pour écrire un message touchant
Et vous, quelles sont les textes qui vous ont aidé ?
Participez dans les commentaires, nous ajouterons vos contributions.
Quelques textes de réconfort
Il restera de toi…
Il restera de toi ce que tu as donné.
Au lieu de le garder dans des coffres rouillés.
Il restera de toi de ton jardin secret,
Une fleur oubliée qui ne s’est pas fanée.
Ce que tu as donné, en d’autres fleurira.
Celui qui perd sa vie, un jour la trouvera.
Il restera de toi ce que tu as offert
Entre les bras ouverts un matin au soleil.
Il restera de toi ce que tu as perdu
Que tu as attendu plus loin que les réveils,
Ce que tu as souffert, en d’autres revivra.
Celui qui perd sa vie, un jour la trouvera.
Il restera de toi une larme tombée,
Un sourire germé sur les yeux de ton coeur.
Il restera de toi ce que tu as semé
Que tu as partagé aux mendiants du bonheur.
Ce que tu as semé, en d’autres germera.
Celui qui perd sa vie, un jour la trouvera.
Par Simone Weil
Ne restez pas…
Ne restez pas à pleurer autour de mon cercueil,
Je ne m’y trouve – je ne dors pas.
Je suis un millier de vents qui soufflent,
je suis le scintillement du diamant sur la neige,
Je suis la lumière du soleil sur le grain mûr,
je suis la douce pluie d’automne, je suis l’envol hâtif.
Des oiseaux qui vont commencer leur vol circulaire quand tu t’éveilles dans le calme du matin,
je suis le prompte essor qui lance vers le ciel où ils tournoient les oiseaux silencieux.
Je suis la douce étoile qui brille, la nuit,
Ne restez pas à vous lamenter devant ma tombe, je n’y suis pas : je ne suis pas mort.
Par Stevenson
J’ai écrit ton nom…
J’ai écrit ton nom sur le sable,
Mais la vague l’a effacé.
J’ai gravé ton nom sur un arbre,
Mais l’écorce est tombée.
J’ai incrusté ton nom dans le marbre,
Mais la pierre a cassé.
J’ai enfoui ton nom dans mon cœur,
Et le temps l’a gardé.
Si vous recherchez un texte pour la cérémonie d’enterrement, je vous encourage à consulter aussi cette sélection de poèmes sur le deuil et les paroles de ces chansons après le décès d’un proche.
Hier, aujourd’hui, demain
Nous avions ensemble fait tant de choses.
Et voilà que maintenant tu nous quittes.
Nous avons mangé, bu avec toi, nous avons partagé les soucis et les travaux quotidiens.
Avec toi, nous avons partagé tant de projets et tant d’espoirs.
Il y a tant de choses encore que nous aurions voulu faire ensemble.
Mais cela semble s’arrêter aujourd’hui et ce n’est plus ensemble que nous allons réaliser ce que tu espérais.
Nous voudrions nous souvenir de toi, continuer de travailler à tout ce que tu attendais, à tout ce que tu espérais.
Comme un mur, la mort nous sépare, de toi, comme le souffle du vent qui balaie les obstacles,
notre amitié, notre affection et notre espérance s’en iront te rejoindre là où désormais tu nous attends près de Dieu.
Le Petit Prince de Saint-Éxupéry
Cette nuit-là, je ne le vis pas se mettre en route. Il s’était évadé sans bruit. Quand je réussis à le rejoindre, il marchait, décidé, d’un pas rapide.
Il me dit seulement :
― Ah ! Tu es là …
Et il me prit par la main. Mais il se tourmenta encore :
― Tu as eu tort. Tu auras de la peine. J’aurai l’air d’être mort, mais ce ne sera pas vrai …
Moi, je me taisais.
― Tu comprends. C’est trop loin. Je ne peux pas emporter ce corps-là.
C’est trop lourd.
Moi, je me taisais.
― Mais ce sera comme une vieille écorce abandonnée.
Ce n’est pas triste les vieilles écorces.
Adieu
Je viens te dire adieu, toi que j’aimais
Je viens te remettre à Dieu, à jamais
Rejoins tous ceux que nous avons aimés
Tous ceux qui nous ont déjà quittés
Tu es parti, nous ne te verrons plus
Ton rire, ton sourire seront souvenirs
Nos cœurs pleurent l’inconsolable douleur
En déposant ces gerbes de fleurs
Désormais tu es parti, adieu
Mes yeux te chercheront dans les cieux
Pour toujours tu seras dans nos cœurs
Aide-nous à ce que la joie demeure
La vie a décidé de ton départ
Et je dois te dire au revoir
Je t’ai aimé et je te remets à Dieu
Cette nouvelle absence, quelle violence
Quelle déchirure et blessure immenses
Pourrai-je donner un sens à l’insensé
Pourrai-je un jour enfin l’accepter
Désormais tu es parti, adieu
Mes yeux te chercheront dans les cieux
Pour toujours tu seras dans nos cœurs
Aide-nous à ce que la joie demeure
La vie a décidé de ton départ
Et je dois te dire au revoir
Je t’ai aimé et je te remets à Dieu
Jamais plus rien ne sera comme avant
Depuis ton dernier souffle dans le vent
Je te rejoindrai mais pas maintenant
Car la vie va toujours de l’avant
Merci pour tout cet amour partagé
Nous serons plus grands de t’avoir aimé
Merci pour tout l’amour en héritage
Ce chant nous te l’offrons en hommage
Adieu …
Paroles et musique de Fleur-Lise
Les Morts
Les morts ne sont pas morts, les morts vivent encore
Leurs tombes sont vides, n’enfermant que des corps
Certains ont choisi l’ombre, ils errent et ils souffrent
Attendant un appel pour sortir de leurs gouffres.
