7 conseils pour tisser une relation intérieure apaisée avec son défunt grâce aux souvenirs

7 conseils pour faire vivre la mémoire d’un défunt / pour tisser une relation intérieure apaisée avec son défunt

Comment faire de ses souvenirs un atout pour traverser le deuil ?

Certaines idées reçues ont a dent dure. Du fait de l’influence des proches, ou de la souffrance que peuvent causer les souvenirs beaucoup de personnes néglige leur travail de mémoire. Or comme nous avons pu le voir dans l’article « le deuil ce n’est pas l’oubli », celui-ci est essentiel au bon déroulement du processus de deuil. C’est pourquoi nous vous proposons ici quelques conseils pour faire vivre vos souvenirs et vous aider à tisser une relation intérieure apaisée avec votre défunt.

7 conseils qui pour vous aider à revisiter votre relation unique

Récolter les souvenirs et objets de valeur

Vos souvenirs sont vos biens les plus précieux, ils vont vous être très utiles tout au long de votre chemin de deuil, car ils vous relient à votre défunt. Certains objets ont la capacité de raviver ces souvenirs et à réveiller vos sens. Dans les premiers temps du deuil et sous les effets d’ émotions intense comme la colère et la culpabilité ou encore la pression des proches, on peut être tenté de se débarrasser de tous les objets qui évoquent le souvenirs du défunt. Mais c’est la une erreur, ces objets ne sont pas des obstacles au bon déroulement de votre processus de deuil, bien au contraire, de par les histoires positives ou négatives qu’ils recèlent, ils peuvent vous aider à intégrer et ancrer la nouvelle relation qui n’initie profondément en vous.

Ne pas s’interdire de mettre des photos partout

On peut réagir de façons très différentes à la perte d’un proche. Certains ressentent le besoin de disposer des photos de leur défunt partout dans leur lieu de vie tandis que d’autres n’ouvrirons jamais les albums de photos. Prenons un exemple, dans le cas de jeunes frère et sœur de 7 et 9 ans qui ont perdu un de leur grand parent, les parents s’inquiétaient alors du comportement de la plus petite qui accrochait des photos partout dans sa chambre et parlait très souvent de sa grand mère. A l’inverse son frère lui extériorisait pas ou très peu ce qu’il ressentait. Cette réaction de la plus jeune peut paraitre étonnante mais pourtant, il n’y a pas nécessairement lieu de s’inquiéter, cette réaction est tout aussi normale que celle de ce petit garçon qui ne semble en apparence pas perturbé par la perte.

Créer son rituel personnel et intime

Il existe de nombreuses formes de rituel, collectifs comme les marches blanches, les lâchés de ballons et les cérémonies religieuses ou individuels comme planter un arbre, bruler un cierge. Dans tous les cas ces rituels ont tous un rôle symbolique fort et peuvent vous aider à traverser le deuil les plus complexes. En effet, ces rituels ont la particularité exceptionnel d’offrir un cadre rassurant (un début, une fin, une routine,…) au sein duquel vous allez pouvoir pleinement libérer vos sentiments en toute sécurité. Les rituels individuels ont également comme vertue de vous aider à exprimer vos émotions d’une manière singulière et être le reflet de la relation unique avec votre défunt en laissant place à votre inventivité. Si vous avez besoin d’un conseil pour vous aider à concevoir un rituel fort de sens pour vous nous vous invitons à consulter l’article « comment concevoir son rituel d’hommage ».

Multiplier les gestes d’hommages

Les gestes d’hommages sont autant d’appels au souvenir et participent au bon déroulement de votre chemin de deuil. Contrairement aux idées reçues vous n’êtes pas obligé de les cantonner à des gestes traditionnels si ceux-ci ne vous correspondent pas. Les petites pensées quotidiennes pour nos proches lorsque qu’une situation ou un objet nous rappelle à leur bon souvenir sont autant d’hommages en leur mémoire qui parsèment notre vie de tous les jours.

Ne pas négliger les dates de commémoration importantes

Certaines dates peuvent faire du sens pour vous, que ce soit les dates anniversaires, les fêtes (fête des mères, noel, etc…), où encore un moment qui fait sens dans votre relation particulière avec votre défunt. On dit que le deuil dure au minium un an, le temps de revisiter chaque grande date sans votre proche. Ces commémoration sont importantes, il est crucial de ne pas les ignorer totalement par peur de réactiver la souffrance. Quelque soit le nombre des années, il est normal que ces dates vous affectent, ne vous interdisez pas de rendre un hommage qui fait sens pour vous.

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Ne pas négliger TOUTES les dates, ne pas s’interdire de rendre trop hommage, les dates anniversaires ont parfois autant d’importance que la date de disparition, car si les premières nous renvoient a la date du choc et des émotions violentes, les secondes nous rappellent les moments heureux et sont tout aussi importantes et peuvent être utiles.

Des objets et des sens

Les objets qui ont appartenu à votre proche peuvent également vous aider : se plonger dans un vêtement pour sentir son odeur ou s’assoir là où il avait l’habitude de s’assoir, encore une fois ces comportements sont « normaux ». Il est tout à fait normal de vouloir offrir une plongé de vos sens dans le passé, octroyez vous ces moments de nostalgie qui peuvent vous apporter un petit moment d’apaisement.

La mémoire des sens et les signes

Le deuil créé inexorablement un manque, le défunt occupe toutes vos pensées mais votre corps n’est pas en reste. Après le décès d’un proche tous vos sens restent en éveil et vous font ressentir le manque. L’odeur, la voix, les caresses, le manque s’exprime aussi physiquement. Quand on comprend cela il n’est alors pas étonnant par moment d’avoir la sensation d’entendre la voix de son proche, de sentir une caresse qu’il avait l’habitude de nous porter ou encore le soir d’entendre la porte. Sachez que vous n’’êtes pas pour autant fou, c’est un phénomène qui touche beaucoup de personnes vivant la perte d’un proche particulièrement dans les premiers temps du deuil. Gardez à l’esprit que votre corps lui aussi a une mémoire et subit les effets de l’absence.

Raconter ou écrire

Parler, raconter et partager la vie de votre proche défunt peut être une très belle manière de cultiver sa mémoire. Vous pouvez trouver une personne de confiance qui saura vous écouter mais aussi évoquer sa mémoire dans tous les aspects de votre vie. Ne vous interdisez pas d’évoquer le souvenir de votre proche de peur de mettre mal à l’aise, le souvenir a sa place dans votre vie de tous les jours. Il est important de parler mais aussi d’écrire, évoquez son souvenir, même longtemps après son décès. Ce que la personne a fait de positif, les jours heureux mais aussi les moments difficiles. Si vous appréhendez un peu, pour vous vous aider vous pouvez écrire un texte sur le forum, un lieu sécurisé et intime où des personnes bienveillantes sont là pour vous écouter et partager leur témoignage en retour. Si vous avez du mal à écrire, vous pouvez consulter notre article « Quelques conseils pour écrire durant le deuil »

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