Vivre après le décès d’un parent (Partie 5)

Comment accueillir en soi le parent disparu ?

femme triste seule couche de soleilLorsque la tempête des émotions commence à se calmer, une quête intérieure débute alors. Cette recherche, essentielle au travail de deuil, correspond souvent à une multitude de questions : Qui étais-tu ? Qui suis-je, moi qui suis issu de toi ? Sommes-nous semblables ? Qu’y a-t-il de toi en moi ?

Ces questionnements ont pour but de connaître le parcours de ce parent, si familier et pourtant si méconnu. Il s’agit de se réapproprier la personne qu’il était avant de disparaître, à travers par exemple le récit de proches ou d’amis.

A présent, vous voulez tout connaître de votre père ou de votre mère : ses émotions, son histoire, son vécu… Tous ces sujets qui n’ont peut-être jamais été évoqués avec lui de son vivant.

Le travail de deuil consiste alors à :

–          Suivre les traces de son parent ou au contraire s’en écarter

Cette étape marque le désir de retrouver votre parent décédé, autrement. C’est reconnaître son héritage psychologique pour mieux suivre ses traces ou au contraire s’en écarter. Il s’agit d’identifier les traits de caractère, les qualités, les défauts, que l’on souhaite garder avec soi, ou au contraire ne pas reproduire.

–          Découvrir l’héritage professionnel ou artistique

Votre parent était-il un artiste ? Vous l’ignorez et pourtant, il peignait peut-être des tableaux depuis son plus jeune âge ou était incollable sur les œuvres de Picasso… Côté professionnel, il a aussi laissé des traces de son passage. A-t-il marqué son entreprise par sa présence, son savoir-faire, ses qualités humaines ? Bref, c’est tout un pan de sa vie qui vous est totalement inconnu. Le travail de deuil consiste alors à découvrir cet héritage professionnel ou artistique.

–          Honorer sa mémoire

Le travail de deuil conduit aussi à honorer la mémoire de votre parent disparu à travers votre propre travail personnel. (Parfois cela passe par reprendre une activitée)

–          Poursuivre son œuvre

Votre mère adorait la peinture sur porcelaine ? Votre père était le roi des maquettes ? Le travail de mémoire se manifeste à travers la volonté de poursuivre l’œuvre du défunt. Une manière de s’identifier et de se reconnecter à lui en adoptant ses centres d’intérêt. Le processus d’intégration se met alors doucement en place.

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  • Un deuil forcé par l’absence du à une chute par une porte automatique qui l’à fauchée parce qu’elle était en disfonctionnement aléatoire reconnue par huissier mais que les autorités de l’établissement ne reconnaisse pas un comble pour un établissement hospitalier. Aujourd’hui c’est une colère sourde qui m’étrain et m’empêche d’avoir maintenant confiance dans les institutions.

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