Les autres que l’amour a libérés d’eux-mêmes
Je les sais près de nous et je sais qu’ils nous aiment.
Ne vous lamentez pas, ne pleurez pas sur eux
Dans la lumière du cosmos ils sont heureux.
Les morts ne sont pas morts, ils sont nés à nouveau
Ils sont dans un jardin et non dans un tombeau
Dans cet ailleurs si proche, ils nous voient, nous entendent
Ils ne nous oublient pas, je sais qu’ils nous attendent
L’ami attend l’ami, l’amante attend l’amant
Et le fils sa mère, et la mère ses enfants
Ne vous lamentez pas, près du fleuve de vie
Ils oublient l’errance des âmes asservies.
Les morts ne sont pas morts, ils sont près de vous
Je sais des soirs troublants où ils viennent vers nous
Leur vie est un firmament ruisselant d’étoiles
Chaque étoile est une âme évadée de sa toile
Ils ont si soif encore d’un amour infini
Pensez à eux car la vraie tombe c’est l’oubli
Ne vous lamentez pas, les pleurs sont des prières
Mais vos douleurs en font des âmes prisonnières.
Les morts ne sont pas morts, un soir ils me l’ont dit.
Par Jean-Paul Sermonte
Les yeux..
Bleus ou noirs, tous aimés, tous beaux,
Des yeux sans nombre ont vu l’aurore ;
Ils dorment au fond des tombeaux
Et le soleil se lève encore.
Les nuits plus douces que les jours
Ont enchanté des yeux sans nombre ;
Les étoiles brillent toujours
Et les yeux se sont remplis d’ombre.
Oh ! qu’ils aient perdu le regard,
Non, non, cela n’est pas possible !
Ils se sont tournés quelque part
Vers ce qu’on nomme l’invisible ;
Et comme les astres penchants,
Nous quittent, mais au ciel demeurent,
Les prunelles ont leurs couchants,
Mais il n’est pas vrai qu’elles meurent :
Bleus ou noirs, tous aimés, tous beaux,
Ouverts à quelque immense aurore,
De l’autre côté des tombeaux
Les yeux qu’on ferme voient encore.
Par Sully Prudhomme
Le ciel est à moi
J’étais sans vie et sans voix
Sans espérance et sans joie
Presque rendu au bout de mon temps
Mais, voici que se sont ouverts
Les grands bras de la lumière
Et voilà que je pars vers l’univers
Je pars, je pars
Je monte, je monte
Je vole
Le ciel est à moi
Je parle aux étoiles
Je plane de soleil en soleil
Je vole, je vole,
Je brille, je brille,
Je vis
Le ciel est à moi
L’infini est bleu
Bleu et doux et bon et merveilleux !J’étais sans vie et sans voix
L’âme pleine de « pourquoi »
Perdu dans les silences et dans le mots
Quelle est la raison des choses
Des galaxies et des roses ?
On le sait quand on sait
Que tout est beauJe pars, je pars
Je monte, je monte
Je vole
Le ciel est à moi
Je parle aux étoiles
Je plane de soleil en soleil
Je vole, je vole,
Je brille, je brille,
Je vis
Le ciel est à moi
L’infini est bleu
Bleu et doux et bon et merveilleux !J’étais sans vie et sans voix
Sans espérance et sans joie
Presque rendu au bout de mon temps
Mais, voici que se sont ouverts
Les grands bras de la lumière
Et voilà que je pars vers l’univers !
Chanson du film « Le papillon bleu », interprétée par Marie-Hélène Thibert
La tombe dit à la rose
La tombe dit à la rose :
– Des pleurs dont l’aube t’arrose
Que fais-tu, fleur des amours ?
La rose dit à la tombe :
– Que fais-tu de ce qui tombe
Dans ton gouffre ouvert toujours ?La rose dit : – Tombeau sombre,
De ces pleurs je fais dans l’ombre
Un parfum d’ambre et de miel.
La tombe dit : – Fleur plaintive,
De chaque âme qui m’arrive
Je fais un ange du ciel ! Par Victor Hugo
Vivre et croire
Vivre et croire,
c’est aussi accepter que la vie contient la mort
et que la mort contient la vie.
C’est savoir, au plus profond de soi,
qu’en fait, rien ne meurt jamais. Il n’y a pas de mort,
il n’y a que des métamorphoses. Tu ne nous a pas quittés
Mais tu t’en es allé au pays de la Vie,
Là où les fleurs
Plus jamais ne se fanent,
Là où le temps
Ne sait plus rien de nous.Ignorant les rides et les soirs,
Là où c’est toujours matin,
Là où c’est toujours serein.Tu as quitté nos ombres,
Nos souffrances et nos peines.
Tu as pris de l’avance
Au pays de la Vie.Je fleurirai mon cœur
En souvenir de toi,
Là où tu vis en moi,
Là où je vis pour toi.Et je vivrai deux fois… Par Père André Marie
Tu es vivant
Tu es vivant
Tu ne parles plus mais tu es vivant.
Tu ne bouges plus mais tu es vivant.
Tu ne souris plus mais en arrière de tes yeux tu me regardes.De très loin ? Peut-être de très près, je ne sais rien de ces distances.
Je ne sais plus rien de toi, mais tu sais maintenant davantage de choses sur moi.Tu es en Dieu.
Je ne sais pas ce que cela peut vouloir dire mais sûrement ce que tu voulais
et ce que je veux pour toi. Je le crois. Toute ma foi, je la rassemble. Elle est maintenant mon seul lien avec toi.Jésus, donne-moi de croire à ta victoire sur la mort. Celui que j’aime veut entrer dans ta joie. S’il n’est pas prêt, je te prie pour lui. Achève sa préparation.
Pardonne-lui comme tu sais pardonner.Aide-moi à vivre sans sa voix, sans ses yeux,
Que je ne le déçoive pas maintenant qu’il va me voir vivre et m’attendre. Par André Sève
La Mort
La mort n’est point notre issue,
Car plus grand que nous
Est notre désir, lequel rejoint
Celui du Commencement,
Désir de vie.
La mort n’est point notre issue,
Mais elle rend unique tout d’ici ;
Ces rosées qui ouvrent les fleurs du jour,
Ce coup de soleil qui sublime le paysage,
Cette fulgurance d’un regard croisé,
Et la flamboyance d’un automne tardif,
Ce parfum qui assaille et qui passe, insaisi,
Ces murmures qui ressuscitent les mots natifs,
Ces heures irradiées de vivants, d’alléluias,
Ces heures envahies de silence, d’absence,
Cette soif qui jamais ne sera étanchée,
Et la faim qui n’a pour terme que l’infini…
Fidèle compagne, la mort nous contraint
A creuser sans cesse en nous
Pour y loger songe et mémoire,
A toujours creuser en nous
Le tunnel qui mène à l’air libre.
Elle n’est point notre issue.
Posant la limite,
Elle nous signifie l’extrême
Exigence de la Vie,
Celle qui donne, élève,
Déborde et dépasse. » Par François Cheng
Tu peux pleurer son départ ou…
Tu peux pleurer son départ
Ou tu peux sourire parce qu’elle a vécu
Tu peux fermer les yeux et prier pour qu’elle revienne
Ou ouvrir les yeux et voir qu’elle est partie
Ton cœur peut être vide de ne plus la voir
Ou il peut être rempli de l’amour qu’elle a partagé
Tu peux tourner le dos à demain et vivre le passé
Ou tu peux être heureux pour demain à cause du passé
Tu peux te souvenir d’elle et seulement qu’elle n’est plus
Ou tu peux chérir sa mémoire et la laisser vivre
Tu peux pleurer et te renfermer, être vide et tourner le dos
Ou tu peux faire ce qu’elle aurait voulu, sourire, ouvrir les yeux, aimer et aller de l’avant.
Quand vous saurez que je suis mort…
Quand vous saurez que je suis mort
Ce sera un jour ordinaire
Peut-être il fera beau dehors
Les moineaux ne vont pas se taireRien ne sera vraiment changé
Les passants seront de passage
Le pain sera bon à manger
Le vin versé pour le partage (…)Pour moi le spectacle est fini
La pièce était fort bien écrite
Le paradis fort bien garni
Des exclus de la réussite (…)Le soleil a son beau chapeau
La Paix a mis sa belle robe
La Justice a changé de peau
Et Dieu est là dans ses vignoblesJe suis passé dans l’avenir
Ne restez pas dans vos tristesses
Enfermés dans vos souvenirs
Souriez plutôt de tendresseSi l’on vous dit que je suis mort
Surtout n’allez donc pas le croire
Cherchez un vin qui ait du corps
Et avec vous j’irai le boire… Par Jean Debruynne
Quand je partirai
Maintenant que je suis parti, laissez-moi aller
Même s’il me restait encore des choses à voir et à faire.
Ma route ne s’arrête pas ici.
Ne vous attachez pas à moi à travers vos larmes.
Soyez heureux de toutes les années passées ensemble.Je vous ai donné mon amour,
Et vous pouvez seulement deviner combien de bonheur vous m’avez apporté.
Je vous remercie pour l’amour que vous m’avez témoigné
Mais il est temps maintenant que je poursuite ma route.
Pleurez-moi quelques temps, si pleurer il vous faut.
Et ensuite, laissez votre peine se transformer en joieCar c’est pour un moment seulement que nous nous séparons
Bénissez donc les souvenirs qui sont dans votre cœur.
Je ne serai pas très loin, car la vie se poursuit
Si vous avez besoin de moi, appelez-moi, je viendrai
Même si vous ne pouvez me voir ou me toucher.Je serai près de vous.
Et si vous écoutez avec votre cœur,
Vous percevrez tout mon amour autour de vous dans sa douceur et sa clarté.
Et puis, quand vous viendrez à votre tour par ici,
Je vous accueillerai avec le sourire
Et je vous dirai: « bienvenue chez nous». Poème Hawaïen
La petite plante
Un jour le Grand Jardinier me confia
Une plante d’une qualité très rare, et très belle ;
« Je reviendrai la chercher », dit-il en souriant ;
« Soigne-la bien, en la gardant pour moi. »J’en ai pris soin, et la plante a grandi,
Elle a donné une fleur aux couleurs rayonnantes,
Belle et fraîche, comme l’aurore au printemps.
Mon âme était radieuse, mon bonheur sans égal.De toutes mes fleurs, elle était la plus glorieuse,
Son parfum, son aspect étaient merveilleux ;
J’aurais voulu la garder, tant mon cœur s’y était attaché
Pourtant, je savais qu’Il reviendrait la chercher.Et voici, Il est venu un jour me demander
La jolie plante qu’Il m’avait prêtée…
Je tremblais ! Mais c’est vrai qu’Il m’avait dit
Qu’un jour Il reviendrait pour me la réclamer.« C’est parfait », dit-Il en respirant son parfum
Alors, en se penchant, Il a parlé doucement :
« Si elle reste dans ce sol, elle va perdre sa splendeur,
Je veux la transplanter dans mon jardin Là-haut. »Avec tendresse, Il la prit et s’envola
Pour la planter Là-haut où les fleurs ne se fanent pas.
Et un jour futur, dans ce Jardin de Gloire,
Je la retrouverai épanouie, et elle sera mienne. Auteur inconnu
Quelques textes pour exprimer la douleur de son deuil
Texte pour rendre hommage à une personne décédée
Arrêtez les pendules, coupez le téléphone
Arrêtez les pendules, coupez le téléphone
Empêchez le chien d’aboyer avec l’os que je lui donne
Faites taire les pianos et les roulements de tambour
Sortez le cercueil avant la fin du jour
Que les avions qui hurlent au dehors
Dessinent ces trois mots : « il est mort »
Nouez des voiles noirs aux colonnes des édifices
Gantez de noir les mains des agents de police
Il était mon nord, mon sud, mon est, mon ouest
Ma semaine de travail, mon dimanche de sieste
Mon midi, mon minuit, ma parole, ma chanson
Je croyais que l’amour jamais ne finirait : j’avais tortQue les étoiles se retirent, qu’on les balaye
Démontez la lune et le soleil
Videz l’océan, arrachez les forêts
Car rien de bon ne peut advenir désormais
Adaptation d’un poème de Wystan Hugh Auden
L’inacceptable
On peut se dire que l’irrémédiable
Avec le temps peut réunir l’oubli
Avec l’amour pour vous retenir
Juste laisser un peu d’espérance
A peine murmuré sous un silence
Mais il y a l’inacceptable
Qui vient tout bousculer
Une erreur de là-haut
Qu’on a pas demandé
Mais il y a l’inacceptable
En plein vol, foudroyé
Et qui vient tout reprendre
Tout ce qu’on vous a donné
Et vous laisse comme une impression
Une impression d’inachevé
On peut se dire que l’inconcevable peut arriver
Un jour sans faire de bruit
Tout bouleverser
Sans vous prévenirMême s’y attendre
Parce que quoi qu’on fasse
On sait le mur au bout de l’impasse
Mais il y a l’inacceptable
Qui vient tout bousculer
Une erreur de là-haut
Qu’on a pas demandé
Mais il y a l’inacceptable
En plein vol, foudroyé
Et qui vient tout reprendre
Tout ce qu’on vous a donné
Et vous laisse comme un injustice
Une injustice inacceptable
Mais il y a l’inacceptable
En plein vol, foudroyé
Et qui vient tout reprendre
Tout ce qu’on vous a donné
Et vous laisse comme une impression
Une impression d’inachevé… » Comédie musicale – Les Dix Commandements
Le saule
Textes pour personne décédée qui nous manque
Sans toi
J’ai essayé de m’étourdir
De courir les plaisirs
Sans toi, sans toi
Mais c’était juste
Des confettis dans mes cheveux
J’avais les yeux
Remplis de larmes
Et je reste plantée là
Déracinée de toi
J’ai froid, j’ai froid
J’ai froid de ne plus me pencher sur ton épaule
Je suis un saule inconsolable
Je suis un saule inconsolable
Le plus désemparé des arbres
Mais qu’est-ce que ça peut faire l’amour, la guerre
Je t’aime, je t’aime
J’ai des milliers de feuilles pour t’écrire
Te parler de ma vie sans toi
Te dire, te dire
Te dire des choses qui voudront dire toujours
J’ai besoin de toi
Si loin de moi
Irremplaçable
Toutes les bulles de champagne de France
Peuvent éclater là sous mes branches
Sans toi, c’est de l’eau
De l’eau salée, des pleurs
Tu vois, je ne suis pas drôle
Je suis un saule inconsolable
Je suis un saule inconsolable
Le plus désemparé des arbres
Mais qu’est-ce que ça peut faire l’amour, la guerre
Je t’aime, je t’aime
Je suis un saule inconsolable
Le plus désemparé des arbres
Mais qu’est-ce que ça peut faire l’amour, la guerre
Je t’aime, je t’aime
Je suis un saule inconsolable
Le plus désemparé des arbres
Mais qu’est-ce que ça peut faire l’amour, la guerre
Je t’aime, je t’aime
De Francis Basset, interprétée par Isabelle Boulay
Tu peux partir
J’te vois encore quand t’es pas là
Quand il fait noir c’est encore pire
Y’a un vide quand je croise les bras
Y’a rien à faire, j’peux plus me mentir
Déjà cinq mois à essayer
De ramasser ce que t’as laissé
Fermer les boîtes pour plus te sentir
J’entends de moins en moins tes mots
Depuis qu’il te pousse des ailes dans le dos
Tu voulais pas que je parte ce soir là
Quand je t’ai trouvée, t’étais plus là
Depuis que t’es petite que c’est comme ça
Toutes ces blessures qui te rappelaient
Ce que tu te souvenais même pas
Le dernier choc qui est venu te chercher
Dans un malaise qui t’as prise par surprise
J’aurais jamais pensé que tu me manquerais autant
Tu peux voler, je vais m’arranger pour oublier l’image
De ton corps sur le plancher
Salut ma belle
Tu peux partir
J’t’embrasse
J’t’oublie pas
Tu peux mourir
J’entends de moins en moins tes mots
Depuis qu’il te pousse des ailes dans le dos
Tu voulais pas que je parte ce soir là
Quand je t’ai trouvée, t’étais plus là
J’entends de moins en moins tes mots
Depuis qu’il te pousse des ailes dans le dos
Tu voulais pas que je parte ce soir là
Quand je t’ai trouvée, t’étais plus làJ’t’embrasse
J’t’oublie pas
Tu peux partir
Par Daniel Desjardins
ser textes sont tres beaus toues mes condoleances a vous moi aussi quelqun de ma familles est deceder sa ffait mainteneant 4 ans et jen pleure encore seetau une personne qui compter beaucoup pour moi
oui d’acc avec toi je vient de perdre mon oncle des suite d’une longue maladie a l’age de 58 ans c’est pas facile j’ai perdu ma grand mère de la mm chose il y a 4 ans mon grand père il y a 22 ans de la mm chose
Moi aussi ma mamie est morte et elle me menque bocoup on va tous y passe . Pour mamie je t’aime. La pare de lilou ta petite fille de 10 ans .
Courage à toi, tu as encore une si belle vie à vivre. Comme l’aurait souhaité ta grand-mère.
Merci pour le partage de ces textes, ils sont magnifiques…
Ses textes sont magnifiques, j’ai une question, est ce qu’il serait possible de transformer le texte de Stevenson en chanson ? Svp j’attends votre réponse
Tout en respectant l’honnêteté intellectuelle
Vos poèmes sont magnifiques déjà 2ans et tjs douloureux mais certains textes m’a paissent . Merci
Je suis d’accord avec Cassandra, ces textes sont vraiment très beaux. La mort d’une proche n’est jamais facile. À mon avis, lire des beaux textes comme celles dans ce poste peut nous aider à trouver des nouveaux points de vue. J’aime surtout l’extrait de Saint-Exupéry. Merci de ce partage !
Poème amérindien
Quand je ne serai plus là, lâchez-moi !
Laissez-moi partir
Car j’ai tellement de choses à faire et à voir !
Ne pleurez pas en pensant à moi !
Soyez reconnaissants pour les belles années
Pendant lesquelles je vous ai donné mon amour !
Vous ne pouvez que deviner
Le bonheur que vous m’avez apporté !
Je vous remercie pour l’amour que chacun m’a démontré !
Maintenant, il est temps pour moi de voyager seul.
Pendant un court moment vous pouvez avoir de la peine.
La confiance vous apportera réconfort et consolation.
Nous ne serons séparés que pour quelques temps !
Laissez les souvenirs apaiser votre douleur !
Je ne suis pas loin et et la vie continue !
Si vous en avez besoin, appelez-moi et je viendrai !
Même si vous ne pouvez me voir ou me toucher, je sera là,
Et si vous écoutez votre cœur, vous sentirez clairement
La douceur de l’amour que j’apporterai !
Quand il sera temps pour vous de partir,
Je serai là pour vous accueillir,
Absent de mon corps, présent avec Dieu !
N’allez pas sur ma tombe pour pleurer !
Je ne suis pas là, je ne dors pas !
Je suis les mille vents qui soufflent,
Je suis le scintillement des cristaux de neige,
Je suis la lumière qui traverse les champs de blé,
Je suis la douce pluie d’automne,
Je suis l’éveil des oiseaux dans le calme du matin,
Je suis l’étoile qui brille dans la nuit !
N’allez pas sur ma tombe pour pleurer
Je ne suis pas là, je ne suis pas mort.
Un beau texte pour soulager de la perte d’un être cher par des mots empreints de douceur, d’apaisement et de Foi en Dieu !
merci a tous les auteurs de ses textes si magnifiques
C est très jolie moi j ai perdu mon père cela fait 9 mois maintenant nous étions très proche il avais 63 ans d une maladie et ma mère moi et mes soeurs plus les petits c est très très dur on a vraiment du mal je demande à St marie ou même à mon père de nous aider merci
la foi aide mais l’absence demeure là ou il se trouve votre pére reste votre protection continuez de penser de prier la vie continue sans pour cela oublier une belle àme respectueusement
Très très beaux textes, beaucoup de sentiments se dégagent de ces lignes et ils permettent de faire retranscrire une belle émotion lors de cérémonie, difficile de retenir ces larmes en les lisant.
Des morceaux de textes à réutiliser sur d’éventuels monuments funéraires.
Merci
Maintenant, je peux aborder son départ sous un autre angle. Merci pour ces beaux textes.
Je viens de perdre papa (21 Juillet 2016) et c’est très pénible pour nous … Nous préparons encore son enterrement, savoir qu’on est pas seul à vivre une douleur est très réconfortant….Merci
Voilà 6 ans dans 3h que ma fille de 22 mois est décédée le temps est passer mais la douleur est rester biensur je sais que ma vie ne sera plus jamais la meme mais je cherche L apaisement encore et encore . Merci pr c jolis textes
Cela me touche vraiment j ai le coeur devore par cet instant
J’ai perdu ma grand-mère il y’a 4 mois .. c’est la première fois que je suis face à cette situation, c’est très difficile pour moi, je n’arrive pas à faire face.
Vraiment j’ai beaucoup aimer c site. je viens de perdre un ami prôche dpuis hier. avec vos poèmes je suis vraiment consolé. que son âme repose en paix.
Mon papa vas bientot décédé du cancer, les textes m’ont beaucoup fait pleuré. 17ans un age si jeune pour ne plus pouvoir voir et entendre la joie et les riee de mon papa. Tres beau texte!!
C’est texte son très beau et me réconforte un peu en les lissant , sa n’est peut etre rien pour certaines personne mais pour moi si.. J’ai perdu mon fils il à 22mois , mon père il y à 10mois et mon autre fils il as 3semaines. La vie est si injuste des fois :-( :-(
Vos textes sont d’une beauté touchante et sensible. J’ai perdu mon père aujourd’hui et vos textes vont m’aider. Merci pour les personnes qui sont dans la douleur.
Valérie
Je vous remercie vraiment pour tous ces textes que vous voulez bien partager. Je me permettrais de donner cette adresse à quelques personnes en manques d’idées car je travail dans ce milieu. Vos textes sont très touchant et bien tournés. N’hésitez pas à me contacter si vous le voulez par mon email. Bien cordialement.
Le texte nommé « Il restera de toi » est apaisant. Merci pour ces mots.
Dans quelques jours ma grande mère me quittera pour toujours ,en lissant ces textes je me suis un peu libéré des douleurs que je doive rencontrer .merci pour ça
Aujourd’hui on enterre ma mere,je ne pourrais pas assister a son enterrement ou la regardee une derniere fois parceque je suis dans un autre pays pour mes etudes, depuis sa mort je me sens faible, abandonner, delaisser, perdu, isoler. Les gens me disent d’etre forte, ils me disent que tout iras bien de ne pas pleurer que c’est Dieu qui a voulu que sa soit ainsi, n’y pense pas beaucoup la verite c’est que ce n’est pas facile j n’arrive plus a me concentrer je sens la douleur dans mon cerveau , mon coeur saigne ,mais ces textes m’aident a me liberer petit a petit. Merci
Bonjour Sandrich,
j’entends ta peine et la tristesse de ne pas avoir pu enterrer ta Maman.
Je suis sure qu’elle a entendu ce que tu as pu écrire ici… c’est beau !
Elle est partie de ton regard mais tu peux sentir sa présence si tu y crois…
Je te souhaite de faire un jour un geste qui te permette de lui dire « adieu ».
Bon courage !
Marie
Mon papa a un cancer incurrable. Comme c’est horrible. Son échéance est à court terme. Comment ensuite surmonter un tel événement et rester forte pour que Maman ne s’écroule pas ? On a beau dire c’est la vie et la mort en fait partie. Mais pour l’instant c’est la souffrance et l’incompréhension.
Bonsoir Sandrich.
Triste message que celui que tu as laissé en décembre dernier. Tu étais loin de ta maman à cause de tes études et tu n’as pas pu assister à son enterrement. J’espère que tout se passe bien pour toi, que la douleur à laissé place aux souvenirs de bonheur et de bons moments passés avec ta maman. Je te souhaite beaucoup de courage et la réussite dans tes projets. Je suis persuadée qu’elle n’est jamais loin de toi.
… Oui! l’amour pour les defunts est eternel, il n y a pas une richesse au monde de se mettre soit a la place du dsparu ou de celui qui est eprouvee pour parler.
la mort successive de mes deux soeurs YAYA MARA ET YAYA RITA (RCA) m’ont profondement toucher. ce sont celles la que nous avons lutter pour garantir a notre mere une viellesse heureuse apres le deces de notre pere. helas! la mort les a arracher brutalement.
mille mercis pour les reconforts. je suis enfin combler apres cette lecture.
Merci beaucoup pour le réconfort,l’année 2019 m’a ôté deux êtres chèrs:Yaya Lanelle et Il y’a un mois et papa avant hier mon cœur saigne à jamais ma douleur est immense et inestimable mais je remets tout entre les mains du seigneur tout en lui demandant de panser mon cœur et de ma famille.une fois de plus merci pour vos textes
Merci pour ces très jolies textes!!!! Mon papa est décédé le 29 novembre 2017 . cela fait 4 mois et plus les jours passe et plus je sent son absence !!! Plus il me manque !!!! Mais là je cherchais un texte pour moi !!! Pour mon propre enterrement !!!! Mais je ne l’ai pas encore trouvé .car mon état de santé ce dégrade …. Je suis atteinte d’un cancer depuis 2009 et ces derniers jours les résultats ne sont pas très bon !!! Alors je préfère tous préparer aux cas où !!! Même si je ne compte pas me laissais vaincre aussi facilement !!! Juste aux cas où !! Si vous avez des idées !!!! Je suis preneuse …. Merci de votre aide !!!!
Jai perdu ma grande soeur ca 8mois aujourd’hui et cest tres dure puisqu’il quelques annees avant javais perdu mon pere. Cest tres dure pour ma mere et moi surtout pour elle parce qu’elle n’a pas eu la chance de la revoir pour une derniere fois.
Félicitations à vous car vos textes, vos mots, vos expressions et en fonds tous sont merveilleux et passionnants
adoucir-mon coeur dans un abyme de chagrins et pouvoir aller de l’avant
à aimer un etre cher juste au bout de l’infini,car nous serons tous comme des anges
Vous avez raison, les meilleurs textes sont ceux qui sont avec
nos propres mots. Mais tout le monde n arrivent pas a exprimer leur ressenti, leur douleur, tout le monde n’arrive pas à trouver les mots justes. Ces textes ci dessus permettent donc de pouvoir le faire et c ‘est tellement réconfortant de pouvoir dire vraiment ce qu on ressent !
C’est extraordinaire !
Difficile de trouver les mots dans des circonstances aussi pénibles.
Vous nous aidez énormément
Merci !
Bonsoir à toutes et tous et Merci pour tous vos témoignages plus poignants les uns que les autres… c’ est la 1ère fois que je viens sur un forum car j’ ai tellement besoin de réconfort… je viens de perdre il y a 2 mois et demi seulement mon fils de 38 ans et mon « ami de cœur » un mois avant lui… je suis au fond du gouffre… comment peut on se « relever » après tout ça ?
Oui je suis d’accord les textes sont formidables, mais les plus beaux sont ceux que vous feraient vous mêmes en pensant à la personne
J’ai perdu mon petit frère chéri hier d un cancer mercredi le 19 décembre il part vers son nouvel univers toutes ces années passées ensemble seront une force à continuer
Je voudrais trouver un tex de façon que c’est lui qui s adresse à nous mais je ne trouve pas ma douleur et trop forte
Merci
Merci d’avoir réuni d’aussi beaux textes, dédiés à la perte d’un être cher.
Hier, ma petite maman nous a quittés et je cherchais en vain les mots justes pour lui dire au revoir. Plusieurs auteurs m’ont réconfortée et inspirée pour lui écrire un dernier hommage et au revoir.
Merci pour ces beaux textes
Mon fils Léopold nous a quitté dimanche il avait 27 ans je ne connaissais pas cette cruelle douleur qui sera présente à jamais dans mon coeur.
Vos textes et commentaires m’ont un peu apaisé.
Plein de courage à vous.
Bonjour,
Bien que la caresse des mots soit d’un faible réconfort devant le gouffre de la disparition de l’être aimé, je vous offre ainsi qu’à vos lecteurs et lectrices le poème sur la mort « Quand demain commencera sans moi » écrit en 1993 par David M. Romano. Il fut publié dans le livre « La Preuve du Paradis » du Docteur Eben Alexander, paru en janvier 2013 aux éditions Guy Trédaniel.
Loin des yeux, nous sommes près du cœur. Ce poème baigne le cœur dans un baume apaisant pour auréoler d’amour l’émoi qui bouleverse et fait tressaillir l’être du survivant.
Cordialement,
André
Quand demain commencera sans moi
Quand demain commencera sans moi,
Que je ne serai plus là pour voir
Si le soleil se lève pour découvrir tes yeux
Emplis de larmes pour moi ;
J’aimerais tellement que tu ne pleures pas
Comme tu as pleuré aujourd’hui,
En pensant à toutes ces choses
Que nous ne nous sommes pas dites.
Je sais combien tu m’aimes,
Autant que moi je t’aime,
Et chaque fois que tu penses à moi,
Je sais aussi que je te manquerai ;
Mais quand demain commencera sans moi,
S’il te plaît essaye de comprendre,
Qu’un Ange est venu, a appelé mon nom,
Et m’a pris par la main,
Et m’a dit que ma place était prête,
Aux cieux loin là-haut
Et que je devais laisser derrière moi
Tous ceux que j’aime tant.
Mais alors que je me tournais pour partir,
Une larme a coulé de mon œil
Car toute ma vie, j’avais toujours pensé
Que je ne voulais pas mourir.
J’avais tellement à vivre,
Tant à faire encore,
Il semblait presque impossible
De te quitter.
J’ai pensé à tous les hiers,
Les bons et les mauvais,
J’ai pensé à tout l’amour que nous avons partagé,
Et tout le plaisir que nous avons eu.
Si je pouvais revivre hier
Même juste un instant,
Je te dirais au revoir et t’embrasserais
Et peut-être te verrais-je sourire,
Puis j’ai compris
Que cela ne pouvait plus être,
Car le vide et les souvenirs
Prendraient ce qui fut ma place.
J’ai pensé à toi, et alors
Mon cœur s’est empli de peine.
Mais quand j’ai franchi les portes du ciel,
Je me suis senti tellement chez moi.
Quand Dieu m’a regardé et m’a souri,
Depuis son grand trône doré,
Il m’a dit : « Ceci est l’éternité,
Et tout ce que je t’ai promis.
Aujourd’hui ta vie sur terre est passée
Mais elle commence ici de nouveau
Je ne promets aucun lendemain,
Car aujourd’hui durera toujours,
Et puisque chaque jour est le même chemin,
Il n’y a aucun passé à regretter.
Tu as été si fidèle,
Si confiant et si vrai.
Bien que parfois
Tu aies fait certaines choses
Que tu savais ne pas devoir faire.
Mais tu as été pardonné
Et maintenant enfin tu es libre.
Alors veux-tu venir et prendre ma main
Et partager ma vie avec moi ? »
Alors quand demain commencera sans moi,
Ne crois pas que nous soyons éloignés,
Car chaque fois que tu penses à moi,
Je suis là dans ton cœur…
C’est trop beau c’est toi qui a fait ce beau poème
J’aimerais bien le reprendre pour mon beau-père qui nous à quitté mardi 9 février
Je viens vous proposer un poème datant d’environ 4000 ans. Il vient de l’Égypte antique.
« LA MORT EST AUJOURD’HUI DEVANT MOI »
La mort est aujourd’hui devant moi
Comme la guérison d’un malade,
Comme la sortie au grand air après l’abattement.
La mort est aujourd’hui devant moi
Comme le parfum de l’oliban,
Comme le repos à l’abri d’une voile un jour de grand vent.
La mort est aujourd’hui devant moi
Comme le parfum des lys,
Comme le repos sur la rive d’un pays d’ivresse.
La mort est aujourd’hui devant moi
Comme la fin d’un orage,
Comme le retour à la maison après une expédition.
La mort est aujourd’hui devant moi
Comme quand le ciel se découvre,
Comme on s’en irait d’ici chasser vers un pays qu’on ignore.
La mort est aujourd’hui devant moi
Comme le désir qu’a un homme de revoir sa maison,
Après avoir passé nombre d’années en captivité.
Ce texte de l’Égypte antique aurait entre quatre mille deux cents et trois mille huit cents ans
tres touchant mais ainsi va la vie un jour tout le monde est appeler a partir ca fait mal mais c’est la vérité
Merci ces manifique j’aime
Merci pour ces textes, je les ai aimé. C’est vrai la blessure est jusqu’à notre fin mais j’ai appris
J’aime beaucoup cette chanson d’Angélique Ionatos, qu’elle chante en grec mais dont voici les paroles en français :
« Et si l’arbre brûle reste la cendre et la lumière dans le désert les cactus prennent racine.
Si les sources se sont taries il pleuvra à nouveau
le jeune fils reviendra
à la maison abandonnée.
Sous la neige épaisse les graines veillent
à la frontière de la cour le vent mauvais s’épuise.
Et si nous sommes restés nus et entourés de loups
notre décision de nous battre reste intacte. »
Toute mes félicitations avec ces textes